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Sainte-Bibiane

Fêtée le 2 décembre dans la liturgie Romaine, Bibiane (Viviane ou Vivienne) est une jeune chrétienne des premiers siècles. Son père (Flavien), sa mère (Dafrose) et sa soeur (Démétrie) souffrirent le martyre avant elle, sous l'empereur Julien l'Apostat.

Seul maître de l'Empire à partir de 361, Julien l'Apostat mourut le 26 juin 363, en livrant bataille contre les Perses. Il avait renié son baptême et, durant son rêgne éphémère, tenté d'anéantir le christianisme en lui substituant une sorte de paganisme rajeuni auquel il n'est pas sûr qu'il croyait. Il rendit leur liberté d'action à toutes les sectes chrétiennes, espérant qu'elles s'entre-détruiraient l'une l'autre, il fit des lois scolaires propres à provoquer l'apostasie des enfants chrétiens, réserva les emplois, civils et militaires aux seuls païens, frappa d'ostracisme tous ceux qui passaient pour professer la religion du Christ. Sans aller jusqu'à porter des édits sanglants contre eux il les rendit tellement odieux qu'on put souvent, çà et là, les torturer et mettre à mort impunément.

Il n'est pas impossible que sainte Bibiane ait été une victime de Julien l'Apostat mais la légende de sa passion accumule des invraisemblances. La tradition rapporte essentiellement qu'en 363, après divers supplices qui ne réussirent pas à l'ébranler, elle fut fouettée jusqu'à la mort avec des fouets garnis de plombs, torture qui l'assimile de plus près au Christ pour lequel elle luttait. Ce qui est certain, c'est que le culte de Viviane était déjà en honneur à Rome au Ve siècle.

Selon la légende, Bibiane (ou Vivienne) fut livrée à une appareilleuse chargée de la débaucher et de la faire apostasier. Comme elle y échouait le préteur Apronien fit attacher Vivienne à une colonne, et des bourreaux la battirent à coups de cordes plombées jusqu'à ce qu'elle succombât.

Légende de Sainte-Bibiane, Vierge et Martyre
morte à Rome en l'an 363

Tiré de Vie des Saints: M. l'abbé Caillot éd. Bordas Frères 1864

Sainte-Bibiane, vierge romaine, appartient à une famille consulaire, fort ancienne dans Rome et recommandable, surtout par son zèle héroïque pour la religion chrétienne, puisque le père, la mère et les deux filles, qui composaient cette illustre famille, ont été martyrs. Bibiane vient au monde vers le milieu du IVème siècle. Elle était fille de Flavien, officier de la préfecture. Cet officier eut l'honneur d'être dégradé, privé de tous ses biens, et de tous ses emplois, marqué au front d'un fer rouge comme un esclave, et enfin relégué dans un lieu que l'on appelait "l'Aquae Faurinae" aujourd'hui "Aqua pendente" où il mourut de misère avec la qualité glorieuse de Confesseur et de Martyre de Jésus-Christ. Son épouse, Sainte-Dafrose, mère de Bibiane, fut d'abord enfermée dans sa maison avec ses deux filles, où elle eut beaucoup à souffrir. On l'en tira quelque temps après, par l'ordre du gouverneur Apronien, et on lui trancha la tête. Apronien, préfet de Rome et favori de Julien l'Apostat, était aussi méchant que lui. Comme il se rendait à Rome pour prendre possession de son gouvernement, il perdit un oeil. Il crut que c'était par quelques maléfices des magiciens, c'est à dire des chrétiens; car on les appelait ainsi à cause des fréquents miracles qu'ils faisaient. Le dépit qu'il eut de cet accident lui fit décharger sa fureur sur les chrétiens, et il commença la persécution par la famille flavienne.

On aurait pu croire qu'après la mort de leurs parents, deux jeunes soeurs Bibiane et Démétrie seraient épargnées. Quelle crainte ou quelle défiance pouvait inspirer deux jeunes filles? Il n'en fut pas ainsi. Elles avaient encore des richesses, d'ailleurs elles étaient chrétiennes. C'en fut assez pour exciter la convoitise et la colère du tyran. Il leur fut signifié qu'elles eussent à renoncer au christianisme et à adorer les dieux de l'empire; sinon elles devaient s'attendre à une mort encore plus cruelle que celle de leurs parents. Mais Dieu inspire à ceux qu'il destine au martyre une force et un courage qui résistent à toute épreuve. Le préfet trouva donc les deux soeurs inébranlables. Il les dépouilla d'abord de tous leurs biens, puis il les envoya en prison avec ordre de les laisser manquer de tout, ne doutant point que cette épreuve de la misère et de la faim n'ébranlât leur constance et ne les disposât à céder à ses volontés. Mais Dieu les soutint par sa grâce comme cette horrible tentation de l'indigence et de la faim. Apronien, voyant que cette tentative avait mal réussie eut recours à une autre plus dangereuse. Il employa les caresses les plus flatteuses et les promesses les plus séduisantes.

Ce fut encore en vain. Mais il en vint aux menaces et il se préparait à mettre les deux soeurs à l'épreuve des tourments, lorsque Démétrie, qui était encore toute jeune, fut subitement délivrée de ce triste séjour et récompensée magnifiquement du sacrifice qu'elle avait faite de sa vie. Dieu, peut-être par compassion pour elle, et pour ménager sa faiblesse, lui épargna les horreurs du supplice. Elle tomba morte subitement aux pieds de sa soeur Bibiane, dans le temps qu'elles protestaient, l'une et l'autre, devant le juge, que rien ne serait jamais capable de les séparer de Jésus-Christ.

De toute sa famille, Bibiane restait seule. Elle vit bien qu'il fallait entrer on lice, et se préparer au combat. Elle s'y prépara par la prière. Elle eut d'abord à supporter les assauts d'une femme nommée Rufine, la plus méchante qui fut jamais et qui avait promis de lui faire changer de religion. Elle employa tout pour la tenter, tous les artifices de sa malice, jointes à celle du démon pour lui suggérer: "Bibiane, lui disait-elle, vous êtes jeune, vous êtes belle. Quoi ! Vous voulez sacrifier tous les avantages du présent pour un avenir incertain ! Si vous avez un peu de complaisance, tous vos biens vous sont rendus, les partis les plus brillants se présentent, les plaisirs naissent sous vos pas. La fortune, qui vous sourit, vous offre toutes ses faveurs. Au lieu de cela, irez-vous vous exposer à ces tortures horribles que les hommes les plus vigoureux ne peuvent supporter ?"

Mais toutes ces paroles flatteuses s'arrêtaient à la surface d'une âme trempé dans toute la vigueur de la foi. Après les caresses artificieuses vinrent les mauvais traitements. Rufine faisait battre, chaque jour, Bibiane à coup de fouet, pour la réduire enfin et la vaincre. Mais les coups ne gagnèrent pas plus que les paroles. Alors Rufine désespérée et à bout de voies, courut chez le préfet et lui annonça que rien n'avait réussi, et que Bibiane était indomptable.

Apronien, furieux de se voir vaincu par une jeune fille, ordonna qu'elle serait liée à une colonne et frappée avec des fouets armés de plomb jusqu'à ce qu'elle expira. L'ordre fut exécuté avec toute la cruauté imaginable. La chair tombait en lambeaux sous les coups, des ruisseaux de sang coulaient des plaies qu'on renouvelait sans cesse. Les bourreaux eux-mêmes avaient horreur de cette boucherie. La Sainte, immobile, les yeux levés aux ciels, priait et conservait un visage câline, dont rien ne pouvait troubler l'inaltérable sérénité. Enfin le corps mis en pièce, épuisé de sang et de force, laissa partir cette âme pure, qui s'envola vers le céleste époux, pour recevoir la double couronne du martyre et de la virginité.

Son corps fut jeté à la voirie pour être mangé par les bêtes, mais aucune d'elles n'en approcha pendant les deux jours qu'il demeura exposé. Un saint prêtre nommé Jean, l'enleva pendant la nuit, et l'enterra auprès de ceux de sa mère sainte Dafrose et de sa soeur sainte Démétrie en face du palais de Ficinius. Ce lieu fut toujours respecté des chrétiens. Depuis ils y bâtirent une chapelle sous le nom de la sainte. Cette chapelle dura jusqu'à ce que le pape Simplice la remplaça par une église qu'il éleva en son honneur. Cette église fut rebâtie et magnifiquement ornée en 1628 par le pape Urbain VIII. Il y fit la translation des corps des trois saintes qui avaient été trouvés depuis peu. Leurs précieuses reliques furent placées sous le grand autel, dans un tombeau de porphyre, et au dessus, la statue de Sainte-Bibiane, en marbre, qui passe pour un des plus beaux morceaux de sculpture qu'on voit en Italie.

Reliques au Canada

En décembre 1870 une riche Trifluvienne, Mlle Élizabeth Normand, fit don à l'hopital Saint Joseph des Trois-Rivières, (Québec) Canada, d'une relique de Sainte Bibiane qu'elle avait obtenu après plusieurs démarches auprès de l'Archevêque de Montréal du temps Monseigneur Ignace Bourget, lors de son retour de Rome. La relique, une partie de l'avant-bras de la jeune vierge martyre est enfermée dans une reproduction en cire du corps de la sainte.

Prière*

Sainte Bibiane
tu as grandi dans une famille chrétienne
toute dévouée au Christ.
Fidèle à cet héritage si précieux
tu as continué à propager la Bonne Nouvelle
au-delà des menaces, jusqu'au don
de ta vie dans le martyre.
À ton exemple, puissions-nous demeurer
enracinés dans le Christ,
et empressés à témoigner de l'évangile.

Par ton intercession
que le Seigneur nous accorde d'accueillir
courageusement les difficultés de la vie.
Que notre foi demeure solide
afin que nous marchions avec persévérance
à la suite du Seigneur ressuscité
jusqu'au jour où Il nous réunira dans
la plénitude de son Amour
pour l'éternité des siècles.
AMEN.

Sainte-Bibiane PRIE POUR NOUS
Vous tous saints et saintes des premiers siècles PRIEZ POUR NOUS

* Autorisation de l'Ordinaire de Montréal, N.P.S. 1996
Paroisse Sainte Bibiane 5600 12e Avenue Rosemont
Montréal, Qc, H1X 3A1

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Dernière mise à jour Montréal 13/02/2004 14:47:24
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