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Appel universel à la sainteté

Dieu nous appelle tous à la sainteté, sans aucune exception : chacun dans les circonstances concrètes ou sa vocation humaine l'a placé. Non pas à une sainteté au rabais, mais à la perfection de la charité.

Un message - vieux comme l'Évangile et nouveau comme l'Évangile, capable d'émouvoir tant de nobles esprits, en leur rappelant qu'ils sont appelés à être « non seulement alter Christus, mais ipse Christus, le Christ lui-même » (Josémaria Escrîva) - dans le travail professionnel, dans les occupations familiales, dans les circonstances ordinaires de leur existence.

La sanctification dans le travail professionnel et dans l'accomplissement des devoirs ordinaires du chrétien n'est pas la nouveauté d'un simple phénomène humain, c'est la nouveauté des choses de Dieu qui, comme un bon Père, pourvoit sa famille de choses anciennes et nouvelles (cf. Mt 13, 52). Nouveauté [...] qui ne vieillit pas, car elle participe de l'unique bonne nouvelle, et qui suppose - en tant que phénomène social des fidèles chrétiens - Le retour merveilleux à l'esprit avec lequel les premiers fidèles ont vécu le message du salut » (Josémaria Escrîva, Lettre, 25 janvier 1961, no 13)

Apostolat

Comment notre action de grâce à la Trinité ne s'enflammera-t-elle pas, pour sa miséricorde à l'égard des créatures ? Mais la gratitude ne peut se limiter à un simple sentiment : elle aspire à se traduire dans des actions concrètes. Comme le dit un vieux dicton espagnol : Les oeuvres sont amour et non les belles paroles.

« En s'intéressant à nous, en nous octroyant sa grâce, afin que nous luttions pour atteindre la sainteté au milieu du monde, Dieu nous impose aussi l'obligation de l'apostolat. Comprenez que, même d'un point de vue humain, la préoccupation pour les âmes [...] naît tout naturellement de ce choix » (Josémaria Escrîva, Amis de Dieu, no 5). Car « celui qui a vraiment rencontré le Christ - écrit le pape Jean-Paul II dans la lettre apostolique où il trace le programme pastoral de l'Église pour le nouveau siècle - ne peut le garder pour lui-même, il doit l'annoncer. Il faut un nouvel élan apostolique qui soit vécu comme un engagement quotidien » (Jean-Paul II, Novo millennio ineunte, no 40).

Duc in altum! (Avance au large) nous exhorte le saint-père, en nous stimulant à abandonner le havre tranquille de l'inactivité - de la commodité - qui retient si souvent les chrétiens. L'heure est venue de se lancer courageusement sur toutes les mers du monde, en collaborant personnellement - sans peur de rien ni de personne - à la nouvelle évangélisation de la société. Le Maître lui-même nous invite impérieusement à cette pêche d'âmes, comme il l'a indiqué à Pierre et aux Douze premiers : Avance au large, et jettez vos filets pour la pêche (Lc 5, 4). C'est l'heure de l'apostolat, le moment de manifester - par des faits concrets et quotidiens - le zèle pour le salut des âmes, signe distinctif des disciples de Jésus-Christ et preuve certaine que nous nous efforçons réellement de rechercher l'union à Dieu, la sainteté.

Prière

« Il est nécessaire d'apprendre à prier [...] Dans la prière se développe ce dialogue avec le Christ qui fait de nous ses intimes: - Demeurez en moi, comme moi en vous » (Jn 15, 4). Cette réciprocité est la substance même, l'âme, de la vie chrétienne et elle est la condition de toute vie pastorale authentique. Réalisée en nous par l'Esprit Saint, elle nous ouvre, par le Christ et dans le Christ, à la contemplation du visage du Père. Apprendre cette logique trinitaire de la prière chrétienne, en la vivant pleinement avant tout dans la liturgie, sommet et source de la vie ecclésiale, mais aussi dans l'expérience personnelle, tel est le secret d'un christianisme vraiment vital, qui n'a pas de motif de craindre l'avenir, parce qu'il revient continuellement aux sources et qu'il s'y régénère » (Jean-Paul II Novo millennio ineunte, no 32).

L'itinéraire, qui débouche sur la contemplation amoureuse de la Très Sainte Trinité, commence habituellement par la prière vocale. La personne qui prie avec amour et persévérance, si elle n'abandonne pas l'effort pour bien prier dans des moments de difficulté ou d'aridité, si elle recourt assidûment aux sources vives de la grâce - la confession, l'Eucharistie -, si elle s'efforce de vivre en présence de Dieu tout au long de la journée, finit par posséder une véritable vie intérieure : « D'abord une oraison jaculatoire, puis une autre, et une autre ... jusqu'à ce que cette ferveur semble insuffisante, tant les mots paraissent pauvres... : alors on donne libre cours à l'intimité divine, dans une contemplation de Dieu qui ne connaît ni repos, ni fatigue » (Josémaria Escrîva, Amis de Dieu, no 296).

Les rapports personnels avec Dieu dans la prière, la fréquentation des sacrements, la préoccupation pour les âmes... sont des réalités qui constituent l'ossature de toute existence chrétienne. Mais il faut les mettre en pratique avec davantage de ténacité, avec une plus grande fidélité ; bref, avec plus d'amour. Les mots de Jean Paul II dans la lettre apostolique Novo millennio ineunte (no 29) seront toujours actuels : « Il ne s'agit pas d'inventer un nouveau programme. Le programme existe déjà: c'est celui de toujours, tiré de l'Évangile et de la Tradition vivante. Il est centré, en dernière analyse, sur le Christ lui-même, qu'il faut connaître, aimer, imiter, pour vivre en lui la vie trinitaire et pour transformer avec lui l'histoire jusqu'à son achèvement dans la Jérusalem céleste. »

La très Sainte Vierge, Étoile de la nouvelle évangélisation, astre qui illumine de son éclat le nouveau millénaire, est le chemin le plus rapide et le plus praticable pour trouver, suivre et aimer le Christ. Le bienheureux Josémaria l'a écrit dans Chemin , et l'a réaffirmé durant toute sa vie, comme un fruit éprouvé d'une heureuse expérience : « C'est toujours par Marie que l'on va et que l'on "revient" » à Jésus » (Josémaria Escrîva, Chemin, no 495).

Inspiré de "Avance au large, et jetez vos filets" de Mgr Xavier Echevarria, Prélat de l'Opus Dei, à l'approche du centenaire de la naissance (le 9 janvier 2002) du bienheureux Josémaria Escrîva de Balaguer fondateur de l'Opus Dei. Publié dans le Bulletin d'information du Bureau pour la cause des saints de la Prélature de l'Opus Dei au Canada, no 11, Montréal, automne 2001.

Agir en Dieu

Il est essentiel de remarquer qu'en allant à ses travaux Jésus demeurait avec son Père. Ce serait commettre une grosse erreur de croire qu'en quittant Nazareth pour embrasser son ministère apostolique, Jésus diminua la large part qu'il avait coutume de donner à la prière. Non, sa vie active n'a jamais amoindri sa vie contemplative. Dans les profondeurs de sa sainte âme subsistait toujours le même fonds intime et permanent, la conternplation et l'amour de son Père, sur lequel s'appuyaient tous ses états et fleurissaient tous ses mystères. La part qu'il fit à son Père durant les trente ans de sa vie privée fut plus exclusive, mais non plus abondante que celle qu'il lui donna pendant sa vie publique. En laissant Nazareth, il ajouta de durs travaux, mais il ne quitta rien de sa vie intime.

Ainsi, dans nos travaux, demeurons avec Dieu. Supprimons autant que nous pourrons les différences entre le temps de l'oraison et le temps du travail. C'est toujours qu'il faut converser avec nos Hôtes intérieurs. Quoi que ce soit que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant, par lui des actions de grâces à Dieu le Père (Col., 111, 17).

Peu importe le genre de travail : peinons, étudions, parlons, mangeons, mais jamais ne cessons d'aimer Dieu.

S'il s'agit de faire du bien au prochain, ne quittons pas Dieu pour aller à nos frères, mais plutôt portons Dieu à nos frères. Souvenons nous de la loi fondamentale qui gouverne l'action chrétienne : tout apostolat qui ne prend pas sa source dans une abondante contemplation est infécond et peut même devenir nuisible à celui qui l'exerce. Toute vie active qui se développe au détriment de la vie intérieure va contre la volonté de Dieu. Que jamais la part donnée au prochain ne diminue la part donnée à Dieu. Que notre action ne se sépare pas de notre contemplation, mais qu'elle soit encore notre contemplation qui s'extériorise, qui s'épanche dans l'âme de nos frères.

Si donc quelqu'un, poussé par un excès d'activité, serait-ce dans une intention de charité fraternelle, s'est donné un surcroit de besogne et imposé des travaux qui lui font perdre habituellement le recueillement intérieur et étouffent sa vie intime, qu'il s'empresse de retrancher en se souvenant de la parole de saint Bernard Maledicta ccupatio quae te retrahit a Deo Maudite, l'occupation qui t'éloigne de Dieu!

Dans l'Église, l'action est nécessaire, mais la contemplation l'est bien plus.

"De l'Eucharistie à la Trinité" M.-V. Bernadot, o.p., Foi vivante 186, Cerf 1978 pp.74-75


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