Jeudi le 28 mai 2009
Abba Abraham va voir Abba Arès. Ils sont assis ensemble. Un frère arrive chez l'ancien ; il lui dit : " Dis-moi ce que je dois faire pour être sauvé". Abba Arès répond : " Va. Pendant toute cette année, mange seulement du pain et du sel, le soir. Puis reviens ici et je te parlerai". Le moine s'en va et il fait cela. A la fin de l'année, il revient chez Abba Arès. Abba Abraham est encore là, par hasard. L'ancien dit de nouveau au frère : " Va, jeûne encore toute cette année, un jour sur deux". Après le départ du frère, Abba Abraham dit à Abba Arès : "Tu conseilles à tous les frères une charge légère. Mais à celui-là tu imposes une charge lourde. Pourquoi donc ? " L'ancien lui répond : " Ma parole dépend de ce que les frères viennent chercher. Ce frère est un homme courageux. Il vient entendre une parole à cause de Dieu. Et il obéit avec joie. C'est pourquoi, moi aussi, je lui dis la parole de Dieu". Les Apophtegmes des pères du désert
6:11:59 AM
Prière de l'automobiliste
5:38:37 AM
« L’amour du travail », une vertu importante pour Théodore le Studite Catéchèse de Benoît XVI ROME, Mercredi 27 mai 2009 (ZENIT.org) - Pour saint Théodore le Studite, « l'amour du travail est une vertu aussi importante que l'obéissance et l'humilité », a fait observer Benoît XVI. Benoît XVI a évoqué, place Saint-Pierre, la figure de Saint Théodore le Studite (VIIIe s.) lors de l'audience générale de ce mercredi. Le pape a insisté sur la défense des icônes et la réforme monastique entreprise par le saint byzantin : « Saint Théodore le Studite, né en 759, fut un des grands réformateurs de la vie monastique byzantine et un défenseur des images sacrées durant la deuxième période de la crise iconoclaste, aux côtés du Patriarche de Constantinople Nicéphore », a-t-il expliqué. Le pape a précisé, à propos des images sacrées : « En effet, il avait compris que la question de la vénération des icônes mettait en cause la vérité même de l'Incarnation ». Et pour ce qui est de la vie des moines, saint Théodore évoquait comme « un nouveau baptême » : « En réformant la vie monastique, Théodore a voulu faire de chaque monastère une communauté bien organisée, un vrai « Corps du Christ ». Les moines ont pour engagement d'observer les devoirs chrétiens avec une grande rigueur. La profession religieuse est presque un « nouveau baptême », dont la vêture est le symbole ». A l'instar de saint Benoît, le réformateur oriental avait en grande estime le travail humain : « Pour Théodore, a ajouté le pape, l'amour du travail est une vertu aussi importante que l'obéissance et l'humilité. Il y voit un critère pour tester la qualité de la dévotion personnelle. Celui qui est fervent dans ses engagements matériels l'est aussi dans ses engagements spirituels. Il n'admettait pas que sous le prétexte de la prière et de la contemplation, le moine se dispense du travail, qui, en réalité, est le moyen pour trouver Dieu ». Benoît XVI a souligné la façon dont saint Théodore exerçait sa paternité spirituelle, et en quelque sorte aujourd'hui encore, puisque sa règle est toujours observée : « Théodore s'est comporté en véritable père spirituel de ses moines, se mettant à leur disposition pour les écouter et leur manifestant une véritable amitié spirituelle. La Règle, qui fut codifiée peu après sa mort, fut adaptée avec quelques modifications, sur le Mont Athos. Elle demeure d'une grande actualité. « A la suite de saint Théodore le Studite, n'ayez pas peur de vous laisser guider par l'Esprit Saint « hôte très doux de nos âmes » », a recommandé Benoît XVI aux francophones en cette neuvaine de préparation à la Pentecôte.

Viens, Esprit Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos,
dans la fièvre, la fraîcheur,
dans les pleurs, le réconfort.

Ô lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu'à l'intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine
il n'est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est
faussé.

À tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
donne la joie éternelle.

Veni Sancte Spiritus
attribué à Étienne Langton (1228)
archevêque de Cantorbery
chanté pour la fête de Pentecôte

4:23:52 AM