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Loi Naturelle et Homosexualité

Le concept de loi naturelle est-il évolutif ?

Le concept de loi naturelle peut-il évoluer avec la culture des peuples ? La loi naturelle est-elle la même aujourd'hui qu'il y a des milliers d'années ? Est-elle la même que lors de la création du couple originel, nos premiers parents ? La loi naturelle change-t-elle avec les civilisations ?

La loi naturelle est la loi que Dieu a gravée dans le coeur de l'homme en le créant. Ce n'est donc pas une loi humaine qui évoluerait avec l'histoire du monde et se différencierait selon les cultures. C'est une loi divine, qui n'est pas multiple mais unique. Elle s'applique à tous les hommes de tous les temps. Elle est donc universelle et supra-temporelle. Par conséquent, elle est antérieure à toutes les traditions et à toutes les civilisations.

La loi naturelle, en tant que venant du Créateur, exprime la volonté de Dieu sur l'homme. Elle dicte à l'homme, à tout homme, les devoirs fondamentaux qu'il doit observer pour être vraiment homme. Si l'homme n'observe pas les préceptes de la loi naturelle écrite dans son âme, il est amoindri dans son humanité ; dans la mesure qu'il s'éloigne de la loi naturelle, il est moins homme, c'est-à-dire qu'il porte atteinte à sa dignité personnelle, à son identité de créature faite à l'image de Dieu.

La loi naturelle n'est pas soumise aux conditions historiques : une loi naturelle changeante n'aurait pas de sens. Si elle changeait avec le temps, cela signifierait que l'homme d'aujourd'hui ne serait pas de même nature que l'homme d'hier, et que l'homme de demain aurait une nature différente de l'homme d'aujourd'hui. Les époques différentes engendreraient une nouvelle nature humaine, et à chaque nouvelle nature humaine l'histoire de l'homme recommencerait. Il n'y aurait pas de principe spécifique de la nature humaine par rapport auquel elle prendrait tout son sens. Aussi bien dire qu'en réalité il n'y aurait pas de nature humaine donnée par le Créateur.

Que la loi naturelle soit toujours la même depuis les origines de l'humanité et qu'elle doive le demeurer jusqu'à la fin du monde, cela ne signifie pas que l'attitude des individus et des peuples vis-à-vis cette loi ait été toujours la même. Certes, c'est une véritable loi qui nous commande ce que nous devons faire pour être vraiment des hommes et agir d'une façon digne de l'homme, mais cette loi intérieure ne contraint pas notre liberté. Nous pouvons obéir à cette loi ou lui désobéir. Les désobéissances multipliées à la loi naturelle en obscurcissent la connaissance dans l'esprit et affaiblissent la volonté de la mettre en pratique. Lorsque ces désobéissances créent des habitudes invétérées, la volonté humaine n'a plus la force d'obéir à la volonté du Créateur exprimée par la loi naturelle. L'entraînement de la volonté à agir d'une façon contraire à la loi naturelle la conduit à vouloir justifier intellectuellement son agir. L'intelligence intervient alors pour interpréter la loi naturelle d'une façon conforme à l'agir moral et, s'il le faut, pour la plier aux caprices des passions, et par suite aux comportements les plus déraisonnables.

Les conséquences du péché originel en regard de la loi naturelle

Cela n'est pas une pure possibilité théorique, mais une réalité historique. La faute originelle n'a pas été seulement le refus d'obéir à un précepte positif de Dieu, mais elle a été d'abord une désobéissance à la loi naturelle, une méconnaisance volontaire par l'homme de sa condition de créature totalement dépendante de Dieu. La Bible nous décrit les conséquences de ce péché sur la nature humaine : elle n'en est pas sortie corrompue, mais blessée, affaiblie. Après le péché originel, la nature humaine blessée, spirituellement malade, a besoin d'être guérie. La multiplication des péchés a obscurci le regard de l'homme sur ses devoirs exprimés par la loi naturelle. Après le péché la loi naturelle demeure avec toute sa force obligatoire, mais elle est de plus en plus méprisée, méconnue, ignorée dans ses exigences absolues. L'humanité en arrive à être plongée dans une corruption générale. C'est ce dont témoigne l'écrivain sacré en disant qu'avant le déluge " toute chair avait corrompu sa voie " (Gen. 6,12). Voilà une humanité dévoyée, où les exigences de la loi naturelle sont non seulement méprisées mais ne sont plus perçues par presque tous les hommes. La situation est si grave pour la survie de l'homme selon sa vraie nature qu'elle est humainement désespérée. Ainsi, le progrès historique de l'humanité, l'apparition de traditions culturelles, ne signifie pas nécessairement une meilleure connaissance et un plus grand respect de la loi naturelle.

Ce n'est que par rapport à l'ordre voulu par le Créateur qu'il est possible de définir la vraie nature humaine et, par conséquent, la loi naturelle. Le monde entier, avec l'apport culturel de ses diverses civilisations, n'y peut rien ajouter qui en changerait les caractères essentiels.

Du péché originel, sont nés tous les maux ; les maux dans l'ordre moral et spirituel, et aussi dans l'ordre physique. Avant le péché la nature humaine, sans être impeccable, était parfaitement équilibrée, la sensibilité étant soumise à la raison et la raison à Dieu. Le désordre est entré à l'intérieur de l'être humain par le fait du péché.

La signification de la rédemption accomplie par Jésus-Christ

C'est le Fils de Dieu lui-même, en prenant une chair semblable à la nôtre, en se faisant vraiment homme, qui est venu pour rétablir l'ordre originel dans lequel l'homme avait été créé. Aussi offre-t-il à tout homme la possibilité de recouvrer l'ordre intérieur, la paix, l'intégrité de sa nature. La condition que chaque homme doit remplir pour que l'oeuvre rédemptrice de Jésus-Christ s'accomplisse en lui est de croire qu'il est le Fils de Dieu fait homme, le Messie envoyé par Dieu pour sauver l'humanité entière.

L'oeuvre rédemptrice de Jésus-Christ consiste non seulement à réparer les dommages faits par le péché à la nature humaine, mais à élever cette nature au-dessus d'elle-même et de ses facultés naturelles en la divinisant. La divinisation de l'homme commence au baptême, où il devient un membre vivant de Jésus-Christ, et se poursuit tout au long de sa vie. Ce qui suppose de sa part une collaboration constante avec l'Esprit divin et déificateur. Le plan d'amour de Dieu envers tous les hommes est de les transformer par sa grâce et son amour, pour ainsi dire les faire passer en lui, de sorte qu'ils ne vivent plus d'une vie uniquement naturelle, mais que le Dieu incarné en Jésus-Christ vive en eux.

Ce plan d'amour, s'il rencontre une collaboration active et fidèle de la part de l'homme, aboutit à un homme nouveau complètement reconstruit dans son intégrité originelle, dans la vérité de sa nature, et jouissant d'une dignité incomparablement supérieure à celle de ses origines, en raison d'une participation gratuite à la nature divine, qui lui est octroyée par la miséricorde de Dieu.

Une question se pose ici. Si telle est bien la vérité qui nous est révélée par Dieu, et qui devrait faire l'objet de tout projet d'évangélisation, comment se fait-il qu'après la Rédemption accomplie par Jésus-Christ le mal soit tellement présent dans le monde qu'il semble triompher ? Comment se fait-il que la nature humaine demeure aussi faible, blessée, malade, encline à tous les vices ? La raison en est que l'efficacité de l'oeuvre déficatrice du divin Sauveur est conditionnée par la foi en lui, par une foi entraînant un changement de vie, une conversion, un engagement à observer sa doctrine. Cette foi pratique faisant défaut, l'homme reste avec ses péchés, sous l'empire de l'esprit du mal. Plus le refus de croire en Jésus-Christ est général, plus son adversaire, le diable, exerce de pouvoir sur les âmes. Jésus attire les hommes vers la lumière, la paix, la liberté intérieure. Satan les plonge dans les ténèbres, les désordres et les esclavages de toutes sortes.

La nécessité du combat spirituel

Tout homme doit combattre les mauvais esprits qui s'opposent à son salut. Pour mener ce combat spirituel, tous ont absolument besoin de l'aide de Dieu, qui s'obtient d'abord par la prière. Pour tout être humain, la prière est la voie qui l'ouvrira à une rencontre personnelle avec le divin Sauveur, Jésus-Christ. Lorsqu'un homme a le bonheur de rencontrer personnellement le Christ Jésus, de se convertir à Lui et de devenir son disciple, en plus du moyen universel de la prière, il dispose désormais de ces moyens extrêmement puissants - parce que donnés par le Fils de Dieu - que sont les sacrements. Mais quiconque s'éloigne volontairement de la prière et des sacrements, se trouvant alors privé de la lumière et de la force nécessaires pour triompher de son cruel ennemi, il est inévitable qu'il tombe sous son pouvoir. Dans la prière et la réception fréquente des sacrements de pénitence et d'eucharistie reposent des conditions infaillibles permettant de triompher de tous les vices.

Cependant prier et recevoir les sacrements ne suffisent pas pour remporter la victoire sur nos vices et nos défauts ; il faut y joindre un véritable travail sur nous-mêmes où, avec la grâce de Dieu reçue spécialement dans les sacrements, on s'applique à attaquer directement les vices et à les déraciner de l'âme et à acquérir les vertus contraires. La prolifération actuelle des vices s'explique par l'absence de combat spirituel, par cette forme de relâchement qu'est la peur de l'effort et du sacrifice. Il y a un certain nombre de pratiquants qui vont encore régulièrement à la messe et communient, mais beaucoup plus rares, selon ce qu'on peut constater, ceux qui se livrent sérieusement au travail de la pénitence.

Comment les vices affectent la nature humaine

Chez l'homme dominé par ses vices, les mauvaises habitudes contractées deviennent de secondes natures, de sorte qu'il lui devient naturel de mentir, de voler, de tuer, enfin d'avoir une conduite immorale et humainement dégradante. La seconde nature engendrée par le vice se dresse en lui pour supplanter sa véritable nature. Et il arrive que la seconde nature vicieuse, dans son arrogance, prétende marquer un progrès de la loi naturelle et ose se présenter frauduleusement comme la vraie nature humaine.

Il faut donc toujours bien distinguer la loi naturelle, qui répugne à tous les vices puisqu'elle exprime l'ordre voulu de Dieu, et toute seconde nature acquise par les mauvaises habitudes et les comportements désordonnés. Ce serait mentir que de donner à un désordre moral le statut d'un comportement conforme au droit naturel.

La compassion devant la souffrance issue des désordres intérieurs

Les désordres du comportement moral, qui créent des désordres psychologiques lorsqu'ils n'y sont pas profondément enracinés, causent à l'être humain de très grandes souffrances, parce que ces désordres portent atteinte à sa véritable nature et à sa dignité personnelle et le mettent en contradiction avec lui-même. Il n'y a rien de plus douloureux que de n'être pas soi-même, et donc d'être à la recherche de soi-même.

La compassion devant ces souffrances ne consiste nullement à se montrer indulgent vis-à-vis ces désordres qui blessent toujours davantage la nature humaine. Cette fausse compassion ne fait que nourrir ces désordres sans y porter remède. La vraie compassion n'est autre que la charité qui cherche la guérison des âmes souffrantes et leur salut.

L'homosexualité et l'ordre de la nature

L'homosexualité peut-elle être conforme à l'ordre de la nature ? L'ordre naturel quant à l'exercice de la faculté sexuelle s'exprime d'abord par la différenciation des sexes et par leur complémentarité. L'ordre de la nature au plan sexuel est en quelque sorte écrit par l'auteur même de la nature dans l'organisme masculin et féminin. Ce qui fait un homme et ce qui fait une femme est d'abord et avant tout une réalité physique et organique. L'individu humain vient au monde comme un être sexué, de sexe masculin ou féminin. S'il arrivait qu'il ne fût pas nettement sexué, c'est-à-dire qu'il eût des propriétés physiques appartenant à l'un et l'autre sexe, nous nous trouverions devant une anomalie de fait extrêmement rare, que l'art médical tenterait sans doute, dans toute la mesure du possible, de corriger.

Une anomalie de type différent serait d'ordre purement psychologique, par exemple un homme ayant au plan sexuel la psychologie d'une femme et une femme ayant la psychologie d'un homme. Ce désordre psychologique s'exprimerait par des attraits sexuels non conformes à l'authentique nature humaine. L'être humain prenant conscience de ce désordre et se sentant femme dans un corps d'homme ou homme dans un corps de femme, ne peut être que déchiré dans l'affirmation de son identité sexuelle. Mais cette crise psychologique d'identité, néammoins la profonde souffrance qu'elle puisse entraîner, ne peut justifier le choix d'un comportement sexuel contraire au sexe physique donné par la nature, c'est-à-dire qu'il ne peut justifier moralement un comportement homosexuel. Si l'absence d'attrait pour le sexe opposé et l'attrait marqué vers des personnes de même sexe physique constituent un obstacle évident au mariage, une union homosexuelle, loin d'être un remède à ce désordre psychologique, ne pourrait que l'aggraver. Reconnaître un droit à des unions homosexuelles au nom de la démocratie ou de tout autre principe ne peut être qu'une très grave erreur dont les conséquences désastreuses sont incalculables tant pour les personnes en cause que pour tout l'ordre social, qui en résulterait sapé dans son fondement premier. Car toute société s'enracine naturellement dans la famille issue du mariage d'un homme et d'une femme appelés à transmettre la vie en tant que père et mère.

Il ne faut pas penser que cet ordre voulu de Dieu vienne contrarier des désirs légitimes de la nature, car il fait partie lui-même de la nature. En effet, l'ordre divin de la création est manifesté par la loi naturelle qui est toute ordonnée à l'affirmation et à la protection de la dignité de la nature humaine. C'est donc la loi naturelle, venant non des hommes mais de Dieu, qui s'oppose d'une façon absolue et sans aucune exception aux unions homosexuelles.

Tant au point de vue du droit civil que d'une pastorale religieuse respectueuse de l'ordre divin, les personnes ayant de fortes tendances homosexuelles doivent, certes, être traitées avec respect, compréhension et compassion, mais l'indulgence à leur égard serait gravement abusive en leur concédant un droit quelconque - autant civil que religieux ­- à un comportement homosexuel. La concession d'un tel droit de la part d'une autorité humaine - civile ou religieuse - signifierait la méconnaissance de la suprématie de Dieu, c'est-à-dire le refus de l'autorité divine, et donc un acte d'athéisme pratique.

Le problème de l'homosexualité reste soumis au droit naturel

En réalité, le problème du comportement homosexuel doit être envisagé en regard du droit naturel, qui est antérieur à toute considération proprement juridique ou religieuse. Ce problème relève ainsi de la raison pratique qui, si elle est droite, discerne facilement ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est conforme à l'ordre naturel ou non. Ce qui fait difficulté actuellement, c'est que la raison pratique, à cause d'une culture ambiante de plus en plus opposée à la loi naturelle, a largement perdu sa rectitude foncière. La raison pratique est ainsi tombée dans un aveuglement profond symptômatique d'un temps de décadence de la pensée, comme l'était celui du paganisme ancien, dont les moeurs étaient caractérisées à la fois par l'immoralité et la prépondérance de la force physique et socio-culturelle sur le droit. La culture, en effet, dans ces temps lointains, s'opposait généralement à une saine liberté intellectuelle en imposant une pensée unique.

Le rôle historique de l'Église par rapport au droit naturel

Nous savons que c'est grâce à l'Église et à la culture chrétienne, dont elle est la source, que le droit naturel s'est de plus en plus affirmé dans le passé et a pu inspirer la construction d'une société fondée sur la justice. S'il n'appartient pas à l'Église d'établir directement les structures de la société, la mission qu'elle a reçue de son divin Fondateur est d'éclairer les esprits, de guérir la raison humaine de l'aveuglement qui lui vient du péché et des forces obscures qui font pression sur elle. Ainsi la foi vient au secours de la raison, en rétablit la dignité et lui permet d'être entièrement au service de la nature humaine. La foi, en libérant la raison des ténèbres qui l'obscurcissent, lui donne le pouvoir de concevoir et de promulguer des lois vraiment sages, qui découlent du droit naturel et qui sont ordonnées au bien réel de chaque personne et de toute la société. C'est ainsi que la foi chrétienne a toujours été au service de la personne humaine et de ses droits fondamentaux, dont le respect absolu est la condition de sa dignité.

En ce qui concerne l'homosexualité active, dès que le problème s'est posé, comme on le voit en saint Paul (Rom.1,18-27), la foi chrétienne l'a fermement condamnée comme une pratique immorale et dégradante, non pas au nom de quelque autorité religieuse extérieure, mais au nom même de la loi naturelle de la raison.

Prétendre qu'une loi naturelle évoluée pourrait légitimer aujourd'hui les unions homosexuelles, en plus d'être une aberration, rend absolument impossible à des prêtres qui se disent catholiques la transmission authentique du message chrétien. Comment en effet peut-on faire appel à l'Évangile en contredisant des principes fondamentaux de la loi naturelle, qui ont reçu de la loi divine positive et de Jésus-Christ lui-même une confirmation suprême, qui les a rendus doublement sacrés ? Jésus-Christ n'a-t-il pas dit : " Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements " (Mat. 19,17) et encore : "Si vous m'aimez, observez mes commandements " (Jean,14,15). Et l'Esprit-Saint, par la bouche de l'apôtre saint Jean, n'a-t-il pas déclaré menteur celui qui affirme connaître et aimer Dieu, sans se soucier d'observer ses commandements ? (I Jean,2,4). Il faut vraiment être aveugle pour ne pas voir que tout comportement homosexuel contrevient d'une façon très grave aux commandements de Dieu, qui ne font qu'exprimer extérieurement les exigences de la loi naturelle.

Le monde d'aujourd'hui, s'il a besoin d'une nouvelle évangélisation, n'a aucunement besoin d'un évangile nouveau qui se superposerait à l'évangile de Jésus-Christ, qui seul contient les paroles de la vie éternelle. Le Forum André Naud qui, au nom de l'évangile, défend le droit des homosexuels au mariage et même au sacerdoce, se réfère forcément à un nouvel évangile qui n'est en réalité qu'une idéologie fondée sur une évolution culturelle négatrice de l'ordre de la création. Est-ce que les prêtres qui en font partie se rendent vraiment compte de l'esprit de révolte contre le plan de Dieu, qui est à la base de cette idéologie ?

J.- Réal Bleau, ptre.
Clinique Lumen-Christi


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