Mardi le 13 novembre 2007
" Celui qui a peur de montrer qui il est, avec sa pauvreté et ses faiblesses aura toujours peur des autres. " Jean Vanier
7:30:52 PM
When the Church inquires into a person's life with the view of proclaiming him/her a saint, evidence of heroic virtue is required. Benedict XIV thus describes this kind of virtue: "In order to be heroic, a Christian virtue must enable its owner to perform virtuous actions with uncommon promptitude, ease, and pleasure, from supernatural motives and without human reasoning, with self-abnegation and full control over ones natural inclinations." A heroic virtue, then, is a habit of good conduct that has become a second nature, a new motive power stronger than all corresponding inborn inclinations, capable of rendering easy a series of acts each of which, for the ordinary person, would be beset with very great, if not insurmountable, difficulties. Such a degree of virtue belongs only to souls already purified from all attachment to things worldly, and solidly anchored in the love of God.

"To keep ones minds intent always on God”: to put it mildly, the Founder’s aspiration is more than difficult as anyone who tries to put it into practice for even a short time becomes only too well aware. Despite our best resolve, a jumble of other thoughts and concerns jostle aside all thoughts about God and we return to our usual unreflecting way of life, reacting to events in an instinctive fashion and judging according to human standards and criteria. However, at some time or other, all of us have met people who seemed to be able to accomplish this extraordinary ‘feat’ of being at the same time both intent on God and particularly present to others. There was no contradiction or discontinuity in their lives, becoming ‘pious’ or ‘religious’ when such was expected of them and then reverting to being ‘sensible’ in all other things. Everything and everyone were seen ‘sub specie aeternitatis’ (in the light of eternity). The Founder was such a person and whilst we have divided, for convenience sake, his many letters into the ‘ascetical’ and ‘general’ category, the latter still carry the mark of his deep spirituality. In computer language, it could be said that the ‘God programme’ was always running in the background of his personality and make-up, constantly monitoring and influencing his thinking and speech and coming easily and effortlessly to the foreground as the occasion demanded.
7:00:40 PM
Il n'y a qu'une seule façon d'éliminer la fumée secondaire à l'intérieur, c'est d'en éliminer la source.
3:22:56 PM
Antonio Rosmini : un prêtre philosophe sur les autels - Il sera béatifié le 18 novembre prochain.

Sur son lit de mort, Rosmini expira en laissant trois consignes à ses amis : « Adorare, tacere, gaudere — adorer, se taire, se réjouir. » Ce furent ses trois derniers mots.

Centre français d'études rosminiennes
10:46:41 AM
le légal en effet n’est pas forcément moral
10:23:33 AM
La déesse Raison symbolise un homme qui prétend se substituer à Dieu et pouvoir créer une société parfaite...."Les individus qui forment un peuple ne peuvent pas se comprendre s'ils ne se parlent pas beaucoup; s'ils ne s'affrontent pas avec vigueur; si les erreurs ne sortent pas des esprits et si, s'étant pleinement manifestées, elles ne sont pas combattues sous toutes leurs formes". ..."Le perfectisme – c’est-à-dire ce système qui estime que la perfection est possible dans les choses humaines et qui sacrifie les biens présents à la perfection future que l’on envisage – est un effet de l’ignorance. Le perfectisme est un préjugé présomptueux selon lequel on juge trop favorablement la nature de l’homme, en se basant sur une pure hypothèse, sur un postulat inadmissible et avec un manque total de réflexion sur les limites naturelles des choses". ...Le perfectisme ignore le grand principe de la limitation des choses; il ne se rend pas compte que la société n’est pas composée d’"anges confirmés dans la grâce", mais plutôt d’"hommes faillibles". Il oublie que tout gouvernement "est composé de personnes qui, étant des hommes, sont toutes faillibles". Le perfectiste ne fait pas usage de sa raison, il en abuse. Les plus intoxiqués par l’idée néfaste du perfectisme sont les utopistes. Promettant le paradis sur terre, ces "prophètes du bonheur démesuré", mettent tout en œuvre pour construire de très respectables enfers pour leurs semblables. L'utopie – affirme l'abbé Rosmini – est le "tombeau de tout vrai libéralisme". "Loin de rendre les hommes heureux, elle creuse l’abîme de la misère; loin de les ennoblir, elle les rend ignobles comme les brutes; loin de les pacifier, elle introduit la guerre universelle, remplaçant le droit par le fait; loin de distribuer les richesses, elle les accumule; loin de modérer le pouvoir des gouvernements, elle le rend totalitaire; loin d’ouvrir à tous la concurrence sur tous les biens, elle détruit toute concurrence; loin de développer l’industrie, l’agriculture, l’art, le commerce, elle leur retire tous leurs stimulants, en empêchant la volonté privée ou le travail spontané; loin de pousser les esprits à de grandes inventions et les cœurs aux grandes vertus, elle comprime et écrase tout élan de l’âme, elle rend impossible toute noble initiative, toute magnanimité, tout héroïsme; et la vertu elle-même est exclue, la foi en la vertu elle-même est anéantie". Une précison: l'abbé Rosmini associe à son antiperfectisme une critique ferme de l’arrogance de cette pensée qui a célébré ses fastes dans les textes des Lumières avant de déchaîner les horreurs de la révolution française.
10:21:52 AM