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La vérité ne s'affirme pas à travers un pouvoir extérieur, mais elle est humble et ne se donne à l'homme qu'à travers le pouvoir intérieur de son être véritable. La vérité se démontre elle-même dans l'amour. Elle n'est jamais notre propriété, notre produit, de même que l'amour ne peut pas se produire, mais seulement se recevoir et se transmettre comme don. Nous avons besoin de cette force intérieure de la vérité. Benoît XVI Homélie au sanctuaire marial de Mariazell en Autriche

Bien commun et religions

Réflexion sur le débat des "accomodements raisonnables" au Québec… et dans le monde.

De toute évidence la religion est au coeur de ce débat. J'imagine qu'on devrait peut-être encourager une culture permanente de dialogue sur les religions, dans le système d'éducation et dans la vie sociale. On ne peut minimiser le dialogue sincère et informé sur les valeurs et les religions, si on désire la paix sociale et une société qui sera heureuse.

Dans le document de consultation de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles - à la page 31, p) on lit…

Êtes-vous d'accord avec la position de la Cour suprême du Canada qui, dans le traitement de ces cas, s'en remet à une conception subjective* ou personnelle de la religion plutôt qu'à une conception plus doctrinale ou plus " objective " ?

* Conception subjective de la religion (ou du religieux) Le fait qu'un tribunal, dans l'examen d'une demande d'accommodement pour motif religieux (croyance, rituel quelconque), s'en remette à l'idée que le demandeur se fait de sa religion plutôt que de vérifier la conformité de la croyance ou du rituel avec le dogme ou la doctrine officielle de la religion concernée.


Comment juger si dans le traitement d'un cas particulier - une conception subjective ou personelle de la religion ou une conception plus doctrinale et objective - favorise le bien commun ?

On peut avoir un cas particulier qui interprète objectivement une religion pour le bien commun, ou objectivement contre le bien commun; subjectivement pour le bien commun, ou subjectivement contre le bien commun.

Ce n'est pas tellement la religion objective ou subjective qui est importante, mais le bien commun en tant que le respect de la dignité de chaque personne.

Chaque décision, que chaque personne prend, à chaque instant sur cette terre, se situe à la très fine pointe, de cet endroit de partage des eaux, de notre âme et/ou intelligence humaine, qui toujours librement peut choisir l'amour de soi porté jusqu'au mépris des autres et de Dieu, ou faire le choix de l'amour des autres et de Dieu porté jusqu'au mépris de soi. Rien d'autre n'a d'importance en réalité que ces choix personnels à cette ligne de partage des eaux de nos âmes et esprits... qui ont pour conséquence directe toute la joie, la paix, le partage, la solidarité, le respect que nous vivons parfois et auxquels nous aspirons de tout notre être; ou l'injustice, le mépris, la fausseté, la guerre que nous déplorons.

Je crois que la Cour suprême du Canada doit positionner ses instructions à un niveau qui réfère ni à la subjectivité personelle face à des doctrines religieuses, ni à l'objectivité face à des doctrines religieuses, mais à l'objectivité la plus grande possible face au bien commun et à la responsabilisation et l'évaluation des décisions et gestes d'individus ultimement face à leur conscience et agir en fonction de choisir l'amour des autres et de Dieu porté jusqu'au mépris de soi, plutôt que l'amour de soi porté jusqu'au mépris des autres et de Dieu.

Mais on se trouve ici devant un problème car en conscience certains individus verront comme amour de Dieu et mépris de soi - de tuer d'autres personnes par attentat-suicide, ils verront le bien commun comme servi par toutes sortes de comportements violents et barbares au nom d'une conception de Dieu et de la religion. Je me réfère ici bien entendu autant aux victimes actuelles de OBL et cie qu'à celles de GWB et cie.

On doit donc se référer ultimement à des notions objectives qui peuvent heurter la conscience de certains - il y a des décisions juridiques à prendre qui placent certaines interprétations religieuses (objectives ou subjectives) en opposition.

  • On n'a pas le choix, on doit se positionner face aux enseignements religieux ou philosophiques universels qui sont résumés par exemple dans le décalogue.
  • On n'a pas le choix, on doit se positionner d'autre part face à une intelligence réaliste, historique, exégétique de la valeur des sources d'une religion.
  • On n'a pas le choix, on doit se positionner face à des visions résolument réductrices de la réalité humaine qui transforment le bien commun en un simple bien-être socio-économique, privé de toute finalité transcendante, et le dépouillent de sa plus profonde raison d'être. Le bien commun, au contraire, revêt aussi une dimension transcendante, parce que Dieu est la fin ultime de ses créatures. Message de Jean-Paul II pour la Journée mondiale de la Paix (1er janvier 2005)

  • On n'a pas le choix, on doit se positionner face à la prétendue neutralité du laïcisme. Si quelqu'un dit qu'il croit qu'il n'y a rien après la mort, c'est une confession de foi (athéisme). Comment est-ce qu'il sait qu'il n'y a rien? Et si plus subtilement il affirme qu'il y a peut-être quelque chose mais qu'on ne peut pas le savoir (agnosticisme)? Comment peut-il prouver qu'on ne peut pas le savoir actuellement ou dans le futur? Même chose si il dit: " De toute façon, s'il y a un Dieu, il ne peut pas se révéler aux hommes" (agnosticisme). S'il y a un Dieu, comment peut-il affirmer qu'il ne peut pas se révéler ou qu'il n'a pas de personnalité? Ou encore, comment peut-il affirmer que tous les chemins choisis mènent à une même destination (universalisme, ésotérisme)? Tout cela relève de la sphère de la foi. http://www.eternite.net/societe.php?id=4
  • On n'a pas le choix, on doit enfin se positionner face au besoin de chaque être humain d'être aimé. Surtout voir en tout humain un frère. Charles de Foucauld

Dans le dossier des accomodements raisonnables et des religions la question à se poser est : qu'est-ce qui sert le bien commun en tant que respect de la dignité de chaque personne. S'il y a la joie, l'inclusion, l'unité, la paix, le partage, la solidarité, le respect universels, on est en présence d'une foi ou d'une religion objective ou subjective qui sert le bien commun et la dignité de chaque personne. Si par contre il y a l'injustice, le mépris, la fausseté, la guerre, l'exclusion, on est en présence d'une foi ou d'une religion objective ou subjective qui sert un bien privé. La Cour suprême du Canada et nos choix personnels à la ligne de partage des eaux de nos âmes et esprits, doivent opter en faveur de protéger le bien commun, c'est-à-dire la joie, l'inclusion, l'unité, la paix, le partage, la solidarité, le respect universels. Que cet objectif soit difficile voire sembler utopique à réaliser nous mène bien entendu au seuil de l'espérance et donc de la foi. Ultimement tout se joue dans la recherche de la vérité par chaque personne de bonne volonté. La Cour suprême du Canada ne peut que protéger et encourager cette recherche de vérité, les bonnes volontés et l'altruisme, et éduquer contre les égoismes individuels et collectifs.

Au Québec il sera important que l'enseignement des religions soit un forum permanent, ouvert, sincère et véritablement informé ! Ce sera le plus grand service à rendre à notre grande et belle famille québecoise dans ce dossier des pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles, qui sont extrêmement importantes puisque ce sont en fait des différences de perspective et de croyance dans des démarches individuelles et communautaires en vue du salut et du bonheur éternel.


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