Lundi le 27 août 2007
Sainte Monique (387) et Saint Augustin (430), la mère et le fils docteur de l'église. (RS), par Raymond Beaugrand-Champagne
4:56:49 PM
Le Christ nous appelle à voir la lumière sur nous-même - Averti par mes lectures à faire un retour sur moi-même, je suis entré dans le fond de mon coeur, sous ta conduite. Je l’ai pu parce que tu t’es fait mon soutien. J'y suis entré, et j’ai vu, de je ne sais quel oeil, plus haut que ma pensée, une lumière immuable. Ce n'était pas la lumière ordinaire que perçoivent les yeux du corps, ni une lumière du même genre mais plus puissante, plus éclatante, remplissant tout de son immensité. Non, ce n'était pas cela, mais une lumière différente, très différente de tout cela. Elle n'était pas non plus au-dessus de ma pensée comme l'huile surnage au-dessus de l'eau, ni comme le ciel s'étend au-dessus de la terre. Elle était au-dessus parce que c’est elle-même qui m'a fait ; et moi au-dessous, parce que je suis son ouvrage. Pour la connaître, il faut connaître la vérité ; et celui qui la connaît, connaît l'éternité ; c'est la charité qui la connaît. O éternelle vérité, vraie charité, chère éternité ! Tu es mon Dieu, et je soupire après toi jour et nuit. Quand j’ai commencé à te connaître, tu m’as élevé vers toi pour me montrer que j'avais encore bien des choses à comprendre et combien j'en étais encore incapable. Tu m'as fait voir la faiblesse de mes regards, en lançant sur moi ta splendeur, et j'ai frémi d'amour et d'effroi. J’ai découvert que j’étais loin de toi, dans la région de la dissemblance, et ta voix me venait, comme des hauteurs : « Je suis le pain des grands ; grandis, et tu me mangeras. Et ce n'est pas toi qui me changeras en toi, comme cela se passe pour la nourriture de ta chair ; mais toi, tu seras changé en moi ».
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Confessions, VII, 10
4:55:00 PM
SAINTE MONIQUE Mère de Saint Augustin (332-388) A l'heure où sont trop oubliés les devoirs de la jeune fille, de l'épouse et de la mère chrétiennes, il est utile de rappeler les vertus de cette admirable femme. Ce que nous en savons nous vient de la meilleure des sources, son fils Augustin. Monique naquit à Tagaste, en Afrique, l'an 332. Grâce aux soins de parents chrétiens, elle eut une enfance pure et pieuse, sous la surveillance sévère d'une vieille et dévouée servante. Encore toute petite, elle aimait aller à l'église pour y prier, elle cherchait la solitude et le recueillement; parfois elle se levait même la nuit et récitait des prières. Son coeur s'ouvrait à l'amour des pauvres et des malades, elle les visitait, les soignait et leur portait les restes de la table de famille; elle lavait les pieds aux pauvres et aux voyageurs. Toute sa personne reflétait la modestie, la douceur et la paix. A toutes ces grâces et à toutes ces vertus, on aurait pu prévoir que Dieu la réservait à de grandes choses. Dieu, qui a ses vues mystérieuses, permit cependant qu'elle fût donnée en mariage, à l'âge de vingt-deux ans, à un jeune homme de noble famille, mais païen, violent, brutal et libertin, presque deux fois plus âgé qu'elle, et dont elle eut beaucoup à souffrir, ainsi que de sa belle-mère. Dans cette situation difficile, Monique fut un modèle de patience et de douceur; sans se plaindre jamais, elle versait en secret les larmes amères où se trempait sa vertu. C'est par ces beaux exemples qu'elle conquit le coeur de Patrice, son époux, et lui obtint une mort chrétienne, c'est ainsi qu'elle mérita aussi de devenir la mère du grand saint Augustin. Monique, restée veuve, prit un nouvel essor vers Dieu. Vingt ans elle pria sur les débordements d'Augustin, sans perdre courage et espoir. Un évêque d'Afrique, témoin de sa douleur, lui avait dit: "Courage, il est impossible que le fils de tant de larmes périsse!" Dieu, en effet, la récompensa même au-delà de ses désirs, en faisant d'Augustin, par un miracle de grâce, l'une des plus grandes lumières de l'Église et l'un de ses plus grands Saints. Monique, après avoir suivi Augustin en Italie, tomba malade à Ostie, au moment de s'embarquer pour l'Afrique, et mourut à l'âge de cinquante-six ans. Augustin pleura longtemps cette mère de son corps et de son âme. Le corps de sainte Monique a été transporté à Rome dans l'église de Saint-Augustin, en 1430. Cette femme illustre a été choisie comme patronne des mères chrétiennes. Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
4:52:08 PM
Lectionnaire

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens 1,1-5.8-10.

Nous, Paul, Silvain et Timothée, nous nous adressons à vous, l'Église de Thessalonique qui est en Dieu le Père et en Jésus Christ le Seigneur. Que la grâce et la paix soient avec vous.
A tout instant, nous rendons grâce à Dieu à cause de vous tous, en faisant mention de vous dans nos prières.
Sans cesse, nous nous souvenons que votre foi est active, que votre charité se donne de la peine, que votre espérance tient bon en notre Seigneur Jésus Christ, en présence de Dieu notre Père.
Nous le savons, frères bien-aimés de Dieu, vous avez été choisis par lui.
En effet, notre annonce de l'Évangile chez vous n'a pas été simple parole, mais puissance, action de l'Esprit Saint, certitude absolue : vous savez comment nous nous sommes comportés chez vous pour votre bien.
Et ce n'est pas seulement en Macédoine et dans toute la Grèce qu'à partir de chez vous la parole du Seigneur a retenti, mais la nouvelle de votre foi en Dieu s'est si bien répandue partout que nous n'avons plus rien à en dire.
En effet, quand les gens parlent de nous, ils racontent l'accueil que vous nous avez fait ; ils disent comment vous vous êtes convertis à Dieu en vous détournant des idoles, afin de servir le Dieu vivant et véritable,
et afin d'attendre des cieux son Fils qu'il a ressuscité d'entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient.


Psaume 149(148),1-6.9.

Alléluia ! Chantez au Seigneur un chant nouveau, louez-le dans l'assemblée de ses fidèles !
En Israël, joie pour son créateur ; dans Sion, allégresse pour son Roi !
Dansez à la louange de son nom, jouez pour lui, tambourins et cithares !
Car le Seigneur aime son peuple, il donne aux humbles l'éclat de la victoire.
Que les fidèles exultent, glorieux, criant leur joie à l'heure du triomphe.
Qu'ils proclament les éloges de Dieu, tenant en main l'épée à deux tranchants.
leurs appliquer la sentence écrite, c'est la fierté de ses fidèles. Alléluia !


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 23,13-22.

Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le Royaume des cieux devant les hommes ; vous-mêmes n'y entrez pas, et ceux qui essayent d'y entrer, vous ne leur permettez pas d'entrer !

Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand vous y avez réussi, vous en faites un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !
Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : 'Si l'on fait un serment par le Temple, il est nul ; mais si l'on fait un serment par l'or du Temple, on doit s'en acquitter.'
Insensés et aveugles ! Qu'est-ce qui est le plus important : l'or ? ou bien le Temple par lequel cet or devient sacré ?
Vous dites encore : 'Si l'on fait un serment par l'autel, il est nul ; mais si l'on fait un serment par l'offrande posée sur l'autel, on doit s'en acquitter.'
Aveugles ! Qu'est-ce qui est le plus important : l'offrande ? ou bien l'autel par lequel cette offrande devient sacrée ?
Celui qui fait un serment par l'autel fait donc un serment par l'autel et par tout ce qui est posé dessus ;
et celui qui fait un serment par le Temple fait un serment par le Temple et par Celui qui l'habite ;
et celui qui fait un serment par le ciel fait un serment par le trône divin et par Celui qui siège sur ce trône.

4:49:52 PM
J’avance comme un âne…
4:48:25 PM
Collège cardinalice : Benoît XVI pourrait convoquer un consistoire Rumeurs pour novembre ROME, Lundi 27 août 2007 (ZENIT.org) – Avec le départ du cardinal Gagnon, le collège cardinalice compte 181 membres dont 105 électeurs et 76 non électeurs, de plus de 80 ans : un consistoire pourrait être convoqué par Benoît XVI pour la création de nouveaux cardinaux. Le « plafond » prévu pour le nombre des cardinaux électeurs étant de 120, Benoît XVI pourrait en effet envisager de convoquer un consistoire pour la création d’au moins 15 nouveaux cardinaux, probablement plus compte tenu des prochains anniversaires de cardinaux qui approchent des 80 ans, notamment le Doyen du collège cardinalice et ancien secrétaire d’Etat, le cardinal Angelo Sodano et le cardinal Edmund Casimir Szoka. Selon des rumeurs parues dans la presse italienne, ce consistoire pourrait être annoncé en octobre et se tenir au Vatican en novembre. Ce serait le deuxième consistoire du pontificat de Benoît XVI, après le consistoire du vendredi 24 mars 2006, à l’occasion de la fête de l’Annonciation. Le pape avait présidé place Saint-Pierre le premier consistoire ordinaire et public de son pontificat pour la création de 15 nouveaux cardinaux de quatre continents et 19 pays (cf. Zenit du 23 mars 2006). Parmi les archevêques de sièges cardinalices susceptibles de recevoir la barrette de cardinal figurent notamment les archevêques de Paris, Mgr André Vingt-Trois, de Varsovie, Mgr Kazimierz Nycz, de Gênes, Mgr Angelo Bagnasco, que le pape a nommé président de la conférence épiscopale italienne, de Sao Paulo, Mgr Odilo Scherer et de Washington DC, Mgr Donald William Wuerl. Parmi les postes cardinalices au Vatican se trouvent celui de Mgr Leonardo Sandri, préfet de la congrégation pour les Églises Orientales, ou celui de Mgr Stanislas Rylko, président du conseil pontifical pour les Laïcs. En outre, le pape pourrait élever à la dignité cardinalice des évêques ou prêtres de plus de 80 ans.
4:46:41 PM
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Décès du Cardinal Édouard Gagnon - Le 25 août 2007 à Montréal, M. le cardinal Édouard Gagnon, P.S.S., président émérite du Conseil pontifical pour les Congrès eucharistiques et évêque émérite de Saint-Paul, en Alberta, est décédé à l'âge de 89 ans. Né le 15 janvier 1918, à Port-Daniel, au Québec, il avait été ordonné prêtre de Saint-Sulpice (Sulpiciens) le 15 août 1940. Le 19 février 1969, le pape Paul VI le nommait évêque du diocèse de Saint-Paul. Trois ans plus tard, le Saint-Père acceptait sa démission comme évêque de Saint-Paul et lui confiait de nouvelles tâches au sein de la Curie romaine. Au Saint-Siège, il occupera d'ailleurs différents postes, assurant entre autres la présidence du Conseil pontifical pour la famille et plus récemment celle du Conseil pontifical pour les Congrès eucharistiques et ce, pendant de nombreuses années. Le pape Jean-Paul II l'avait créé cardinal en 1985. Les informations concernant les funérailles du Cardinal Édouard Gagnon seront rendues publiques sous peu.

Canada : Hommage de Benoît XVI au défunt cardinal Gagnon P.S.S. « Compétence » et « dévouement » au service de la formation des prêtres ROME, Lundi 27 août 2007 (ZENIT.org) Benoît XVI a rendu hommage à la « compétence » et au « dévouement » du cardinal Gagnon, canadien, en particulier son souci de la formation des futurs prêtres. Le cardinal Edouard Gagnon, P.S.S., est décédé dans la nuit de samedi 25 à dimanche 26 août à l'âge de 89 ans. Chevalier de l'Ordre patriarcal de la Sainte Croix de Jérusalem et prêtre de Saint-Sulpice, le cardinal Gagnon s'est éteint au séminaire Saint-Sulpice de Montréal. Il était né en 1918 à Port-Daniel. Entré dans la compagnie de Saint-Sulpice et ordonné prêtre, il a été professeur de théologie de 1945 à 1954. Il a participé au concile Vatican II en tant qu'expert. Il a également été Provincial des Sulpiciens pour le Canada, le Japon et l'Amérique latine. Au lendemain du concile, il a été nommé par Paul VI évêque de Saint-Paul en Alberta (1969-1972), puis il a été appelé à Rome pour être recteur du collège pontifical canadien et ensuite président du Comité pour la Famille, créé par Paul VI en 1973, et qui deviendra en 1981 le conseil pontifical pour la Famille. « Créé » cardinal en 1985 par Jean-Paul II, il est resté président du conseil pontifical pour la Famille jusqu'en 1990. Il était aussi président émérite du comité pontifical pour les congrès eucharistiques internationaux, et il disparaît au moment où le Canada se prépare à accueillir le congrès eucharistique international de Québec en 2008. Dans un télégramme au cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal, le pape Benoît XVI exprime sa « peine » à la nouvelle du décès du cardinal Gagnon. Il dit « s'associer à la prière de l'Eglise du Canada, à la famille du défunt et à toutes les personnes touchées par ce deuil ». Il « confie au Christ ressuscité ce fidèle serviteur de l'Eglise qui, avec compétence et dévouement, a notamment consacré son ministère à la formation des prêtres, avant de se dévouer généreusement, pendant de longues années, au service du Saint-Siège ». Benoît XVI a également adressé un télégramme de condoléances au R.P. Lawrence B. Terrien, supérieur général de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice, à Paris. Le pape y souligne également combien le cardinal Gagnon s'est consacré « avec zèle à la formation des prêtres ainsi qu'aux ministères confiés par le Siège apostolique ». Le pape accorde sa bénédiction apostolique à tous les Sulpiciens confrères du défunt cardinal Gagnon.
3:57:08 PM