Vendredi le 8 mars 2002
La prière, pas une façon de déléguer à Dieu pour qu´il agisse à notre place. Nous savons tous à quel point les vocations sont nécessaires à la vie, au témoignage et à l´action pastorale de nos communautés ecclésiales. Et nous savons également que la diminution des vocations est souvent, dans un diocèse ou dans un pays, la conséquence de la baisse de l´intensité de la foi et de la ferveur spirituelle. Nous ne devons donc pas nous contenter par facilité de l´explication selon laquelle le manque de vocations sacerdotales serait compensé par un plus grand engagement apostolique des laïcs, ou même qu´elle serait voulue par la Providence pour favoriser la croissance des laïcs. Au contraire, plus les laïcs qui désirent vivre avec générosité leur vocation baptismale sont nombreux, plus la présence et l´oeuvre des ministres ordonnés deviennent nécessaires.?".... A l´origine de l´engagement de l´Eglise pour les vocations, il doit donc y avoir un grand engagement commun, qui implique tout autant les laïcs que les prêtres et les religieux, et qui consiste à redécouvrir cette dimension fondamentale de notre foi selon laquelle la vie elle-même, toute vie humaine, est le fruit de l´appel de Dieu et ne peut se réaliser de façon positive qu´en réponse à cet appel. ...la prière pour les vocations est assurément un devoir pour toute la communauté chrétienne, mais doit être pratiquée avec intensité d´abord par ceux qui se trouvent à l´âge et dans les conditions de choisir leur propre état de vie, comme c´est en particulier le cas des jeunes.
9:34:25 AM