Vendredi le 16 septembre 2011
Centre Leunis - c'est le temps des inscriptions La foi au coeur de la vie.
7:13:19 AM
Dans la prière, tirez le nom d'un saint

Sainte Gertrude


(fêtée le 16 novembre)

« Je désire que mes amis intimes me suivent en cette conduite, en témoignant une plus grande affection à leurs ennemis qu'à leurs bienfaiteurs, parce qu'ils en retireront incomparablement plus de profit. »


(Jésus à la Sainte) Priez pour tes ennemis
7:09:17 AM
Lectionnaire Première lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 6,2c-12.
Et s'ils ont des maîtres croyants, qu'ils ne les méprisent pas, puisque ce sont des frères ; qu'ils les servent plutôt, étant alors les bienfaiteurs de croyants bien-aimés.
Si quelqu'un enseigne autre chose, et ne s'attache pas aux paroles solides, celles de notre Seigneur Jésus Christ, et à l'enseignement vraiment religieux,
un tel homme est plein de lui-même, il ne sait rien, c'est un malade de la discussion et des querelles de mots. Il ne sort de tout cela que rivalités, discordes, insultes, soupçons malveillants,
disputes interminables de gens à l'esprit corrompu, qui, coupés de la vérité, ne voient dans la religion qu'une source de profit.
Certes, il y a un grand profit dans la religion si l'on se contente de ce que l'on a.
De même que nous n'avons rien apporté dans ce monde, nous ne pourrons rien emporter.
Si nous avons de quoi manger et nous habiller, sachons nous en contenter.
Ceux qui veulent s'enrichir tombent dans le piège de la tentation ; ils se laissent prendre par une foule de désirs absurdes et dangereux, qui précipitent les gens dans la ruine et la perdition.
Car la racine de tous les maux, c'est l'amour de l'argent. Pour s'y être livrés, certains se sont égarés loin de la foi et se sont infligé à eux-mêmes des tourments sans nombre.
Mais toi, l'homme de Dieu, évite tout cela ; cherche à être juste et religieux, vis dans la foi et l'amour, la persévérance et la douceur.
Continue à bien te battre pour la foi, et tu obtiendras la vie éternelle ; c'est à elle que tu as été appelé, c'est pour elle que tu as été capable d'une si belle affirmation de ta foi devant de nombreux témoins.

Psaume 49(48),6-7.8-9.17-18.19-20.
Pourquoi craindre aux jours de malheur
ces fourbes qui me talonnent pour m'encercler,
ceux qui s'appuient sur leur fortune
et se vantent de leurs grandes richesses ?

Nul ne peut racheter son frère
ni payer à Dieu sa rançon :
aussi cher qu'il puisse payer,
toute vie doit finir.

Ne crains pas l'homme qui s'enrichit,
qui accroît le luxe de sa maison :
aux enfers il n'emporte rien ;
sa gloire ne descend pas avec lui.

De son vivant, il s'est béni lui-même :
« On t'applaudit car tout va bien pour toi ! »
Mais il rejoint la lignée de ses ancêtres
qui ne verront jamais plus la lumière.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 8,1-3.
Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l'accompagnaient,
ainsi que des femmes qu'il avait délivrées d'esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons),
Jeanne, femme de Kouza, l'intendant d'Hérode, Suzanne, et beaucoup d'autres, qui les aidaient de leurs ressources.


Commentaire du jour

Pape Benoît XVI
Audience générale du 14/02/07 (trad. © Libreria Editrice Vaticana)

« Les Douze l'accompagnaient ainsi que des femmes »

      Dans le milieu de l'Église primitive, la présence des femmes est bien loin d'être secondaire... Nous devons à saint Paul une ample documentation sur la dignité et sur le rôle ecclésial de la femme. Son point de départ est le principe fondamental selon lequel parmi les baptisés, non seulement « il n'y a ni juif ni païen, il n'y a ni esclave ni homme libre », mais également « il n'y a ni homme ni femme ». La raison est que « tous vous ne faites qu'un dans le Christ Jésus » (Ga 3,28), c'est-à-dire que tous sont unis par la même dignité fondamentale, même si c'est chacun avec des fonctions spécifiques (1Co 12,27s). L'apôtre admet comme quelque chose de normal que dans la communauté chrétienne, la femme puisse « prophétiser » (1Co 11,5), c'est-à-dire s'exprimer ouvertement sous l'inspiration de l'Esprit, pourvu que ce soit pour l'édification de la communauté et accompli avec dignité...

      Nous avons déjà rencontré la figure de Prisca ou Priscille, épouse d'Aquilas, qui dans deux cas, de manière surprenante, est mentionnée avant son mari (Ac 18,18; Rm 16,3) ; l'une et l'autre sont explicitement qualifiés par Paul comme ses « collaborateurs » (Rm 16,3)... Il faut aussi prendre en compte que la brève Lettre à Philémon est en réalité également adressée par Paul à une femme appelée Apphia (Phm 2)... Dans la communauté de Colosse, elle devait occuper une place importante ; en tout cas, elle est l'unique femme mentionnée par Paul parmi les destinataires de ses lettres. Ailleurs, il mentionne une certaine Phébée, qualifiée de diákonos de l'Église de Cencrées... (Rm 16,1-2). Bien que ce titre, à cette époque, n'ait pas encore de valeur ministérielle spécifique de type hiérarchique, il désigne un exercice authentique de responsabilité de la part de cette femme en faveur de cette communauté chrétienne... Dans la même lettre, Paul rappelle d'autres noms de femmes : une certaine Marie, puis Tryphène, Tryphose et la « très chère » Persis, et encore Julie (Rm 16,6.12a.12b.15)... Dans l'Église de Philippes se distinguèrent deux femmes appelées Évodie et Syntyché (Ph 4,2) : l'appel que Paul leur adresse laisse entendre que ces deux femmes assuraient une fonction importante au sein de cette communauté. En somme, l'histoire du christianisme aurait connu un développement bien différent s'il n'y avait pas eu l'apport généreux de nombreuses femmes.


7:02:57 AM
L'action symbolique

C'est un principe fondamental de la Légion que dans tout travail, on doit apporter le meilleur de ce qu'on peut donner. Qu'il soit simple ou difficile, ce travail doit être fait dans l'esprit de Marie.

Voici une autre raison, qui est importante. Au plan spirituel, il n'est pas question de déterminer jusqu'où doit aller l'effort. Quand on s'occupe d'une âme, à quel moment peut-on dire " assez" ? Évidemment, cela s'applique aussi, avec une force particulière aux tâches plus difficiles. Devant celles-ci, nous nous surprenons à exagérer la difficulté en brandissent le mot " impossible" . La plupart des " impossibles" ne sont pas du tout impossibles. Peu de choses sont impossibles à la diligence et au doigté. Mais nous nous imaginons qu'elles sont impossibles et alors par notre attitude nous les rendons telles.

Certes, il faut admettre que parfois nous devons faire face à des tâches qui sont réellement impossibles, c'est-à-dire au-delà de l'effort humain. Évidemment, si nous sommes laissés à nos propres moyens, nous nous abstiendrons de ce que nous regarderions comme une action inutile dans ces cas d'impossibilité imaginée ou réelle. Cela pourrait signifier que nous laisserions intouchées les trois quarts de ces tâches les plus importantes qui attendent d'être accomplies -- ce qui réduirait à un semblant de combat la vaste et aventureuse campagne chrétienne. Ainsi la formule de la Légion exige-t-elle l'effort en toutes les circonstances et à tout prix -- l'effort comme principe premier. À la fois aux plans naturel et surnaturel, la répudiation de l'impossibilité est la clé du possible. Cette attitude à elle seule peut résoudre les problèmes. Elle peut aller plus loin, car c'est prêter l'oreille au cri de l'Évangile qu'avec Dieu rien n'est impossible. C'est la réponse croyante à l'appel de Notre Seigneur lui-même pour une foi capable de précipiter les montagnes dans la mer.

Il serait d'ailleurs purement utopique de faire des projets de conquête spirituelle sans en même temps affermir son esprit dans cette indomptable attitude.

Dans cet ordre d'idées, la préoccupation première de la Légion est de fortifier l'esprit de ses membres.

" Toute impossibilité est divisible en trente-neuf pas, dont chacun est possible" -- déclare un axiome légionnaire d'apparence paradoxale. Cependant cette idée est suprêmement sensée. Elle forme la base de la réalisation d'un projet. Elle résume la philosophie du succès. Car si l'esprit est paralysé par la contemplation de l'impossible apparent, le corps se détendra par sympathie dans l'inactivité. Dans de telles circonstances, chaque difficulté est purement une impossibilité. Quand donc se présente une telle tâche -- dit le sage axiome -- divisez-là; divisez et conquérez. Vous ne pouvez atteindre d'un seul bond le dernier étage d'une maison; mais vous pouvez vous y rendre par l'escalier -- une marche à la fois. De même, en dépit de votre difficulté, faites un pas. Inutile pour l'instant de vous inquiéter du suivant; portez toute votre attention sur le premier. Quand vous l'aurez fait, un second s'offrira de lui-même immédiatement ou à brève échéance. Faites-le et un autre se présentera -- puis encore un autre. Après un certain nombre de pas -- peut-être pas les trente-neuf pas de l'axiome, qui ne fait que rappeler la pièce de ce nom -- on s'aperçoit qu'on a franchi les portes de l'impossible et qu'on a pénétré dans une terre pleine de promesses.

Remarquez bien: l'accent est mis sur l'action. Quel que soit le degré de la difficulté, il faut faire un pas. Évidemment, le pas doit être aussi efficace que possible. Cependant si le pas efficace n'est pas en vue, il faut en faire un moins efficace. Et si ce dernier ne se présente pas, alors il faut poser un geste (c'est-à-dire non pas seulement une prière) mais un geste qui bien qu'apparemment dénué de valeur pratique, tend au moins vers l'objectif, ou établit quelque rapport avec lui. Ce dernier geste de défi est ce que la Légion appelle " l'action symbolique" . En y recourant, on porte un coup mortel à l'impossibilité qui est un pur produit de notre imagination. D'autre part, elle entre en esprit de foi en un combat dramatique avec l'impossibilité réelle

La suite peut bien être l'écroulement des murs de Jéricho.

" La septième fois, les prêtres sonnèrent de la trompe et Josué dit au peuple, 'Poussez le cri de guerre, car Yahvé vous a livré la ville' . . . Quand il entendit le son de la trompe, le peuple poussa un grand cri de guerre, et le rempart s'écroula sur place. Aussitôt le peuple monta vers la ville, chacun devant soi, et ils s'emparèrent de la ville." (Jos 6:16,20)


6:47:21 AM
Euthanasie à Bayonne « C’est une chose de suspendre l’acharnement thérapeutique – a rappelé le cardinal avec force – c’est encore une autre chose de donner aux malades des soins et des médicaments qui soulagent sa souffrance même si on sait que cela peut abréger sa vie, et c’est encore autre chose de dire ‘aujourd’hui, je lui donne la mort’ ».
6:41:59 AM
« Interculturalité » : un terme préféré à celui de « multiculturalité »

...Mgr Veglio évoque « un grand problème » qui se pose : « dans l’intention d’accueillir des personnes de différentes cultures et/ou religions et d'établir un dialogue constructif avec eux, l’Europe a étouffé les principes et les valeurs qui ont marqué sa naissance et l’ont modelée ».

« Ainsi le continent européen a passé sous silence et, peut-être, a méconnu ses racines chrétiennes », a-t-il déploré. « Cela empêche un accueil adapté et une réelle intégration des immigrés qui viennent d’autres contextes culturels puisqu’il est impossible d’établir un dialogue avec une terre qui semble dépourvue de physionomie et d’histoire, sans principes communs ni valeurs fondamentales ».

« A une identité fanée s’ajoute une acceptation des migrants réalisée de manière passive et justifiée par un désir irénique de tolérance », a-t-il ajouté.

Pour le prélat, le deuxième instrument indispensable est la formation. « Dans ce domaine, il est plus que jamais nécessaire que les modèles éducatifs se renouvellent pour être capables d’offrir des réponses adaptées aux défis actuels ».

« Il s’agit surtout – a-t-il expliqué – d’enseigner à respecter et apprécier les différentes cultures en découvrant les éléments positifs qu’elles peuvent cacher ; d'aider à changer les comportements de peur et d’indifférence envers la diversité ; instruire à l’accueil, à l’égalité, à la liberté, à la tolérance, au pluralisme, à la coopération, au respect, à la co-responsabilité et à la non discrimination ».

Une formation interculturelle qui doit impliquer ceux qui appartiennent à la culture majoritaire comme les membres des minorités.

« Je suis convaincu – a-t-il conclu – comme l’affirme l’exhortation apostolique Ecclesia in Europa, qu’‘une convivialité pacifique et un échange des richesses intérieures réciproques rendront possible l'édification d'une Europe qui sache être la maison commune, où chacun puisse être accueilli, où nul ne fasse l'objet de discrimination, où tous soient traités et vivent de façon responsable comme membres d'une seule grande famille’ ».

« Est-ce une utopie ? Peut-être », a affirmé Mgr Veglio. « Mais le chrétien doit y croire et s’engager pour que l’utopie devienne réalité ».


6:39:09 AM
Le cardinal Koch évoque un œcuménisme des martyrs

Alors que les chrétiens vivent encore dans ce monde dans une « communion encore imparfaite », les martyrs se trouvent eux, « dans la gloire céleste », dans une communion parfaite. C’est pourquoi nous devons dès aujourd’hui « vivredans l’espérance que le sang des martyrs de notre temps devienne un jour semence de la pleine unité du Corps du Christ »....

...En prenant la parole lors d’une table-ronde intitulée « Unité des chrétiens, amour des pauvres », le prélat a rappelé que la foi chrétienne est aujourd’hui la plus persécutée. Selon l’Internationale Gesellschaft für Menschenrechte (Organisation internationale pour les droits humains), 80 % de ceux qui sont persécutés à cause de leur foi sont chrétiens.

« Ce bilan déconcertant » est « un grand défi pour l’œcuménisme chrétien, appelé à manifester une solidarité réelle », a affirmé le cardinal. « Puisqu’aujourd’hui toutes les Eglises et les communautés ecclésiales chrétiennes ont leurs martyrs, nous devons parler d’un véritable œcuménisme des martyrs qui recueille en soi une belle promesse : malgré le drame des divisions entre les Eglises, ces solides témoins de la foi ont montré que Dieu lui-même maintient entre les baptisés la communion de foi témoignée par le sacrifice suprême de la vie à un niveau plus profond ».

« Alors que nous, comme chrétiens et comme Eglises, vivons sur cette terre dans une communion encore imparfaite, les martyrs dans la gloire céleste se trouvent dès maintenant dans une communion pleine et parfaite », a-t-il expliqué.

Les martyrs, a-t-il affirmé en citant Jean-Paul II, sont donc « la preuve la plus significative que chaque élément de division peut être transcendé et dépassé dans le don total de soi à la cause de l’Evangile ».

L’œcuménisme des martyrs confirme ce que croyait Tertullien, docteur de l’Eglise : « le sang des martyrs est semence de chrétiens ».

« Aujourd’hui encore, comme chrétiens, nous devons vivre dans l’espérance que le sang des martyrs de notre temps devienne un jour semence de la pleine unité du Corps du Christ », a-t-il affirmé. « Mais cette espérance, nous devons la témoigner de manière crédible dans l’aide efficace rendue aux chrétiens persécutés dans le monde, en dénonçant publiquement les situations de martyre et en s’engageant en faveur du respect de la liberté religieuse et de la dignité humaine ».

« L’œcuménisme des martyrs ne constitue pas seulement le noyau de la spiritualité œcuménique, aujourd’hui si nécessaire, mais il est aussi le meilleur exemple de ce que la promotion de l’unité des chrétiens et l’amour privilégié pour les pauvres sont absolument indissociables », a conclu le cardinal Koch.


6:33:33 AM
« Dieu peut rendre l’homme à son humanité » : affirme Benoît XVI

« Dans la catéchèse d’aujourd’hui, a annoncé le pape, je voudrais aborder un psaume aux fortes implications christologiques, qui revient continuellement dans les récits de la passion de Jésus, avec sa double dimension d’humiliation et de gloire, de mort et de vie ».

« Il s’agit du psaume 22, selon la tradition juive, ou 21 selon la tradition gréco-latine, une prière implorante et touchante, d’une densité humaine et d’une richesse théologique qui en font l’un des Psaumes les plus appréciés et les plus étudiés de tout le Psautier. Il s’agit d’une longue composition poétique, et nous nous arrêterons en particulier sur sa première partie, centrée sur la lamentation, pour approfondir certaines dimensions significatives de la prière de supplication à Dieu », a précisé Benoît XVI.

« Lorsque l’homme devient brutal et agresse son frère, quelque chose d’animal s’empare de lui, il semble perdre toute apparence humaine ; la violence a toujours en soi quelque chose de bestial et seule l’intervention salvifique de Dieu peut rendre l’homme à son humanité », a affirmé le pape.

Il a souligné la dimension christologique en invitant à la confiance « au-delà des apparences »: « Ce Psaume nous a conduit sur le Golgotha, au pied de la croix de Jésus, pour revivre sa passion et partager la joie féconde de la résurrection. Laissons-nous donc envahir par la lumière du mystère pascal même dans l’apparente absence de Dieu, même dans le silence de Dieu et, comme les disciples d’Emmaüs, apprenons à discerner la vraie réalité au-delà des apparences, en reconnaissant le chemin de l’exaltation précisément dans l’humiliation, et la pleine manifestation de la vie dans la mort, dans la croix. »

« Ainsi, a conclu le pape, en plaçant toute notre confiance et notre espérance en Dieu le Père, lors de toute angoisse nous pourrons le prier nous aussi avec foi, et notre cri d'appel à l’aide se transformera en chant de louange. »

La Bible de Jérusalem  Psaumes, chapitre 22
Ps 22:1- Du maître de chant. Sur "la biche de l'aurore." Psaume. De David.
Ps 22:2- Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? Loin de me sauver, les paroles que je rugis!
Ps 22:3- Mon Dieu, le jour j'appelle et tu ne réponds pas, la nuit, point de silence pour moi.
Ps 22:4- Et toi, le Saint, qui habites les louanges d'Israël!
Ps 22:5- en toi nos pères avaient confiance, confiance, et tu les délivrais,
Ps 22:6- vers toi ils criaient, et ils échappaient, en toi leur confiance, et ils n'avaient pas honte.
Ps 22:7- Et moi, ver et non pas homme, risée des gens, mépris du peuple,
Ps 22:8- tous ceux qui me voient me bafouent, leur bouche ricane, ils hochent la tête
Ps 22:9- "Il s'est remis à Yahvé, qu'il le délivre! qu'il le libère, puisqu'il est son ami!"
Ps 22:10- C'est toi qui m'as tiré du ventre, ma confiance près des mamelles de ma mère;
Ps 22:11- sur toi je fus jeté au sortir des entrailles; dès le ventre de ma mère, mon Dieu c'est toi.
Ps 22:12- Ne sois pas loin : proche est l'angoisse, point de secours!
Ps 22:13- Des taureaux nombreux me cernent, de fortes bêtes de Bashân m'encerclent;
Ps 22:14- contre moi bâille leur gueule, lions lacérant et rugissant.
Ps 22:15- Comme l'eau je m'écoule et tous mes os se disloquent; mon cœur est pareil à la cire, il fond au milieu de mes viscères;
Ps 22:16- mon palais est sec comme un tesson, et ma langue collée à ma mâchoire. Tu me couches dans la poussière de la mort.
Ps 22:17- Des chiens nombreux me cernent, une bande de vauriens m'entoure; comme pour déchiqueter mes mains et mes pieds.
Ps 22:18- Je peux compter tous mes os, les gens me voient, ils me regardent;
Ps 22:19- ils partagent entre eux mes habits et tirent au sort mon vêtement.
Ps 22:20- Mais toi, Yahvé, ne sois pas loin, ô ma force, vite à mon aide;
Ps 22:21- délivre de l'épée mon âme, de la patte du chien, mon unique;
Ps 22:22- sauve-moi de la gueule du lion, de la corne du taureau, ma pauvre âme.
Ps 22:23- J'annoncerai ton nom à mes frères, en pleine assemblée je te louerai
Ps 22:24- "Vous qui craignez Yahvé, louez-le, toute la race de Jacob, glorifiez-le, redoutez-le, toute la race d'Israël."
Ps 22:25- Car il n'a point méprisé, ni dédaigné la pauvreté du pauvre, ni caché de lui sa face, mais, invoqué par lui, il écouta.
Ps 22:26- De toi vient ma louange dans la grande assemblée, j'accomplirai mes vœux devant ceux qui le craignent.
Ps 22:27- Les pauvres mangeront et seront rassasiés. Ils loueront Yahvé, ceux qui le cherchent "que vive votre cœur à jamais!"
Ps 22:28- Tous les lointains de la terre se souviendront et reviendront vers Yahvé; toutes les familles des nations se prosterneront devant lui.
Ps 22:29- A Yahvé la royauté, au maître des nations!
Ps 22:30- Oui, devant lui seul se prosterneront tous les puissants de la terre, devant lui se courberont tous ceux qui descendent à la poussière et pour celui qui ne vit plus,
Ps 22:31- sa lignée le servira, elle annoncera le Seigneur aux âges
Ps 22:32- à venir, elle racontera aux peuples à naître sa justice il l'a faite!

6:29:35 AM
Fraternité Saint-Pie X : Un « document doctrinal » en vue de la réconciliation

Le document doit permettre de répondre aux préoccupations de la Fraternité sur l’interprétation du concile Vatican II dans le sens d’une « rupture » avec la tradition catholique : « Compte tenu des préoccupations et des instances présentées par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X à propos du respect de l’intégrité de la foi catholique face à l’herméneutique de la rupture du Concile Vatican II à l’égard de la Tradition – herméneutique mentionnée par le Pape Benoît XVI dans son Discours à la Curie romaine en date du 22 décembre 2005 –, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi prend pour base fondamentale de la pleine réconciliation avec le Siège apostolique l’acceptation du Préambule doctrinal qui a été remis au cours de la rencontre du 14 septembre 2011. »

« Ce préambule énonce certains des principes doctrinaux et des critères d’interprétation de la doctrine catholique nécessaires pour garantir la fidélité au Magistère de l’Église et au « sentire cum Ecclesia », tout en laissant ouvertes à une légitime discussion l’étude et l’explication théologique d’expressions ou de formulations particulières présentes dans les textes du Concile Vatican II et du Magistère qui a suivi », précise le communiqué.

Le communiqué s’achève sur l’espérance d’une réconciliation à venir : « Au cours de la même réunion ont été proposés quelques éléments en vue d’une solution canonique pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, qui suivrait la réconciliation éventuelle et espérée. »


6:13:41 AM
Pour le pape, aucun charisme ne dispense de l’obéissance aux pasteurs

Benoît XVI reçoit un groupe d’évêques récemment nommés

ROME, Jeudi 15 septembre 2011 (ZENIT.org) –Aucun charisme ne dispense de l’obéissance aux pasteurs, rappelle Benoît XVI qui encourage en même temps les évêques à « accueillir les charismes ». Le pape encourage spécialement les évêques du Moyen Orient.

Le pape a en effet reçu à Castel Gandolfo les évêques, de rite latin ou oriental, récemment nommés et actuellement en congrès à Rome, accompagnés du préfet de la Congrégation des évêques, les cardinauxMarc Ouellet et Leonardo Sandri, préfet de la congrégation romaine pour les Eglises orientales.

Benoît XVI a spécialement encouragé les Eglises du Moyen Orient qui « sont dans la souffrance ».

C’est à l’évêque, a expliqué Benoît XVI, que revient la tâche de discerner l’authenticité des charismes et de leur exercice : « Il doit être clair qu’aucun charisme ne dispense de la référence et de la soumission aux pasteurs de l’Eglise ».

En même temps, le pape a invité les évêques à accueillir « les charismes que l’Esprit suscite pour l’édification de l’Eglise », en mettant leur ordination « au service du sacerdoce commun des fidèles, de leur croissance spirituelle et de leur sainteté ».

Les baptisés participent au sacerdoce du Christ par leur baptême, « pour cette raison, les évêques ont la tâche de veiller et d’agir afin que les baptisés puissent grandir dans la grâce et selon les charismes que l’Esprit Saint suscite dans leurs coeurs et dans les communautés ».

Le pape a mentionné la Journée mondiale de la Jeunesse de Madrid comme un signe de « la fécondité de la richesse des charismes dans l’Eglise » et de « l’unité de l’Eglise autour du pape » : c’est « une vitalité qui fortifie l’œuvre de l’Evangélisation et la présence de l’Eglise dans le monde ».

« Accueillez donc les charismes avec gratitude pour la sanctification de l’Eglise et la vitalité de l’apostolat », a insisté le pape.

Benoît XVI a aussi recommandé aux nouveaux évêques d’être des hommes de prière : une prière nourrie de la Parole de Dieu, de l’étude personnelle, du recueillement et du repos nécessaire, pour « conduire tous à l’unité de la foi et de l’amour ».

« Par la sainteté de votre vie et par la charité pastorale, vous serez un exemple et une aide pour les prêtres, vos premiers et indispensables collaborateurs » … « pour que dans la communion, l’Eglise rende témoignage à Jésus Christ, afin que le monde croie ».

Le pape a aussi affirmé que l’évêque « n’est pas un homme seul », leur recommandant de cultiver « la fraternité épiscopale », l’amitié entre eux et avec leurs prêtres, et d’agir « toujours en communion avec le pape » et avec leurs « confrères ».


5:51:37 AM