Mardi le 10 mai 2005
Le Curé d’Ars et Pauline Jaricot : deux exemples pour la mission ...Mgr Hoser a souligné les bonnes relations qui existaient entre le Curé d’Ars et Pauline Jaricot ; ils eurent l’occasion de se rencontrer à plusieurs reprises. La dernière fois, le Curé d’Ars offrit une Croix à Pauline Jaricot ; elle est exposée dans la maison récemment restaurée et inaugurée à Lyon le 5 mai dernier. Il racontait: « Ils se sont connus, ils se sont compris, et certainement, ils participent à la gloire du Ciel. Ils ont trois choses qui les rapprochent : la participation aux souffrances du Christ, la fécondité de leurs œuvres, la prière constante. Les souffrances de Pauline Jaricot furent innombrables, et ne la quittèrent jamais. Ses tournements spirituels et psychologiques, les difficultés économiques insurmontables, sa santé fragile… ne l’empêchèrent pas de réaliser son œuvre charismatique. Cette fécondité surabondante est assurée comme toujours dans l’histoire de l’Eglise, par la prière et par l’union aux souffrances du Christ. L’intelligence purement humaine, la méthodologie adéquate, la pastorale la plus adaptée, viennent après, et ne peuvent jamais remplacer l’essentiel dans la vie des Saints, c’est-à-dire l’amour qui unit au Christ et la configuration avec Lui ». Enfin, partant du VIIe dimanche de Pâques, fête liturgique du jour, Mgr Hoser déclarait, toujours selon la même source : « En sortant d’ici, nous serons une fois encore envoyés au monde. Ce monde d’aujourd’hui, splendide et terrible, lumineux et obscur, édifiant et capable de corrompre, mais toujours appelé au bonheur éternel en Dieu. Les pays de mission sont au cœur de cette recherche du bonheur. Dieu arrive, n’ayons pas peur, allons à sa rencontre ».
9:15:31 PM
Homélie de Benoît XVI lors de la prise de possession de sa Chaire au Latran
12:27:09 PM
Semaine québécoise des familles du 9 au 15 mai 2005

La SQF célèbre cette année son 10e anniversaire sous le thème «Culture en tête, famille en fête ». Pour souligner l’événement, Mgr Clément Fecteau , président du Comité du laïcat, a publié en lien avec la Table provinciale de la pastorale familiale du Québec un texte intitulé : Cultures familiales et culture de la famille.

Répertoire d'activités du 9 au 15 mai
10:45:19 AM
L'islam en question

Qu'apporte l'islam de nouveau par rapport au judaïsme et au christianisme ?... " Quiconque lit le Coran, en connaissant déjà bien l'Ancien et le Nouveau Testament, percevra clairement le processus de réduction dont la Révélation divine y est l'objet. Il est impossible de ne pas être frappé par l'incompréhension qui s'y manifeste de ce que Dieu a dit de Lui-même, d'abord dans l'Ancien Testament par les prophètes, ensuite de façon définitive dans le Nouveau Testament par son Fils. Toute cette richesse de l'auto-révélation de Dieu, qui constitue le patrimoine de l'Ancien et du Nouveau Testament, a été, en fait, laissée de côté dans l'islam". Jean-Paul II, Entrez dans l'espérance, Paris, Plon-Mame, 1994, p.152.

Une grande vérité retenue dans l'islam cependant (mais qui était connue et enseignée précédemment depuis des siècles par les juïfs et les chrétiens) est que : Tout homme de foi, et spécialement le fidèle de l'un des monothéismes, voit le monde et l'homme comme étant ce qu'ils sont seulement en rapport avec autre chose qu'eux-mêmes, avec une transcendance : Quelque chose, ou plutôt Quelqu'un qui les dépasse infiniment et absolument. En un sens, l'islam nourrit et favorise particulièrement ce sentiment que la vie dans et par le monde n'est pas une fin en soi, qui constituerait un tout clos et suffisant ; car l'islam insiste spécialement sur le caractère limité, ou même le caractère de néant du monde et de l'homme considérés en eux-mêmes, à l'état isolé. Le musulman, et en général le fidèle d'un monothéisme, sentent qu'il y a là un point d'une importance absolue. Ils flairent avec une particulière acuité tout ce qui va à l'encontre, et souvent, dans la mesure où cela leur est possible, ils le refusent avec intransigeance, élevant la netteté de leur rejet à la hauteur de l'infinité de l'enjeu.

Cependant : " Les intellectuels se réclamant de la confession musulmane répètent sans cesse que l'Islam est fraternité, paix et tolérance. Ils ont certainement raison, mais ils n'ont aucun soutien théorique qui permette d'appuyer la plupart de leurs affirmations. Les modérés veulent embellir l'image de leur religion mais ce qu'ils disent de l'Islam ne traduit qu'un souhait." Soheib Bencheikh, Marianne et le Prophète, Paris, Grasset et Fasquelle, 1998, p.146.

Message de Nahed Mahmoud Metwalli adressé de son exil en Hollande à tous les musulmans qui vivent dans les pays où le droit à la liberté de conscience est respecté

Personnellement je crois fondamentalement que chaque décision, que chaque personne prend, à chaque instant sur cette terre, se situe à la très fine pointe, de cet endroit de partage des eaux, de notre âme et intelligence humaine, qui toujours librement peut choisir l'amour de soi porté jusqu'au mépris des autres et de Dieu, ou faire le choix l'amour des autres et de Dieu porté jusqu'au mépris de soi. Rien d'autre n'a d'importance en réalité que ces choix personnels à cette ligne de partage des eaux de nos âmes... qui ont pour conséquence directe toute la joie, la paix, le partage que nous vivons et auxquels nous aspirons de toute notre âme; ou l'injustice, le mépris, la fausseté, la guerre que nous déplorons.

Pour un catholique la plénitude de la présence de Dieu sur terre se trouve dans l'Eucharistie. "Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle" Jn 6, 51-54. Toute la révélation s'y accomplit.
9:12:19 AM