Lundi le 8 mai 2006
Julienne de Norwich, recluse anglaise (1342-1416) qui a reçu le 8 Mai 1373, 16 visions de Notre-Seigneur; "Révélations de l'Amour divin" éditions Téqui. (RS), par Raymond Beaugrand-Champagne

La Trinité est Dieu et Dieu est la Trinité

Dieu est notre Mère

"Cette petite chose créée, j'aurais cru qu'elle allait s'évanouir en néant, tant elle était infime. Il nous faut avoir cette connaissance: si nous voulons aimer et posséder l'Incréé, il nous faut être détaché de tout le créé. Voilà pourquoi nous sommes de coeur et d'âme, mal à l'aise. Nous cherchons à nous reposer dans des choses infimes, qui ne peuvent nous donner aucun repos. Nous ne parvenons pas à connaître notre Dieu, qui est tout-puissant, tout-sage, tout-bon. Il est le vrai Repos. Il veut que nous le connaissions. C'est son plaisir que nous reposions en lui. Tout ce qui est en dessous de lui ne peut nous suffire. Voilà pourquoi nulle âme n'est en repos, si elle ne se vide de la totalité du créé. Quand elle s'est volontairement anéantie par amour pour posséder Celui qui est Tout, elle a alors capacité pour recevoir le repos spirituel."

"Si je me regarde en tant qu'individu, je suis vraiment un rien, mais si je regarde l'ensemble des hommes, je suis, je l'espère, en union de charité avec tous mes semblables dans le Christ. En cette union réside la vie de toute l'humanité qui sera sauvée.."

"Je le vois, Dieu est tout ce qui est bon. Dieu a créé tout ce qui existe, Dieu aime tout ce qu'il a créé. Celui qui aime ses semblables dans le Christ aime tout ce qui est. Dans l'humanité qui sera sauvée, tout est inclus, je veux dire tout le créé et le créateur de tout. Car en l'homme est Dieu, et Dieu est en tout. Qui aime ainsi aime donc tout."

"En toute âme qui sera sauvée, il y a une volonté bonne qui n'a jamais consenti au péché, et n'y consentira jamais"

"Et ainsi toute honte sera changée en gloire et en joie. Car en sa courtoisie, Notre Seigneur ne veut pas que ses serviteurs désespèrent par suite de leurs chutes fréquentes et pitoyables. Semblables chutes ne l'empêchent pas de nous aimer. Sa paix et son amour sont toujours en nous. Ils vivent et opèrent en nous, même si nous ne sommes pas toujours dans la paix et dans l'amour. Il veut que nous le sachions: il est le fondement de toute notre vie d'amour et, plus encore, il est notre gardien d'éternité. Avec puissance, il nous défend contre tous les ennemis qui s'acharnent furieusement sur nous. De lui, nous avons d'autant plus besoin qu'à eux nous donnons prise par nos chutes"

"Il (le Christ) veut qu'à son exemple nous soyons pleins d'amour infini envers nous-même et envers nos semblables dans le Christ. Son amour pour nous n'est pas brisé par notre péché; de même, il veut que ne soit pas brisé notre amour pour nous-même et pour nos semblables dans le Christ. Il attend de nous que, détestant le péché tout nûment, nous aimions l'âme infiniment, comme Dieu l'aime."

"Dieu nous juge selon notre être substantiel naturel, qu'il garde toujours en lui, sain et sauf, éternellement. Sa justice parfaite prononce ce jugement. L'homme, lui , juge d'après sa sensualité ondoyante qui lui fait voir tantôt d'une manière, tantôt d'une autre, d'après un moi fragmentaire n'appréhendant que des apparences extérieures. Aussi ce jugement est-il confus: parfois bienveillant et ouvert, parfois rigide et sévère. Et tant qu'il est bienveillant et ouvert, il est en harmonie avec la justice parfaite de Dieu. En tant qu'il est rigide et sévère, notre bon Seigneur Jésus le réforme, dans sa miséricorde et sa grâce, par sa bienheureuse passion."

"Durant le temps de notre existence, nous connaissons un singulier mélange de hauts et de bas. Nous avons en nous notre Seigneur Jésus Christ ressuscité, et nous avons en nous la misère et le mal d'Adam le déchu."

"Il convient que nous ayons une triple connaissance de Dieu: la première, c'est de connaître notre Seigneur Dieu. La deuxième, de nous connaître nous-même; ce que nous sommes en lui par nature, et par grâce. La troisième, de connaitre humblement l'état de notre moi, par rapport au péché et à notre faiblesse"

"Je m'émerveillai hautement. Malgré la simplicité de notre vie et notre aveuglement ici-bas, Notre Seigneur en sa courtoisie nous regarde sans cesse, durant ce travail, avec joie. Le plus grand plaisir que nous puissions lui faire, c'est d'en être sagement et vraiment convaincu et de nous en réjouir avec lui et en lui. Car, en vérité, de même que nous serons toujours dans la béatitude de Dieu, le louant et le remerciant, de même, nous sommes depuis toujours dans sa prévoyance : en son dessein éternel, il nous a aimés et connus avant l'origine des temps. Ce fut avec cet amour sans commencement qu'il nous créa. C'est par ce même amour qu'il nous garde: il ne souffre jamais que nous soyons blessés au point de perdre notre béatitude. C'est pourquoi, au temps du jugement, quand nous serons tous élevés jusqu'au ciel, nous verrons en Dieu, en toute vérité, les secrets qui maintenant nous sont clos. Nul alors ne sera tenté de dire : "Seigneur, s'il en avait été autrement, cela eût été mieux". Nous dirons tous d'une seule voix : "Seigneur, béni sois-tu! car il en est ainsi: tout est bien. Nous voyons en vérité que tout est accompli selon l'ordre que tu as voulu avant le commencement de toutes choses"

9:27:29 AM
Je suis la porte des brebis
9:20:04 AM
Lectionnaire : - Au moment où je prenais la parole, l'Esprit Saint s'empara de ceux qui étaient là, comme il l'avait fait au commencement pour nous. Alors je me suis rappelé la parole que le Seigneur avait dite : 'Jean a baptisé avec de l'eau, mais vous, c'est dans l'Esprit Saint que vous serez baptisés.' S'ils ont reçu de Dieu le même don que nous, en croyant au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour empêcher l'action de Dieu ? » En entendant ces paroles, ils se calmèrent et ils rendirent gloire à Dieu, en disant : « Voici que les païens eux-mêmes ont reçu de Dieu la conversion qui fait entrer dans la vie. » - Comme un cerf altéré cherche l'eau vive, ainsi mon âme te cherche toi, mon Dieu. Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ; quand pourrai-je m'avancer, paraître face à Dieu ? Je n'ai d'autre pain que mes larmes, le jour, la nuit, moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? » Je me souviens, et mon âme déborde : en ce temps-là, je franchissais les portails ! Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête, parmi les cris de joie et les actions de grâce. Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu ! - Moi, je suis la porte. Si quelqu'un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra aller et venir, et il trouvera un pâturage
9:19:00 AM
Journée presbytérale à Montréal le 29 mars
8:35:26 AM
400e anniversaire de Jeanne Mance cofondatrice de Montréal
8:33:13 AM