Lundi le 3 octobre 2011
Entrevue avec M. Richard Décarie, porte-parole de la Coalition pour la Liberté en éducation (CLR)
En 1995, lorsque l'on a déconfessionnalisé les écoles au Québec, cela allait à l'encontre de la constitution canadienne de 1867 qui protégeait l'enseignement religieux au Québec. Pauline Marois, alors ministre de l'éducation sous le Parti Québécois, a négocié avec le gouvernement du Canada en invoquant la loi constitutionnelle de 1982 afin d'enlever la protection accordée par celle de 1867. Ceci alors que la loi constitutionnelle de 1982, produit du rapatriement de la constitution, n'avait pas été signée par le Québec et même refusée par le Parti Québécois qui était alors au pouvoir ! Finalement, en 2005, la Charte des droits et libertés de la personne du Québec a été modifiée pour faire place au futur cours d'ÉCR. Nous pensons que l’abolition unilatérale de la protection constitutionnelle de 1867 est illégitime.

Si le plus haut tribunal du pays décide en faveur des parents, une première action politique citoyenne spontanée « grassroots » aura fait reculer l’État du Québec dans sa quête d’affaiblir l’autorité morale des parents sur leurs propres enfants. Si le jugement tranche en faveur de l'État, l'erreur juridique sera validée et un combat politique citoyen devra s’organiser à l’échelle canadienne, les autres provinces devenant liées par une telle décision illégitime.
8:52:25 PM