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Discours du pape Benoît XVI sur la famille et la communauté chrétienne

« Famille et Communauté chrétienne : formation de la personne et transmission de la foi »

«Le mariage et la famille ne sont pas, en réalité, une construction sociologique de circonstance, fruits de situations historiques et économiques particulières. [...] De la connexion, de l'homme avec Dieu, et dans l'homme, du corps et de l'esprit, en surgit une troisième : entre la personne et les institutions. La totalité de l'homme inclut en fait la dimension du temps et le « oui » de l'homme à un engagement au-delà du moment présent. [...] La liberté du « oui » se révèle donc liberté capable d'assumer ce qui est définitif : la plus grande expression de la liberté ne réside donc pas dans la recherche du plaisir qui n'atteint jamais une vraie décision ; elle est au contraire la capacité de se dédier à un don définitif. En lui, la liberté, en se donnant, se retrouve pleinement elle-même.

De façon concrète, le « oui » personnel et réciproque de l'homme et de la femme [...] ne peut pas ne pas être aussi un « oui » publiquement responsable, par lequel les époux assument la responsabilité publique de la fidélité. Personne n'appartient exclusivement à lui-même : pourtant chacun est appelé à assumer au plus intime de soi sa propre responsabilité publique. Le mariage, comme institution, n'est donc pas une ingérence indue de la société ou de l'autorité, l'imposition d'une forme venue de l'extérieur, il est au contraire une exigence intrinsèque du pacte de l'amour conjugal.

Les différentes formes actuelles de dissolution du mariage, comme les unions libres et « le mariage à l'essai », jusqu'au pseudo-mariage entre personnes du même sexe, sont au contraire l'expression d'une liberté anarchique qui se fait passer, à tort, pour une vraie libération de l'homme. Une telle pseudo-liberté s'est fondée sur une banalisation du corps, qui inclut inévitablement la banalisation de l'homme. [...] Le libertinisme, qui se fait passer pour la découverte du corps et de ses valeurs, est en réalité un dualisme qui déprécie le corps en le plaçant pour ainsi dire en dehors de l'authentique être et dignité de la personne. [...]

L'avilissement de l'amour humain, la suppression de l'authentique capacité à aimer se révèle, en fait, dans notre temps comme l'arme le plus adaptée et la plus efficace pour chasser Dieu de l'homme, pour éloigner Dieu du regard et du coeur de l'homme. Analogiquement la volonté de « libérer » de Dieu la nature conduit à perdre de vue la réalité même de la nature, y compris la nature de l'homme, en la réduisant à un ensemble de fonctions, dont on dispose, à plaisir, pour construire un monde soi-disant meilleur et une humanité qui serait plus heureuse.

C'est aussi dans la naissance des enfants que le mariage reflète son modèle divin : l'amour de Dieu pour l'homme. Pour l'homme comme pour la femme, la paternité et la maternité ne se limitent pas au biologique : la vie n'est entièrement donnée que lorsque, avec la naissance, sont donnés aussi l'amour et le sens qui permettent de dire « oui » à cette vie. Précisément à partir de là, il apparaît clairement combien il est contraire à l'amour humain, à la vocation profonde de l'homme et de la femme, de fermer systématiquement une union au don de la vie et, plus encore, de supprimer ou de manipuler la vie qui naît.

Aucun homme et aucune femme, cependant, ne peuvent, avec leurs seules propres forces, donner l'amour et le sens de la vie à leurs enfants. Pour dire à quelqu'un : "Ta vie est bonne même si je ne sais pas quel est ton avenir", il faut une autorité et une crédibilité supérieure à celle qu'un individu peut lui-même se donner. Le chrétien sait que cette autorité est conférée à une famille plus vaste que Dieu - à travers son fils Jésus Christ et le don de l'Esprit-Saint - a créée dans l'histoire des hommes, c'est-à-dire l'Église. Il y reconnaît à l'oeuvre cet amour éternel et indestructible qui donne à la vie de chacun d'entre nous un sens permanent. Pour cette raison, l'édification de toute famille chrétienne s'insère dans le contexte de la plus vaste famille de l'Église qui la soutient et la porte en elle. [...]

De tout cela, surgit une conséquence évidente : la famille et l'Église - concrètement, les paroisses et les autres formes de communautés ecclésiales - sont appelées à la plus étroite collaboration pour cette tâche fondamentale que constituent, inséparablement, la formation de la personne et la transmission de la foi. Nous savons qu'une authentique action éducative ne peut se contenter d'une théorie juste ou d'une doctrine à communiquer. Il faut quelque chose de beaucoup plus grand et humain, une proximité vécue quotidiennement qui est propre à l'amour et trouve son espace le plus approprié dans la communauté familiale d'abord mais ensuite aussi dans une paroisse, un mouvement, une association ecclésiale dans lesquels on rencontre des personnes qui prennent soin de leurs frères, en particulier les enfants et les jeunes mais aussi les adultes, les personnes âgées, les malades, les familles [...].

Dans l'action éducative, et tout particulièrement dans l'éducation à la foi, qui est le sommet de la formation de la personne, la figure du témoin est centrale : il devient un point de référence précisément lorsqu'il sait rendre compte de l'espérance qui soutient sa vie (cf. 1 Pierre, 3, 15), lorsqu'il est personnellement impliqué dans la vérité qu'il propose. Le témoin, en outre, ne renvoie jamais à lui-même mais à quelque chose ou plutôt à Quelqu'un de plus grand que lui, qu'il a rencontré et dont il a éprouvé la bonté. Ainsi chaque éducateur et témoin trouve-t-il en Jésus- Christ un modèle indépassable, le grand témoin du Père, qui ne disait rien par lui-même mais parlait comme le Père le lui avait enseigné (cf Jn 8, 28). Voilà pourquoi, à la base de la formation de la personne chrétienne et de la transmission de la foi, il y a nécessairement la prière, l'amitié avec Dieu et la contemplation, en Lui, du visage du Père. [...]

La relation éducative est par nature une chose délicate : elle met en cause la liberté de l'autre qui, même avec douceur, est toujours confrontée à une décision. Ni les parents, ni les prêtres ou les catéchistes, ni les autres éducateurs ne peuvent se substituer à la liberté de l'enfant, de l'adolescent ou du jeune auquel ils s'adressent. Tout spécialement lorsqu'il s'agit de la proposition chrétienne qui interpelle profondément la liberté en appelant à la foi et à la conversion. Aujourd'hui, il y a un obstacle particulièrement insidieux à l'action éducative qui est la présence massive dans la société et la culture de ce relativisme qui, ne reconnaissant rien comme définitif, ne retient comme ultime critère que son propre ego et ses propres volontés et, sous l'apparence de la liberté, devient une prison pour chacun. Dans un tel horizon relativiste, une véritable éducation est impossible : sans la lumière de la vérité, tôt ou tard, toute personne est condamnée à douter de la bonté de sa propre vie et des relations qui la structurent, de la validité de son engagement à construire avec les autres quelque chose de commun.

Il est donc clair que nous devons non seulement chercher à surmonter le relativisme dans notre travail de formation des personnes mais que nous sommes aussi appelés à combattre sa domination dans la société et dans la culture. C'est pourquoi il est très important qu'à côté de la parole de l'Église, il y ait le témoignage et l'engagement public des familles chrétiennes, en particulier pour réaffirmer l'intangibilité de la vie humaine depuis la conception jusqu'à sa fin naturelle, la valeur unique et irremplaçable de la famille fondée sur le mariage et la nécessité de dispositions législatives et administratives qui soutiennent les familles dans leur tâche d'engendrer et d'éduquer des enfants, tâche essentielle pour notre avenir commun.[...]»

Traduction La Croix

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