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Un apôtre de la confession

Le fondateur de l'Opus Dei a enseigné que le chemin de la sainteté consiste dans le combat quotidien que chacun doit mener contre lui-même, « contre tout ce qui, dans sa vie, ne vient pas de Dieu », afin de se pénétrer de la charité du Christ.

« Jamais je n'ai aimé ces biographies de saints dans lesquelles, par naïveté mais aussi par ignorance, on nous chante les exploits de ces hommes, comme s'ils s'étaient vus confirmés dans la grâce dès le sein de leur mère. Non. Les vraies biographies des héros chrétiens sont comme nos vies : ils luttaient et gagnaient, puis luttaient et perdaient. Et alors, pleins de repentir, ils repartaient pour le combat ». Dieu veut que nous soyons saints, mais il connaît notre faiblesse et nous offre les moyens d'en venir à bout. « Jésus comprend notre faiblesse et nous attire à lui, comme par un plan incliné, en nous demandant de savoir persévérer dans notre effort pour monter un peu, jour après jour ».

L'appel a la miséricorde du Seigneur

Cet effort du chrétien demande de l'humilité : une connaissance de notre insuffisance personnelle unie à une profonde confiance en la grâce de Dieu. Dans sa prédication, le fondateur de l'Opus Dei a insisté sans relâche sur l'importance et sur la nécessité du sacrement de la pénitence dans la tâche de la sanctification. Par son exemple et par sa parole, il a contribué de façon très efficace à ce que ce sacrement, véritable trésor de la miséricorde divine confié à l'Église, devienne un objet de grande foi et d'amour pour des milliers de personnes répandues dans le monde entier. « Il est inévitable que, en cheminant, nous soulevions de la poussière. Nous sommes des êtres créés, donc pleins de défauts. J'irai jusqu'à dire qu'il faut toujours en avoir : ce sont les taches d'ombre qui, dans notre âme, font ressortir davantage, par contraste, la grâce de Dieu et notre volonté de répondre à la faveur divine. C'est ce clair-obscur qui fait de nous des hommes humbles, compréhensifs, généreux ». L'expérience de tant de faiblesses personnelles ne doit pas nous mener au pessimisme, mais à une plus grande confiance en la miséricorde de Dieu le Père : « Dieu n'est pas lassé de nos infidélités. Notre Père du ciel pardonne n'importe quelle offense lorsque l'enfant retourne vers lui, lorsqu'il se repent et demande pardon. Notre Seigneur est à tel point Père qu'il prévient nos désirs d'être pardonnés et qu'il prend les devants en nous ouvrant les bras avec sa grâce ( ... ). D'une manière ou d'une autre, la vie humaine est un perpétuel retour vers la maison de notre Père, à l'aide de la contrition, cette conversion du coeur qui suppose le désir de changer et la ferme décision d'améliorer notre vie. Cela se traduira, logiquement, par des oeuvres de sacrifice et de don de soi. Revenir à la maison du Père au moyen de ce sacrement du pardon où, en confessant nos péchés, nous nous revêtons du Christ et devenons ainsi ses frères, membres de la famille le de Dieu ».

Un miracle de l'amour de Dieu

Celui qui se sait enfant de Dieu n'a pas lieu de se décourager : « Quoi qu'il arrive, en avant ! Serre avec force le bras du Seigneur et considère que Dieu ne perd point de bataille. Si, pour un motif quelconque, tu t'éloignes de lui, il te faut réagir avec humilité : commencer et recommencer, te conduire en fils prodigue tous les jours et même à plusieurs reprises au long d'une même journée. Il te faut redresser ton coeur contrit dans la confession. Cette confession qui est un authentique miracle de l'Amour de Dieu. Le Seigneur lave ton âme  dans ce sacrement merveilleux ; il t'inonde de joie et de force pour que tu ne défailles pas dans ta lutte et que tu reviennes inlassablement à Dieu, quand bien même tout te semblerait obscur ».

Mgr Escrivá encourageait tout le monde à s'approcher de la confession avec une foi renouvelée ; s'agissant d'un sacrement, elle n'est pas un simple recours humain ou un exutoire à nos problèmes psychologiques, mais une réalité divine, une confidence filiale avec Dieu notre Seigneur. « La confession sacramentelle n'est pas un dialogue humain, mais un colloque divin; c'est un tribunal de justice, sûr et divin, et surtout un tribunal de miséricorde ». « Elle est une manifestation pleine de délicatesse de la bonté divine, de la miséricorde de Jésus Christ : à la fois père et frère, il sait excuser, il sait pardonner. Il est merveilleux de se mettre à, genoux et d'écouter le Seigneur - car le prêtre est le Christ lui-même - nous dire : je t'absous de tes péchés, je te pardonne ».

Le péché étant personnel le remède doit être aussi personnel

Le Serviteur de Dieu rappelait que « la sainteté est personnelle et que le péché est personnel : par conséquent le remède doit être appliqué personnellement », au cours de la rencontre en tête à tête avec le Seigneur, qu'il faut préparer avec soin. Mgr Escrivá ne manquait pas de préciser chacun des actes qui constituent le sacrement de la pénitence : examen de conscience, douleur de nos fautes, résolution de ne plus pécher et d'éviter les occasions, confession auriculaire personnelle, pénitence sacramentelle. Et celui qui s'efforce de s'approcher de la confession avec les dispositions requises. assurait-il, parvient à une connaissance de plus en plus profonde et intime de la tendresse que Dieu apporte à suivre ses pas sur la terre. « Comme nous devons remercier Dieu notre Seigneur pour ce sacrement de sa miséricorde ! Moi, j'en suis émerveillé ; j'en suis ému.

Un Dieu qui pardonne me semble si paternel et si maternel à la fois que j'en pleurerais de reconnaissance et de joie. Que ferions-nous sans son pardon ? »

L'invitation à recourir fréquemment à la confession revenait constamment sur ses lèvres. Le Serviteur de Dieu la vivait lui-même chaque semaine, et certaines semaines plus d'une fois, non par scrupule mais par finesse d'amour. « Dieu nous purifie, nous nettoie, nous relève..., cela ne vous attendrit-il pas ? Allez vous confesser, car cela ne sert pas seulement au pardon des péchés graves, ou des péchés véniels, ou des simples fautes : la confession sert aussi à nous fortifier, à remplir notre âme de grâce et à nous donner de l'élan pour parcourir plus vite notre chemin ; elle nous rend plus aptes à combattre et à vaincre ; à nous comporter en vivant vertueusement et en haïssant le péché ». En revanche, si l'on abandonne la confession, l'âme s'émousse et la conscience s'obscurcit au point de ne plus distinguer le bien du mal. La foi et l'amour s'affaiblissent et la créature reste sans défense face aux assauts des passions.

 Il insistait tout particulièrement sur la sincérité : « Quand vous allez vous confesser, alez droit à l'essentiel, dès le premier instant. Préparez vos confessions, afin, qu'elles soient : concises, concrètes, claires et complètes ». « Dès que l'on ouvre son coeur et qu'on y fait un bon nettoyage, en disant ce qui nous gêne, ce que nous ne voudrions pas que l'on sache, avec un coeur contrit, et une bonne résolution, quelle paix et quelle joie ! »

Les fruits du sacrement

Il demandait de ne pas oublier le rapport étroit qui existe entre le sacrement de la pénitence et cette nourriture divine de l'âme qu'est l'Eucharistie : « N'omettez pas de communier fréquemment ; mais si quelque chose vous mortifie dans l'âme, confessez-vous d'abord. N'allez jamais communier si vous n'êtes pas sûrs de vous, si votre conscience n'est pas, nette : ce serait horrible ». Beaucoup se souviennent des considérations du Serviteur de Dieu à propos des fruits de paix et d'optimisme que Dieu accorde en récompense a celui qui cherche le pardon, sacramentel. Toutes les ombres disparaissent et l'âme est inondée de sérénité : « Après il faut oublier parce que Dieu notre Seigneur oublie, lui aussi ». « C'est le triomphe de Dieu dans ma pauvre chair, ma pauvre âme, mon pauvre coeur ». « Ceux qui ne sont pas passés par un Confessionnal depuis longtemps se sentiront heureux quand ils auront été nettoyés ; ils comprendront que la vie a un autre sens, qu'ils sont sur terre pour quelque chose de plus grand ».

Une fois que leur âme est en état de grâce, les chrétiens peuvent devenir « des semeurs de paix et de joie » au milieu des hommes. L'apostolat, devoir que nous avons tous d'amener les autres à la rencontre du Christ, trouve ainsi dans le sacrement de la pénitence à la fois une garantie sûre d'efficacité et un objectif bien précis. Un des grands services qu'un chrétien peut rendre à un, ami, consiste en effet à l'aider à s'approcher de la confession sacramentelle, où nous faisons l'expérience de la joie d'être pardonnés de Dieu.

Tiré de la revue Dieu est Amour no 76 (juin 1985), Téqui

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