Jeudi le 14 août 2003
Saint Maximilien Kolbe sanctoral : Celui qui ne réfléchit pas s'est imaginé qu'ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur -  L'homme n'est que mensonge - Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande.

Raymond Kolbe (1884-1941) naquit à Pabjanice, en Pologne sous domination russe. A l'âge de dix ans, un jour qu'il s'adressait à sa Mère du ciel après une nouvelle étourderie qui avait causé du tort à sa mère, la Vierge lui apparut et lui présenta deux couronnes, une blanche et une rouge, symbolisant la pureté et le martyre. Dès ce moment, le privilégié de Marie prit cette généreuse décision: «Je deviendrai meilleur de jour en jour.» Et en effet, le petit Raymond ne fut plus le même.
A l'âge de 13 ans, Raymond entre au couvent St-François, à Lemberg, et y fait profession sous le nom de Maximilien-Marie. En 1912, il sort de Russie déguisé en paysan, poursuit ses études à l'université Grégorienne de Rome, et fonde la Milice de l'Immaculée qui constituera l'idée et l'oeuvre maîtresse de toute sa vie. Les sept premiers Chevaliers se consacrent à Marie Immaculée le 17 octobre 1917. Ces dévoués serviteurs de la Vierge affronteront tous les ennemis de Dieu et de l'Eglise, particulièrement les suppôts de la franc-maçonnerie en Italie, en Pologne, et dans le monde entier.
L'apostolat extérieur du Père Kolbe débute en Pologne, en janvier 1922, par la fondation du mensuel intitulé: Le Chevalier de l'Immaculée. Durant les années 1930 il part au Japon puis en Inde implanter son oeuvre. Rappelé en Pologne où il doit reprendre la direction de sa première Cité, le Père Kolbe continue de se dépenser à la cause du règne de Marie, malgré une santé affaiblie par la tuberculose.
Son action évangélisatrice embrasse tous les moyens d'apostolat : la parole, la diffusion de milliers de médailles miraculeuses, la presse, le cinéma, le théâtre, la radio, l'aviation, etc...
La deuxième guerre mondiale le trouve à la tête de la plus importante organisation catholique de publications dans toute la Pologne. Avec une patience et une soumission aussi héroïque qu'admirable, saint Maximilien-Marie Kolbe accepta l'entière destruction de son oeuvre par les Nazis. Condamné aux travaux forcés dans le camp de mort d'Auschwitz, il fut un exemple pour les prisonniers leur apportant espoir quotidiennement. En 1941, la veille de la fête de l'Assomption le Saint mourut dans le bunker de la faim, après avoir offert sa vie pour sauver celle d'un père de famille condamné à mort.
Voici, glanée dans ses écrits spirituels, sa recette de sainteté : «v égale V.» C'est la formule qu'il donne et explique longuement. En peu de mots, elle signifie : «Si je veux ce que Dieu veut, je serai un saint.» http://jeunes.temoins.free.fr/pages/contacts/Saint_Maximilien_Kolbe.html
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