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 Archives de juin 2003 Journal Missa

 Dimanche le 29 juin 2003
Lectionnaire : Il nous regarde comme des gens douteuxFêtez le Seigneur, vous, ses fidèles - ...allez jusqu'au bout de la réalisation ; ainsi, comme vous avez mis votre coeur à décider, vous irez jusqu'au bout selon vos possibilités.  Quand on y met tout son coeur, on est accepté pour ce que l'on a ; peu importe ce que l'on n'a pas.  Il ne s'agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s'agit d'égalité.  En cette occasion, ce que vous avez en trop compensera ce qu'ils ont en moins, pour qu'un jour ce qu'ils auront en trop compense ce que vous aurez en moins, et cela fera l'égalité, comme dit l'Écriture à propos de la manne : Celui qui en avait ramassé beaucoup n'a rien eu de plus, et celui qui en avait ramassé peu n'a manqué de rien. - Talitha koum.
6:32:28 AM

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 Lundi le 23 juin 2003
À un dîner bénéfice, le père d'un enfant handicapé prononca un discours inoubliable. Le voici :
"On dit que Dieu fait tout avec perfection... Mais où est la perfection en Shay, mon fils ? Mon fils ne peut pas comprendre les choses comme le peuvent les autres enfants. Mon fils ne peut pas se souvenir des faits ni des chiffres comme le peuvent les autres enfants. Où est donc la perfection de Dieu?"
Je crois, a-t-il poursuivi, qu'en créant un enfant handicapé comme mon fils, la perfection que cherche Dieu est comment on réagit à cet enfant... Voici une petite anecdote pour vous illustrer mes propos.
Un après-midi, Shay et moi nous promenions près l'un parc où des garçons que Shay connaissait jouaient au baseball. Shay me dit : "Penses-tu qu'ils me laisseront jouer ? "
Je savais que Shay n'est pas du tout le genre de coéquipier que les garçons recherchent d'habitude, mais j'espérais que l'on permette à Shay de jouer. Je demande donc à un des joueurs de champ si Shay peut participer.
Le garçon y pense pour quelques instants et dit : " Nous perdons par six points et nous sommes à la huitième manche. Je suppose qu'il peut faire partie de notre équipe et avoir l'occasion de frapper au neuvième tour."
Shay poussa un sourire énorme. On dit à Shay de mettre le gant et de prendre sa position. À la fin de la huitième manche, l'équipe de Shay marque quelques points mais traîne toujours par trois points.
Au bout du neuvième tour, l'équipe de Shay gagne encore un point ! On a deux sortants et les buts remplis, et une chance de gagner le jeu. Shay est le prochain en ligne. Est-ce que l'équipe va permettre à Shay de frapper, risquant de perdre le jeu ?
Chose étonnante, on lui donne le bâton. On sait sans doute que c'est presque impossible de gagner, car Shay ne sait ni comment tenir le bâton comme il le faut, ni comment frapper la balle. Cependant, quand Shay s'approche du marbre, le lanceur avance quelques pas pour lober la balle assez doucement pour que Shay puisse au moins toucher la balle avec le bâton.
Shay frappe lourdement au premier lancer, sans succès. Un de ses Équipiers vient à son aide et les deux prennent le bâton en attendant le prochain lancer. Le lanceur avance davantage et jette légèrement la balle à Shay.
Avec son équipier, Shay frappe un roulant vers le lanceur, qui le ramasse et aurait pu facilement le lancer au premier but, dans lequel cas Shay serait éliminé, et le jeu se terminerait. Mais voilà, le lanceur jette la balle en arc au champ droit, loin au-delà du premier but. Tous se mettent à crier " Cours au premier, Shay! Cours au premier ! "
Jamais n'a-t-il eu l'occasion de courir au premier but. Il galope le long de la ligne de fond, tout étonné. Quand il atteint le premier but, le voltigeur de droite a la balle en main; il peut facilement la jeter au deuxième but, ce qui va retirer Shay qui court toujours, mais il lance la balle en haut au-delà du troisième but et tous crient : "Cours au deuxième! Cours au deuxième ! "
Les coureurs devant Shay, transportés de joie, encerclent les buts en route au marbre. Lorsque Shay s'approche du deuxième but, l'adversaire le dirige vers le troisième et s'exclame : "Cours au troisième !"
Quand Shay passe par le troisième, les joueurs des deux équipes le suivent en s'écriant: " Fais un circuit Shay ! "
Shay complète le circuit, prend pied sur le marbre et tous les 18 garçons le soulèvent sur les épaules. Shay est le héros ! Il vient de faire le grand chelem et de gagner le match pour l'équipe!
Ce jour-là, continue son père, les larmes aux yeux, ces 18 garçons ont atteint leur propre niveau de la perfection de Dieu.
8:16:22 PM

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 Dimanche le 22 juin 2003
"Corpus Domini": Gratitude et "stupeur eucharistique"  - Institution de la fête-Dieu grâce à une religieuse dont le confesseur devient pape  Il faut enfin en venir à sainte Julienne du Mont-Cornillon et à l'institution de la Fête-Dieu par Urbain IV (1261-1264). Deux ans après sa prise d'habit, la soeur Julienne reçut, une nuit, la vision du globe de la lune rayonnant de lumière mais traversé en son diamètre par une ligne obscure ; ne comprenant pas cette vision, elle en demanda l'explication à quelques religieuses vertueuses qui lui déconseillèrent d'approfondir ce mystère, mais qui ne purent s'empêcher de bavarder, au point que des visiteurs vinrent l'importuner. Soeur Sapience, prieure du couvent, sachant la dévotion de Julienne pour l'Eucharistie et son goût pour la solitude, lui fit construire un oratoire où elle pût se retirer pour prier. Personne ne lui ayant expliqué sa vision, elle se résolut à demander au Seigneur de lui révéler ce mystère et, pendant son sommeil, en 1210, une voix lui dit : "L'Eglise militante est figurée par le globe de la lune ; la tache qui en voile une partie signifie qu'il manque une fête dont Dieu veut l'institution ; c'est la fête du très auguste et très saint sacrement de l'autel. Le jeudi saint, à la vérité, est tout désigné à cet effet, mais les diverses autres cérémonies de ce jour en empêchent la solennité ; il faut en établir une autre qui sera honorée et observée dans toute la chrétienté. Et cela pour trois raisons :
1. pour que la foi aux mystères de la religion, qui diminue et diminuera encore si l'on n'y porte remède, soit affermie et confirmée en son entier ;
2. pour que les hommes qui aiment et cherchent la vérité en soient pleinement instruits, et puisent dans cette source de vie des forces pour avancer dans le chemin de la vertu ;
3. pour que les irrévérences et impiétés journalières qui se commettent contre la majesté de ce sacrement soient réparées et expiées par une adoration profonde et sincère." Désormais, Julienne ne s'occupa plus que de la pensée de Dieu seul, qui la favorisa d'une vie mystique extraordinaire, du don de prophétie et de la connaissance des coeurs.
En 1222, lorsque mourut la soeur Sapience, Julienne fut élue prieure du Mont-Cornillon. Elle n'avait pas encore divulgué la révélation qu'elle avait eue et, comme elle demandait au Seigneur de la délivrer de cette mission, elle reçut, au contraire, l'ordre d'agir sans tarder. Ne sachant guère comment s'y prendre, elle décida de révéler sa mission à Eve, une recluse qu'elle avait naguère encouragée et qu'elle voyait une fois par an, et à Isabelle, une religieuse de Huy. Elles s'adressèrent à Jean de Lausanne, pieux et savant chanoine de l'église Saint-Martin, près de laquelle résidait Eve la recluse ; le chanoine saisit Jacques Pantaléon, archidiacre de Liège, Hugues de Saint-Cher, provincial des Dominicains, Guy de Laon (futur évêque de Cambrai), le chancelier de l'université de Paris et deux dominicains, les pères Jean et Gérard, tous docteurs de l'Université, qui autorisèrent Julienne à faire composer l'office de la Fête-Dieu par Jean, religieux du Mont-Cornillon. Comme le clergé liégeois était divisé sur l'utilité de cette fête, Julienne, qui ne voulait rien précipiter, s'en alla en pèlerinage à Cologne, à Tongres et à Maëstricht. Un mouvement favorable se produisit à Liège, mais le nouveau supérieur du Mont-Cornillon, Roger, souleva les religieuses contre leur prieure qui, avec quatre de ses soeurs et grâce à l'appui de Jean de Lausanne, put se réfugier près de l'église Saint-Martin. Trois mois plus tard, l'évêque de Liège déposait Roger, donnait la charge à Jean (l'auteur de l'office) et Julienne reprenait sa place de prieure. L'évêque de Liège, Robert de Thourotte, hésitait encore à établir la fête lorsque, sur la route du concile de Lyon, Dieu lui en intima sa volonté ; de retour à Liège, il instaura la Fête-Dieu dans son diocèse (synode de 1246). Robert de Thourotte mourut sans avoir pu célébrer la Fête-Dieu (16 octobre 1246), ce que firent les chanoines de Saint-Martin en 1247. Sous le successeur de Robert de Thourotte, Henri de Gueldre, qui rétablit Roger, les persécutions reprirent contre Julienne ; accompagnée de trois fidèles (Agnès, Ozilie et Isabelle de Huy), elle dut se retirer d'abord à Robermont, au val Notre-Dame, puis à Namur près de l'église Saint-Aubin. Ses compagnes cependant craignaient pour sa santé qui allait en s'affaiblissant. "Ne craignez rien, leur disait-elle, je vous tiendrai fidèle compagnie jusqu'à la mort, et même je vous survivrai." En effet, deux d'entre elles (Agnès et Ozilie) moururent peu après, à Namur. Puis Julienne se retira à l'abbaye cistercienne de Salsines. Cependant, Hugues de Saint-Cher, devenu cardinal de Sainte-Sabine et légat du pape dans le Saint-Empire, approuvait l'établissement de la fête qu'il célébra en 1252 et étendit à tous les diocèses de sa légation. Bientôt, Julienne perdit à Salsines la fidèle compagne qui lui restait ; une autre religieuse du Mont-Cornillon, Ermentrude, lui fut envoyée pour l'assister jusqu'à sa mort. La persécution frappa les religieuses de Salsines et Julienne dut se retirer à Fosses, entre Sambre et Meuse ; là, atteinte d'une maladie grave, elle fit mander le chanoine Jean de Lausanne qui ne crut pas devoir venir, et se trouva dans un suprême délaissement, qu'elle avait d'ailleurs prédit. La maladie empira durant le carême. Le jour de Pâques, malgré son épuisement, elle voulut se rendre à l'église, assista à matines et à laudes, reçut la communion et resta à l'église jusqu'à la fin du jour. Le soir, elle retourna dans sa cellule, demanda l'extrême-onction qu'elle reçut avec des larmes de joie et une présence d'esprit admirable. Le mercredi après l'octave de Pâques, elle se trouva plus mal : Himana, l'abbesse de Salsines, accourue à l'annonce du danger, voulut passer la nuit auprès d'elle, mais Julienne l'invita à se reposer en l'assurant qu'elle ne mourrait pas ce jour-là. Le jeudi, elle pria Ermentrude de lui réciter son office pour qu'elle pût au moins la suivre d'esprit et de coeur. Le vendredi, Himana vint encore la visiter avec quelques religieuses, et toutes jugèrent que c'était la fin. Julienne s'endormit dans le Seigneur (5 avril 1258).
Trois ans plus tard, le 29 août 1261, l'ancien archidiacre de Liège, Jacques Pantaléon, depuis évêque de Verdun (1253) puis patriarche de Jérusalem (1255), bien qu'il ne fût pas cardinal, était élu pape (29 août 1261). Eve, la recluse de la collégiale Saint-Martin de Liège, lui écrivit afin qu'il instituât la fête pour l'Eglise universelle. Urbain IV, sans doute après le miracle eucharistique de Bolsène36, publia la bulle Transiturus le 11 août 1264, à Orvieto : "Nous avons jugé à propos de statuer que, outre la mémoire qui se fait tous les jours dans l'Eglise d'un si grand sacrement, l'on en fît encore une annuellement qui fût plus particulière et plus solennelle, assignant pour cela un jour déterminé que nous voulons être le jeudi après l'octave de la Pentecôte." La Fête-Dieu ne fut reçue dans toutes les églises latines qu'au temps de Clément V, à l'époque du concile oecuménique de Vienne (1311) où il renouvela la constitution d'Urbain IV.  - Sainte Julienne du Mont Cornillon
9:12:59 AM

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 Vendredi le 20 juin 2003
La CECC et son Conseil permanent réagissent à la décision du Premier ministre Jean Chrétien.

Lettre de Mgr Jacques Berthelet, président de la CECC, au Premier ministre Jean Chrétien concernant le mariage et les unions de partenaires de même sexe

Le très honorable Jean Chrétien
Premier Ministre du Canada
Édifice Langevin
80, rue Wellington
Ottawa, ON
K1A 0A2

Monsieur le Premier Ministre,

Au nom de la Conférence des évêques catholiques du Canada et avec l’appui de son Conseil permanent, permettez-moi de vous signifier ma plus vive inquiétude et ma profonde déception à la suite de la décision que vous avez prise de ne pas porter en appel la décision de la Cour d’appel de l’Ontario et de la Colombie-Britannique relative à la redéfinition du mariage. La perspective d’un projet de loi que vous vous préparez à déposer à la Chambre des communes qui s’appuierait sur la redéfinition du mariage en y incluant les partenaires de même sexe en viendrait à dévaloriser le mariage traditionnel comme fondement de la famille et institution essentielle à la stabilité et à l’équilibre de la société.

Le mariage conçu comme l’union stable d’un homme et d’une femme à l’exclusion de toute autre préexiste à l’État. L’institution du mariage, parce qu’elle préexiste à l’État et parce qu’elle constitue un élément fondamental de toute société, ne saurait être modifiée ni par la Charte des droits, ni par l’État, ni par une cour.

La démonstration n’est pas faite que le fait pour les partenaires de même sexe de ne pouvoir accéder au mariage constituerait une discrimination. C’est bien plutôt le contraire qui est vrai. L’élargissement et donc l’altération de la définition du mariage pour y inclure les conjoints de même sexe s’avère être discriminatoire par rapport au mariage hétérosexuel et à la famille, qui se trouve ainsi privée de la reconnaissance sociale et législative comme fondement unique et irremplaçable de la société.

Vous le comprenez bien, l’union des personnes de même sexe ne saurait être assimilée au mariage. La définition du mariage qu’introduit la Cour d’appel de l’Ontario conduit simplement à une confusion du droit que la Cour suprême, par une analyse rigoureuse et à l’écart de toute précipitation et improvisation, devrait être en mesure de dénoncer.

Monsieur le Premier ministre, je souhaite vivement que n’apparaisse pas dans l’héritage que vous laisserez, une législation qui serait une atteinte au bon sens, aux valeurs qui constituent les sociétés évoluées sans être a-morales, aux libertés des hommes et des femmes de bonne volonté.

Je vous souhaite le courage d’agir en conformité avec un droit qui s’enracine dans la nature même de la personne humaine et qui ne se laisse pas ballotter au gré de tous les vents.

+ Jacques Berthelet, C.S.V.
Évêque de Saint-Jean-Longueuil
Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada

P.-s. Les membres du Conseil permanent de la CECC sont les suivants :
- Mgr Jacques Berthelet, C.S.V., évêque de Saint-Jean-Longueuil, président
- M. le cardinal Aloysius M. Ambrozic, archevêque de Toronto
- Mgr Michael Bzdel, C.Ss.R., archevêque éparchial des ukrainiens de Winnipeg
- Mgr Thomas Collins, archevêque d’Edmonton
- Mgr Paul-André Durocher, évêque d’Alexandria-Cornwall
- Mgr Roger Ébacher, archevêque de Gatineau-Hull
- Mgr Clément Fecteau, évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière
- Mgr André Gaumond, archevêque de Sherbrooke
- Mgr Frederick B. Henry, archevêque de Calgary
- Mgr Paul Marchand, S.M.M., évêque de Timmins
- Mgr Brendan O’Brien, archevêque de St. John’s
- Mgr Marc Ouellet, P.S.S., archevêque de Québec
- Mgr Terrence Prendergast, S.J., archevêque de Halifax
- Mgr Anthony F. Tonnos, évêque de Hamilton
- M. le cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal
- Mgr V. James Weisgerber, archevêque de Winnipeg

(CECC, Ottawa)

Mariage et unions de partenaires de même sexe
Déclaration du Conseil permanent de la Conférence des évêques catholiques du Canada


Le mariage conçu comme l’union stable d’un homme et d’une femme à l’exclusion de toute autre préexiste à l’État. L’institution du mariage, parce qu’elle préexiste à l’État et parce qu’elle constitue un élément fondamental de toute société, ne saurait être modifiée ni par la Charte des droits, ni par l’État, ni par une cour.

L’élargissement et donc l’altération de la définition du mariage pour y inclure les conjoints de même sexe s’avère être discriminatoire par rapport au mariage et à la famille, qui se trouve ainsi privée de la reconnaissance sociale et législative comme fondement unique et irremplaçable de la société.

Conseil permanent
Conférence des évêques catholiques du Canada
Ottawa, le 19 juin 2003

(CECC, Ottawa)
10:20:06 AM
Le P. Ibrahim Ibrahim, OBS, a été nommé évêque de l'éparchie Saint-Sauveur de Montréal des Grecs-Melkites

Sa Sainteté le pape Jean-Paul II a nommé aujourd'hui le P. Ibrahim Ibrahim, O.B.S., comme évêque de l’éparchie Saint-Sauveur de Montréal des Grecs-Melkites. Le siège épiscopal était vacant depuis le décès de Mgr Sleiman Hajjar, en mars 2002.

Membre de l’Ordre des basiliens salvatoriens, Mgr Ibrahim est né le 22 mars 1962 à Jinsnaya, au Liban. Entré au monastère Saint-Sauveur des Basiliens à Saïda (Liban), il a été ordonné prêtre le 18 juillet 1987. Détenteur d’un baccalauréat en théologie de l’Université grégorienne à Rome, il a obtenu une maîtrise en théologie de l’Université romaine du Latran. L’évêque-élu parle l’anglais, le français, l’arabe, l’italien et le grec.

Mgr Ibrahim a exercé son ministère aux États-Unis où il fut d’abord curé de la paroisse St. Elias, à Cleveland. Par la suite, il a occupé successivement les fonctions de doyen de la région ouest de l’éparchie de Newton, premier assistant de la région américaine des Basiliens, puis supérieur provincial de sa communauté religieuse. Au moment de sa nomination, il était responsable de la Commission sur l'œcuménisme et les questions inter-religieuses des éparchies melkites.

La population de rite catholique oriental grec-melkite s’élève à 43 000 personnes, réparties dans dix paroisses et missions à travers le Canada. Le diocèse a à son service 15 prêtres, un diacre et dix religieux.

L’Église catholique grecque-melkite est une de sept Églises de rite oriental à avoir des diocèses au Canada. (CECC, Ottawa)
10:04:09 AM

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 Vendredi le 13 juin 2003
"L'Eucharistie et le prêtre, uni inséparablement par l'amour de Dieu": tel est le thème de la prochaine journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres qui aura lieu le vendredi 27 juin prochain, en la solennité du Sacré-Cœur.
9:23:54 AM
Lettre au ministre fédéral de la Justice - Le secrétaire général de la CECC demande de porter appel de la décision récente de la Cour d’appel de l’Ontario dans la cause qui redéfinit le mariage.
9:22:28 AM
Saint Antoine de Padoue sanctoral : un jour de revanche pour notre Dieu - Je n'ai pas enfoui ta justice au fond de mon coeur, je n'ai pas caché ta fidélité, ton salut ; j'ai dit ton amour et ta vérité à la grande assemblée. - Paix à cette maison. - www.saintantoine.org - Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette - Homélie du Frère Bernard MAITTE - La parole en action - Profil Historique - Vie
8:49:59 AM

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 Mardi le 10 juin 2003
Lectionnaire : - Le Fils de Dieu, le Christ Jésus, que nous avons annoncé parmi vous, Silvain, Timothée et moi, n'a pas été à la fois « oui » et « non » ; il n'a jamais été que « oui ». Et toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur « oui » dans sa personne. ... il a mis sa marque sur nous, et il nous a fait une première avance sur ses dons : l'Esprit qui habite nos coeurs - Jamais ils ne commettent d'injustice, ils marchent dans ses voies. - en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. - Commentaire de l'évangile par Chromace d’Aquilée : « Vous êtes la lumière du monde »

Jean Dominici Frère prêcheur, évêque de Budapest (+ 1413)
La plus grande vertu est la charité
"La foi et l’espérance n’ont leur raison d’être que pour l’homme; la charité existe en Dieu. La foi peut transporter les montagnes; la charité crée les montagnes, le ciel et la terre. La foi exhorte la créature à faire tous ses efforts pour s’acheminer vers le paradis; la charité demande à Dieu de la faire descendre sur la terre pour que l’homme parvienne au ciel par la route de sa propre charité. La foi dit à l’homme: Sers Dieu, comme c’est ton devoir. La charité dit à Dieu: Fais-toi homme et mets-toi au service de l’homme car il te doit plus qu’il ne peut te donner.
La foi dit à l’homme: Frappe à la porte du ciel, pour qu’il s’ouvre à toi. La charité dit à Dieu: Déchire le ciel pour que l’homme le trouve ouvert.La foi enseigne à l’homme à mourir par amour pour Dieu. La charité invite Dieu à mourir pour l’homme, et l’homme à mourir pour son Dieu.La foi montre Dieu à l’homme, mais de loin. La charité rapproche l’homme de Dieu; elle qui a fait de Dieu un homme, elle fait que l’homme soit Dieu.
La foi est une dame parce qu’elle règne seulement ici-bas où nous n’avons pas de cité permanente, mais où nous attendons la cité future. La charité est l’impératrice du ciel et de la terre. La foi est paysanne, la charité est citadine.La foi est l’impératrice de beaucoup d’humbles créatures; la charité est l’impératrice des anges. La foi est située au-dessus des esclaves; la charité au-dessus des enfants bien-aimés et des saints.
Réfléchissez bien à ceci. S’il y avait dans le soleil un monde pareil au nôtre, par quoi ce monde serait-t-il éclairé, chauffé, réjoui et dirigé? Nullement par les rayons du soleil, mais par sa substance seulement, puisque le soleil contiendrait dans sa substance cet univers entier. En fait, il éclaire, chauffe, réjouit et dirige notre monde non par lui-même, car il ne peut venir jusqu’à nous, mais par son rayon. La raison pour laquelle le soleil accomplit tout cela par son rayon est qu’il ne peut venir à nous. Songe que cela est encore plus vrai de Dieu.
Le Père, comparable au soleil, engendre son rayon, qui est son Verbe éternel et essentiel. Le Père et le Verbe, comme le soleil et le rayon, produisent la chaleur essentielle qui est l’Esprit Saint, si bien que ce soleil divin est puissance, lumiere et feu; Père, Fils et Saint-Esprit; puissance, vérité et charité; un seul Dieu et trois personnes; et ce soleil divin est tout entier puissant, tout entier brillant, tout entier ardent.Non pas trois puissant mais une seule; non pas trois lumières, mais une seule, non pas trois feux, mais un seul.
Néanmoins, ici peut naître un léger doute, On a dit que nous tous sommes en Dieu, et que Dieu est amour; il peut donc sembler que nous sommes tous dans l’amour de charité et qu’ainsi nous sommes tous dans la vérité, et tous dans la vraie puissance. Mais cela est faux, parce que peu d’hommes sont dans la charité; beaucoup, au contraire, vivent dans l’erreur et le mensonge, et le plus grand nombre est faible et paralysé par sa fragilité.
Je réponds d’abord par un exemple. Beaucoup de poissons sont au soleil, mais comme ils sont protégés par l’eau, ils ne succombent pas à la chaleur. Beaucoup d’aveugles sont dans la lumière et ne voient pas; beaucoup de récipients contiennent des aliments et ne mangent pas.Vous voyez donc qu’il ne suffit pas d’être dans un lieu pour participer à sa vertu, si l’on n’y est pas disposé. Un malade mange sans profit, un mort approché du feu ne sent pas la chaleur. Quelqu’un qui se trouve au soleil et qui se fait asperger sans cesse d’eau glacée ne se réchauffe pas et ne cesse de frissonner.
Ainsi, bien que nous soyons placés dans le feu divin, qui ne réchauffe pas le corps mais qui embrase l’âme, nous ne retirons aucun bénéfice de ce feu divin si l’on ne cesse de jeter sur notre âme la grêle des désirs charnels, la glace de l’esprit du monde, la bise des tentations. Il est nécessaire que nous tenions notre âme éloignée de tout cela et alors il sera vrai, comme dit le psalmiste, que nul n’échappe à son ardeur."
Du Traité de l’amour de charité du bienheureux Jean Dominici.
6:55:09 AM

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 Lundi le 9 juin 2003
Saint Ephrem (Docteur de l'Église - Harpe du Saint-Esprit) sanctoral : - Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesseL'impie emprunte et ne rend pas ; le juste a pitié : il donne. - ce que dit la bouche, c'est ce qui déborde du coeur - Biographie - Écrits - Et moi aussi, malgré mon indignité, je suis admis par un don de la grâce à unir ma voix à celle de ces hommes saints et pieux, qui, pleins d'une foi vive ont chanté de concert les louanges et la Pureté du Seigneur. Et, en effet, la grâce ne rejette aucun de ceux qui désirent être sauvés. Une source dont les eaux pures et toujours nouvelles jaillissent sans cesse et se répandent par mille issues, ne refuse jamais ses flots à qui les désire; elle les offre abondamment, afin qu'on s'y désaltère. Ainsi, la Grâce divine est ouverte à ceux qui veulent en jouir, chacun peut y puiser selon sa soif. Quand le Sauveur appelait à Lui tous les hommes par la voix des divins Évangiles, lorsqu'Il disait : "Que celui qui a soif vienne à Moi, et Je le désaltérerai" (Jn) Il n'établissait aucune distinction entre le pauvre et le riche, entre le pécheur et le juste. Bien que j'en sois indigne, j'ai participé de même à sa Grâce, et si j'ose célébrer ses louanges avec tant de liberté, si j'ose mêler quelques larmes à mes chants, c'est afin de recevoir ainsi la rémission de mes fautes, à l'exemple de cette pécheresse (Lc 7), qui dans la ferveur de son âme entra courageusement dans cette maison d'espérance et de joie, où S'est arrêté Celui qui remet les péchés.
9:58:53 AM

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 Dimanche le 8 juin 2003
La paroisse Saint Simon-Apôtre de Montréal fête ses 50 ans. Le cardinal Jean-Claude Turcotte y a présidé l'eucharistie de 10H00 ce matin, en ce jour de la Pentecôte et nous renouvelle instamment son invitation de prier pour les vocations sacerdotales et religieuses en récitant la prière pour les vocations du diocèse de Montréal après chaque messe.
1:06:28 PM

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 Vendredi le 6 juin 2003
Saint Norbert - Abbaye Saint-Martin de Mondaye - Abbaye Saint-Michel de Frigolet - Norbert était chanoine séculier de l'église collégiale de Xanten en Allemagne, sans pour autant être prêtre et sans être engagé dans une vie pastorale. Norbert était séduit par le mouvement de renouveau de la Réforme grégorienne qui traversait l'Eglise aux XIe et XII siècles. Les chroniques de l'époque racontent une conversion dans le style de celle de saint-Paul : au cours d'un voyage un éclair terrassa le cheval que Norbert montait. Quoi qu'il en soit, en 1115, Norbert rompt radicalement avec son passé. Il se fait ordonner prêtre et devient prédicateur itinérant. En compagnie de disciples, prêtres et laïcs, il parcourt l'Europe et la France. A Saint-Gilles le pape lui donne la permission de prêcher partout. Beaucoup restent méfiants envers ces "pauvres du Christ" sans lien avec une autorité responsable, vivant une austérité extrême. Par l'intermédiaire de l'évêque de Laon, le pape Callixte II invite Norbert à canaliser sa ferveur religieuse dans une forme plus stable. Avec ses compagnons il s'installe dans la forêt de Prémontré (Aisne) où ils font profession religieuse à Noël 1121. Pour "suivre pauvres le Christ pauvre" ils s'habillent en blanc, c'est-à-dire en bure non teintée. Leur style de vie sera fort marqué par la tradition monastique. L'Eglise n'imaginait pas encore une autre structure que la traditionnelle vie en maisons autonomes avec "stabilité" sous la houlette d'un Père Abbé. Mais les disciples de Norbert gardèrent une ouverture pastorale vers le peuple de Dieu, conformément à l'inspiration profonde de leur fondateur saint Norbert. Une liturgie priante, mettant spécialement l'accent sur la célébration de l'Eucharistie, animait leur vie communautaire à Prémontré. La dévotion mariale, si chère au XIIe siècle, y tenait une place privilégiée. Il est évident qu'une règle conçue pour des moines ne leur convenait pas. La vie des Prémontrés était plus proche de celle des chanoines réguliers, ils choisirent donc de fonder leur vie sur la Règle de saint Augustin. Prémontré donna une forte impulsion à la vie canoniale. Partout en Europe les fondations se multiplient. Des chapitres de chanoines ainsi que des monastères déjà existants demandent leur affiliation à ce mouvement "moderne". Norbert est nommé archevêque de Magdebourg (Allemagne) où il meurt en 1134. Il sera canonisé en 1582.
9:16:15 AM
Saint Marcellin Champagnat - "S'il ne s'agissait, disait-il, que d'enseigner les sciences humaines aux enfants, les Frères ne seraient pas nécessaires; car les maîtres d'école suffiraient à cette tâche. Si nous ne prétendions que donner l'instruction religieuse, nous nous contenterions d'être de simples catéchistes, de réunir une heure chaque jour les enfants et de leur faire répéter les vérités chrétiennes. Mais notre but est de faire mieux; nous voulons élever les enfants, c'est-à-dire, les instruire de leurs devoirs, leur apprendre à les pratiquer, leur donner l'esprit, les sentiments du christianisme, les habitudes religieuses, les vertus du chrétien et du bon citoyen. Pour cela, il faut que nous soyons instituteurs, que nous vivions au milieu des enfants, et qu'ils soient longtemps avec nous".  Biographie
9:15:17 AM
Lectionnaire : -  Ils avaient seulement avec lui certaines discussions au sujet de leur religion à eux, et au sujet d'un certain Jésus qui est mort, mais que Paul déclarait toujours vivant - Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits ! -  quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là où tu ne voudrais pas aller - Commentaire de l'évangile par Saint Augustin : « Sois le pasteur de mes brebis »
9:13:56 AM

Journal Missa

 Jeudi le 5 juin 2003
Saint Boniface sanctoral : - Le Seigneur a montré la force divine de son bras aux yeux de toutes les nations. Et, d'un bout à l'autre de la terre, elles verront le salut de notre Dieu. - Rendez au Seigneur, familles des peuples, rendez au Seigneur la gloire et la puissance, rendez au Seigneur la gloire de son nom. -  Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. - Commentaire de l'évangile par Saint Syméon le Nouveau Théologien : « Pour qu'ils soient un comme nous sommes un : moi en eux, et toi en moi » - Biographie
11:58:47 AM

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 Mercredi le 4 juin 2003
 25 questions sur le baptême des petits enfants
1:15:52 PM

Journal Missa

 Mardi le 3 juin 2003
Les moyens de communication sociale peuvent effectivement apporter une contribution valide à la paix, en faisant tomber les barrières de la méfiance, en encourageant la compréhension et le respect réciproque et bien au-delà, en favorisant la réconciliation et la miséricorde, a poursuivi le Saint Père. C’est donc en vertu de leur vocation et de leur profession que les personnes travaillant dans les mass media sont appelées à être également des artisans de paix ...
10:11:59 AM
Jean-Paul II demande à nouveau aux catholiques de prier assidûment le rosaire
10:10:30 AM
Saint Charles Lwanga et ses compagnons martyrs de l'Ouganda, sanctoral : -  C'est du Ciel que je tiens ces membres, mais à cause de sa Loi je les méprise, et c'est par lui que j'espère les retrouver - Alors le flot passait sur nous, le torrent nous submergeait... Béni soit le Seigneur qui n'a pas fait de nous la proie de leurs dents !  - là où je suis, là aussi sera mon serviteur.  - Commentaire de l'évangile par Saint Cyrille d'Alexandrie : « Père, j'ai fait connaître ton nom aux hommes ». -  Homélies - L’un des premiers services qu’il ( le prêtre ) rend au monde, c’est de lui dire la vérité ... Il doit rester dans la grande ligne prophétique. Sa voix doit ressusciter les accents terribles ou déchirants des grands « Inspirés » d’autrefois. -  En 1886, les 22 martyrs de l’Ouganda. A cause de la prière et de la chasteté, ils périrent dans d’atroces supplices, dont celui du feu. Marchant à la mort Kisito (13 ans ) demandait à son aîné, Charles Lwanga : « Donne-moi la main : j’aurai moins peur ». Tous les deux ont été proclamés patrons de la jeunesse africaine. Un autre, arrivant au lieu du supplice, déclara : « C’est ici que nous verrons Jésus ! ». - Louis Massignon : Mais sa Foi se nourrira aussi d'épisodes tirés de la Légende des saints de l'Eglise, dont le martyre de saint Charles Lwanga et de ses compagnons, qui fait écho de manière singulière à sa propre expérience du feu de l'Amour. Depuis le 3 juin 1920, jour de leur béatification, Louis Massignon va prier quotidiennement, à l'angélus du soir, pour la conversion de Sodome, et l'uranisme, ce "péché contre la charité", selon son expression. Il est clair que les "martyrs de la chasteté virile", comme il les appelait, appartiennent au Secret de Louis Massignon, sous le signe du Feu divin, comme l'atteste une lettre à Vincent-Mansour Monteil, du 19 septembre 1960 : "Le martyre des jeunes pages du roi d'Ouganda à Numugongo, - leur fin atroce et triomphale sur un bûcher (…), est pour moi la première flamme du Dernier Jugement." Et ils ne seront pas les seuls. Ainsi évoquera-t-il en 1962, à propos du meurtre d'un jeune chrétien, Naïm, "le vœu de pureté qui consume entièrement".

- 3 juin décès, en 1963  du Pape Jean XXIII, après 4 ans et 7 mois de pontificat. Pour l’histoire il restera le Pape du concile Vatican II, qui s’ouvrit le 11 octobre 1962 . Pour le peuple, croyant ou non , il est le plus humain des hommes.  - Au 6ème siècle, St Kévin. Il fonda l’abbaye de Glendalough, près de Dublin, dont il est le protecteur. Son monastère avait un tel renom de sainteté qu’on pouvait y faire 7 pèlerinages pour remplacer celui, trop long, de Rome.
9:12:46 AM

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