Mardi le 9 janvier 2007
Le diaconat permanent au Québec. Avancées, hésitations, prospectives. Cet ouvrage du Comité des ministères de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec vient de paraître chez Fides.

Établi depuis plus de trente-cinq ans au Québec, le diaconat permanent reste assez largement méconnu. Il était devenu opportun d'identifier quelques-uns des traits de ce ministère et d'apporter quelques précisions sur son avenir. Quelle est la place et le rôle du diaconat permanent dans l'Église? Dans quelle direction devrait-il évoluer pour être toujours mieux adapté à la vie et aux besoins des diocèses du Québec? L'ouvrage comprend trois parties : Le développement du diaconat depuis le concile Vatican II, le diaconat dans la mission de l'Église et l'exercice concret du diaconat permanent dans l'Église au Québec.

La traduction anglaise sera disponible dans quelques semaines.


Coordonnées :
Comité des ministères de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec,
Le diaconat permanent au Québec, Avancées, hésitations, prospectives,
(L'Église aux quatre vents), Montréal, Fides, 2006, 50 pages. Coût 12,95 $
En librairie dans la semaine du 22 janvier.
5:19:28 PM
Trois parents pour un enfant? Il est temps de s’arrêter pour réfléchir - La décision de la Cour d’appel de l’Ontario, rendue le 2 janvier 2007 et reconnaissant trois parents à un seul et même enfant devrait être une sonnette d’alarme pour les gouvernements fédéral et provinciaux du Canada. Il faut ralentir le rythme accéléré des métamorphoses que nous imposons à nos institutions sociales les plus fondamentales. Il est urgent pour les Canadiennes et Canadiens de faire une pause pour réfléchir, pour étudier et pour débattre des chemins où nous entraînent les normes changeantes que nous nous donnons par rapport au mariage et à la famille. La maternité et la paternité sont des réalités naturelles fondées sur des faits biologiques qu’aucun tribunal ni aucun gouvernement ne peut redéfinir. Génétiquement parlant, tout enfant naît d’une mère et d’un père; dans toute la mesure du possible, il faut respecter son droit et son besoin d’être élevé par ses parents biologiques. Lorsque cela s’avère impossible, l’adoption constitue une alternative louable et importante qui sert le meilleur intérêt de l’enfant. Les nouveaux désirs des adultes ne changent rien aux besoins des enfants. La recherche continue de démontrer que l’environnement le plus favorable au développement de l’enfant est celui d’une famille au sein de laquelle il est élevé par ses propres père et mère. Il y a tout lieu de s’inquiéter lorsqu’une société choisit intentionnellement de s’éloigner de ce modèle. Nous ne connaissons pas encore l’impact que peuvent avoir trois parents légaux ou plus sur l’enfant; notre expérience avec le divorce et ses effets malheureux sur les enfants nous invite toutefois à la prudence. Nous ne pouvons qu’imaginer les vastes conséquences qui pourraient découler d’une redéfinition radicale de la maternité, de la paternité et de la famille. Les enfants sont l’avenir du Canada. Nous leur devons de prendre des décisions responsables, longuement mûries, concernant la structure de la famille, puisqu’elle affecte profondément leur développement et leur bien-être. Les enfants sont vulnérables et doivent être protégés plutôt que soumis à une nouvelle expérience sociale. Au lieu de laisser aux tribunaux le soin de définir des politiques sociales, les gouvernements doivent s’assurer que leurs lois continuent de promouvoir le modèle naturel de la famille nucléaire. Les Canadiennes et Canadiens ont besoin d’une commission publique capable d’évaluer l’impact de la redéfinition de la maternité, de la paternité et de la famille sur les enfants et sur la société elle-même. Nous invitons tous les citoyens canadiens à participer à un dialogue social approfondi sur ces questions.
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