Mardi le 12 septembre 2006
Si l’on oublie le caractère rationnel de la religion, autrement dit si l’on pousse la religion en dehors de l’espace de la science, « c’est l’homme lui-même qui subit une amputation ». Il s’agit « d’une pathologie de notre société actuelle », « une pathologie qui menace la religion et la raison, et qui apparaît lorsque la raison en vient à être réduite à tel point que les questions de la religion et de l’ethos ne la regardent plus ».
9:05:57 PM
Mariage entre conjoints de même sexe Le cardinal Ouellet se range derrière Benoît XVI - Le cardinal Marc Ouellet, primat de l'Église catholique canadienne, se range derrière le pape Benoît XVI qui condamne le mariage entre conjoints de même sexe. L'archevêque de Québec a réaffirmé qu'aux yeux de l'Église, le mariage est exclusivement possible entre un homme et une femme lors de son passage au Catholic Pastoral Center d'Edmonton la semaine dernière. Cette déclaration fait suite aux propos tenus par le pape Benoît XVI devant sept évêques canadiens, dans lesquels il affirmait que les dirigeants canadiens ignoraient les valeurs de leur religion en se soumettant «aux tendances sociales éphémères et aux fausses revendications issues des sondages». - Politiciens interpellés - Mgr Ouellet est d'accord avec ces déclarations et demande aux politiciens de prendre des décisions sur la base de leurs convictions. «C'est important de prendre des décisions basées sur ses principes personnels. La confiance doit jouer un rôle quand les politiciens sont invités à voter selon leur conscience», dit le cardinal. - Séparation Église-État - Les critiques du pape ont rouvert le débat concernant la séparation de l'Église et de l'État au Canada. «Ces commentaires présupposent que toute la société canadienne est chrétienne et que nous avons tous la même vision de Dieu», dit Kathy Da Silva, une professeure homosexuelle d'Edmonton. «Je trouve complètement inapproprié pour un homme qui a mené une vie de célibat de commenter la sexualité des autres et de définir le mariage comme il l'entend», poursuit-elle.

NDLR : L'utilisation du mot mariage a toujours désigné l'union exclusive d'un homme et d'une femme, c'est une réalité objective, historique, universelle, de raison, et de sémantique. Mme Da Sylva est "inappropriée" (et ceux et celles qui pensent comme elle ou qui promeuvent ces idées, que ce soient des journalistes, des politiciens, ou des professeurs) en définissant ce mariage plutôt comme elle l'entendrait, et pour reprendre ses mots, de "commenter la sexualité des autres", en contradiction à toute l'humanité dont elle fait partie, et qui a sa source unique, constante et inaltérable de chaque individu et génération dans l'union toujours indéfectiblement exclusive d'un homme et d'une femme, qu'on a nommé mariage et dont les personnes de même sexe ne pourront jamais se prévaloir même en étirant la sémantique parce que leur sexualité identique est incompatible à l'essence même du mystère et de cette réalité physique objective de la complémentarité, de la fécondité, de la génération, de la famille qui constitue la seule source de la société humaine. Pourquoi les personnes homosexuelles se défendraient-elles en attaquant les religions alors que la donnée est objective au delà de toute religion. La religion catholique par exemple s'appuie sur la révélation, mais en même temps sur la raison. L'exclusivité de l'union d'un homme et d'une femme pour définir le mariage est basé sur la raison objective, on ne peut changer cette réalité, c'est ce que disent le cardinal Ouellet et le Pape Benoît XVI, comment alors les contredire ?...
3:07:54 PM
Benoît XVI fustige les "guerres saintes" et prône le dialogue [Reuters] Benoît XVI, au quatrième jour de sa visite en Bavière, a invité les musulmans à s'engager dans un dialogue des cultures fondé sur le rejet de la "guerre sainte" et de la violence. Lors d'une conférence à l'université de Ratisbonne, où il a enseigné la théologie de 1969 à 1977, le pape a souligné que le christianisme était indissociable de la raison et a condamné ceux qui veulent propager leur foi par l'épée. Il s'est gardé de toute critique directe de l'islam lors de cette intervention mêlant références à l'Ancien Testament, à la pensée grecque, à la Réforme et à l'athéisme moderne. Il a notamment cité l'empereur byzantin Manuel II Paléologue qui, au XIVe siècle, accusait Mahomet d'avoir semé le Mal et l'inhumanité pour avoir prôné la diffusion de son enseignement par les armes. "La violence est incompatible avec la nature de Dieu et avec la nature de l'âme", a souligné le souverain pontife, qui a utilisé les termes de "djihad" et de "guerre sainte". A la fin de sa conférence, Benoît XVI a encore cité l'ancien empereur de Byzance, selon lequel propager sa foi par la violence est contraire à la raison (logos, en grec) et à la nature divine. "C'est à ce grand logos, à cette largeur de vue, que nous invitons nos partenaires dans le dialogue des cultures", a lancé le pape. Son porte-parole, le père Federico Lombardi, a précisé que le souverain pontife avait cité Manuel II uniquement pour illustrer son propos, non pour condamner l'islam dans son ensemble comme une religion violente. "C'est juste un exemple, nous savons que dans l'islam se retrouvent plusieurs attitudes, violentes et non violentes", a-t-il dit.
1:46:27 PM