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Journal Missa

 Archives de février 2011 Journal Missa

 Lundi le 28 février 2011
Ron Paul: "What We Need Is More WikiLeaks On The Federal Reserve"

What is the truth ?


10:39:25 AM

Journal Missa

 Lundi le 21 février 2011
'WE ARE A CHURCH ON FIRE': Eucharistic Adoration transforms Acushnet parish "Personally, I think Adoration is the best kept secret," she told them. "I give Him all my problems; He gives me answers. I give Him all my fears; He gives me peace beyond any human understanding. I give Him my tears; He gives me joy. If you're looking for a place to refuel with God's graces to get through another hectic week, then Adoration is the place to be."
3:30:28 PM

Journal Missa

 Samedi le 19 février 2011
La compassion élective (partielle) ou universelle La compassion invoquée pour justifier un avortement peut être élective (partielle) ou universelle. Elle est partielle quand on choisit (élit) d'avoir de la compassion principalement pour la mère enceinte, sans égard à l'enfant à naître, et elle est aussi partielle si on choisit (élit) d'avoir de la compassion principalement pour l'enfant à naître, mais sans égard à la mère enceinte. La seule vraie compassion (à mon avis) est l'universelle: quand on a de la compassion autant pour la mère que pour l'enfant à naître. Il n'y a pas de sélection/d'élection à aimer principalement l'un plus que l'autre, selon l'Église. Le cardinal Turcotte, le cardinal Ouellet, les évêques du Québec, le magistère de l'Église Catholique enseignent fondamentalement (si j'ai bien compris) que la compassion doit être universelle et qu'il n'y a pas de sélection/d'élection à aimer principalement la mère plus que l'enfant à naître ou vice versa. Une compassion élective/partielle est définitivement cause de scandale autant dans un sens que dans l'autre... autant pour les pro-choix que pour les pro-vie. Les pro-choix ont définitivement une compassion élective/partielle en faveur de la mère et une occultation de la réalité de la personne vivante, sensible et humaine qu'est l'enfant à naître selon les pro-vie, et les pro-vie d'Église doivent avoir, par définition, une compassion universelle, autant pour la mère enceinte en grande détresse que pour l'enfant à naître. L'échange d'idées entre l'abbé Raymond Gravel et les organismes pro-vie qu'il poursuit pour 500,000$ laisse songeur: y-a-t-il parmi les arguments mis de l'avant par les parties en cause de part ou d'autre des indications de compassion élective partielle en faveur de la mère enceinte ou en faveur de l'enfant à naître? Si oui ces arguments n'auraient pas de fondements dans le magistère de l'Église Catholique, et seraient cause de scandale.
10:24:02 AM
L'avortement se présente

Je suis une machine infernale, un broyeur de vies humaines. Je suis une realite sanglante et je fais couler du sang chaque seconde. Mon autel est toujours ensanglante. Le nombre de mes victimes est grand. Mes victimes sont des enfants a naitre. Ce sont d'innocentes creatures de Dieu qui me sont livrees par celles qui devraient les proteger et les aimer. Ces femmes sont consciemment ou inconsciemment mes complices.

Ah , j'oubliais...J'ai de cupides docteurs a mon service. Je leur ai fait renoncer a leur serment d'Hippocrate. Au lieu de proteger la vie, ils la supprime violemment et brutalement.  Je suis un complot contre la vie. C'est triste, mais vrai.

Je m'impose au milieu des francophones sous un nom de dix lettres : AVORTEMENT. Au milieu des anglophones , je me presente sous un vocable de huit lettres : ABORTION.

Peu importe le nom sous lequel je me revele, car je demeure une horrible et terrible realite. La semantique n'affecte pas ma nature. Je suis un point final a la vie d'un enfant qui veut naitre et connaitre sa mere. Je suis un profond vide dans la vie de la femme qui me livre son enfant. 

Instinctivement, tout le monde sait que je suis OUVRIER DE LA MORT. Cependant j'ai reussi a seduire quelques docteurs, theoriciens et hommes politiques. Je me suis subtilement et imperceptiblement presente a eux comme UNE SOLUTION EFFICACE  a une grossesse. Je sais comment attirer mes victimes et les prendre dans mon funeste piege. J'utilise leur etat de detresse et leur ignorance. Le mensonge et la desinformation sur la reelle nature du foetus qu'elles portent dans leur ventre sont deux de mes strategies.

J'ai beaucoup de militants qui me soutiennent de tout leur coeur, mais qui ignorent ma capacite de nuire et l'etendue des degats que je cause dans une vie.

Je me dresse contre la naissance et je l'empeche. Je viole l'intimite  de la femme et la dignite de la vie de l'enfant. Jamais je ne ferai du bien a la femme ni a son enfant. C'est contre ma nature. J'agirai tant que les Hommes me solliciteront.

Je vous avoue que j'ai une grande crainte. C'est celle d'etre decouverte  dans ma vraie et reelle nature. C'est pourquoi je seme la confusion a mon sujet. Je divise l'Eglise. J'oppose les partis politiques et des familles. J'ai ceux qui sont pour moi et ceux qui sont contre moi. Je pousse les autorites a rendre inaccessible tout ce qui conduira a ma decouverte. Je subis d'enormes pressions dans ce domaine et certaines verites a mon sujet commencent par etre revelees. Mais je n'arreterai jamais ma mission jusqu'a ce que je ne sois decouvert totalement. 

Je fais pression sur les Etats afin qu'ils me legalisent et je fais de grand progres a cet egard. Je continuerai tant que ceux qui connaissent Dieu, ceux qui ont la Verite sur la vie se tairont. J'utiliserai leur silence et leur indifference.

Mon bilan est lourd. Je detruis environ 225000 bebes en France par an. Depuis ma legalisation en 1973 aux USA jusqu'a maintenant , j'ai elimine plus de 50 millions d'enfants. Ayez le courage d'imaginer mes degats en Chine et dans le reste du monde.

Maintenant je m'intersse aux pays en developpement. Je veux regner aussi au milieu d'eux de facon legale, car clandestinement je suis deja present et je ruine les vies en secret .J'ai fait un grand pas quand les Etats de l'UNION AFRICAINE en 2003 ont adopte le Protocole de Maputo les engageant a m'autoriser dans certains cas. C'est que sur les 53 pays, seulement 20 ont signe et ratifie le protocole; 24 l'ont signe sans le ratifier et 9 Etats ont refuse de le signer. Pour moi ce n'est pas un echec, mais un grand pas sur un continent inexplore par ma forme legale.

Ma priere est de reussir comme je l'ai fait en Europe et aux USA. J'ai commence par recruter mes agents au niveau de toutes les couches sociales. Je tiens a reussir.

Femme ! Je veux etre honnete avec toi. Je ne suis pas ton ami. Je ne suis pas une solution a une grossesse non desiree. Je suis UN DESTRUCTEUR DE VIES HUMAINES. 

A travers le globe, mes victimes pleurent et sont dans le regret. Je pese dans une conscience plus qu'un bebe. Je ne laisse que des traces sombres  sur mon passage: la mort d'un enfant, la honte, la culpabilite, la sterilite, la perforation de l'uterus, des infections genitales et bien d'autres complications serieuses. Mes puissantes griffes ne caressent pas la vie ,mais la dechirent.

L'esprit de seduction, de division , de meurtre et de culpabilite sont mes missionnaires. Je trompe les Hommes sur la nature du foetus ,disant que ce n'est pas un enfant. Je seme la division quand la grossesse arrive et je me presente comme la solution qui arrangerait les deux parties. Une fois cette etape franchise, je provoque la mort du bebe qu'on me livre et je ne le fais pas avec amour. C'est sans pitie que je l'etrangle violamment. Une fois l'enfant tue, je cause la culpabilite au lieu du soulagement . J'emprisonne ainsi cette vie dans une longue et secrete misere. Mais malheureusement chaque jour mes victimes sont au rendez-vous .

Voici ce que je suis. Je vous epargne des differentes methodes que j'utilise pour tuer les enfants. Rassurez-vous , elles ne sont douces. Attention! elles sont très pénibles à voir. Si vous avez le courage de la vérité , cliquez sur MOI pour me voir en pleine action. Vous serez convaincus que je suis une meurtriere a eviter.  Je vous avertis d'avance.

 Signé,

AVORTEMENT/ABORTION


9:34:12 AM
Mon avortement n’a pas fait de moi une fille sans grossesse, mais a fait de moi la meurtrière de mon enfant Malgré les arguments compliqués et séduisants des promoteurs de l’avortement, sa réalité demeure la même. Chaque avortement arrête brutalement un coeur qui bat.
9:30:29 AM
Extraits du Catéchisme de l'Église Catholique sur Le respect de la vie humaine et sur Le respect de l’âme d’autrui : le scandale

I. Le respect de la vie humaine

Le témoignage de l’Histoire Sainte

2259 L’Écriture, dans le récit du meurtre d’Abel par son frère Caïn (cf. Gn 4, 8-12), révèle, dès les débuts de l’histoire humaine, la présence dans l’homme de la colère et de la convoitise, conséquences du péché originel. L’homme est devenu l’ennemi de son semblable. Dieu dit la scélératesse de ce fratricide : " Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie vers moi. Maintenant donc maudit sois-tu de par le sol qui a ouvert sa bouche pour prendre de ta main le sang de ton frère " (Gn 4, 10-11).

2260 L’alliance de Dieu et de l’humanité est tissée des rappels du don divin de la vie humaine et de la violence meurtrière de l’homme :

Je demanderai compte du sang de chacun de vous ... Qui verse le sang de l’homme, par l’homme aura son sang versé. Car à l’image de Dieu l’homme a été fait (Gn 9, 5-6).

L’Ancien Testament a toujours considéré le sang comme un signe sacré de la vie (cf. Lv 17, 14). La nécessité de cet enseignement est de tous les temps.

2261 L’Écriture précise l’interdit du cinquième commandement : " Tu ne tueras pas l’innocent ni le juste " (Ex 23, 7). Le meurtre volontaire d’un innocent est gravement contraire à la dignité de l’être humain, à la règle d’or et à la sainteté du Créateur. La loi qui le proscrit est universellement valable : elle oblige tous et chacun, toujours et partout.

2262 Dans le Sermon sur la Montagne, le Seigneur rappelle le précepte : " Tu ne tueras pas " (Mt 5, 21), il y ajoute la proscription de la colère, de la haine et de la vengeance. Davantage encore, le Christ demande à son disciple de tendre l’autre joue (cf. Mt 5, 22-39), d’aimer ses ennemis (cf. Mt 5, 44). Lui-même ne s’est pas défendu et a dit à Pierre de laisser l’épée au fourreau (cf. Mt 26, 57).

La légitime défense

2263 La défense légitime des personnes et des sociétés n’est pas une exception à l’interdit du meurtre de l’innocent que constitue l’homicide volontaire. " L’action de se défendre peut entraîner un double effet : l’un est la conservation de sa propre vie, l’autre la mort de l’agresseur ... L’un seulement est voulu ; l’autre ne l’est pas " (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 64, 7).

2264 L’amour envers soi-même demeure un principe fondamental de la moralité. Il est donc légitime de faire respecter son propre droit à la vie. Qui défend sa vie n’est pas coupable d’homicide même s’il est contraint de porter à son agresseur un coup mortel :

Si pour se défendre on exerce une violence plus grande qu’il ne faut, ce sera illicite. Mais si l’on repousse la violence de façon mesurée, ce sera licite... Et il n’est pas nécessaire au salut que l’on omette cet acte de protection mesurée pour éviter de tuer l’autre ; car on est davantage tenu de veiller à sa propre vie qu’à celle d’autrui (S. Thomas d’A., s. th. 2-2, 64, 7).

2265 En plus d’un droit, la légitime défense peut être un devoir grave, pour qui est responsable de la vie d’autrui. La défense du bien commun exige que l’on mette l’injuste agresseur hors d’état de nuire. A ce titre, les détenteurs légitimes de l’autorité ont le droit de recourir même aux armes pour repousser les agresseurs de la communauté civile confiée à leur responsabilité.

2266 L’effort fait par l’Etat pour empêcher la diffusion de comportements qui violent les droits de l’homme et les règles fondamentales du vivre ensemble civil, correspond à une exigence de la protection du bien commun. L’autorité publique légitime a le droit et le devoir d’infliger des peines proportionnelles à la gravité du délit. La peine a pour premier but de réparer le désordre introduit par la faute. Quand cette peine est volontairement acceptée par le coupable, elle a valeur d’expiation. La peine, en plus de protéger l’ordre public et la sécurité des personnes, a un but médicinal: elle doit, dans la mesure du possible, contribuer à l’amendement du coupable.

2267 L’enseignement traditionnel de l’Eglise n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort, si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie d’êtres humains.

Mais si des moyens non sanglants suffisent à défendre et à protéger la sécurité des personnes contre l’agresseur, l’autorité s’en tiendra à ces moyens, parce que ceux-ci correspondent mieux aux conditions concrètes du bien commun et sont plus conformes à la dignité de la personne humaine.

Aujourd’hui, en effet, étant données les possibilités dont l’Etat dispose pour réprimer efficacement le crime en rendant incapable de nuire celui qui l’a commis, sans lui enlever définitivement la possibilité de se repentir, les cas d’absolue nécessité de supprimer le coupable " sont désormais assez rares, sinon même pratiquement inexistants " (Evangelium vitae, n. 56).

L’homicide volontaire

2268 Le cinquième commandement proscrit comme gravement peccamineux l’homicide direct et volontaire. Le meurtrier et ceux qui coopèrent volontairement au meurtre commettent un péché qui crie vengeance au ciel (cf. Gn 4, 10).

L’infanticide (cf. GS 51, § 3), le fratricide, le parricide et le meurtre du conjoint sont des crimes spécialement graves en raison des liens naturels qu’il brisent. Des préoccupations d’eugénisme ou d’hygiène publique ne peuvent justifier aucun meurtre, fût-il commandé par les pouvoirs publics.

2269 Le cinquième commandement interdit de ne rien faire dans l’intention de provoquer indirectement la mort d’une personne. La loi morale défend d’exposer sans raison grave quelqu’un à un risque mortel ainsi que de refuser l’assistance à une personne en danger.

L’acceptation par la société humaine de famines meurtrières sans s’efforcer d’y porter remède est une scandaleuse injustice et une faute grave. Les trafiquants, dont les pratiques usurières et mercantiles provoquent la faim et la mort de leurs frères en humanité, commettent indirectement un homicide. Celui-ci leur est imputable (cf. Am 8, 4-10).

L’homicide involontaire n’est pas moralement imputable. Mais on n’est pas excusé d’une faute grave si, sans raisons proportionnées, on a agit de manière à entraîner la mort, même sans l’intention de la donner.

L’avortement

2270 La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue depuis le moment de la conception. Dès le premier moment de son existence, l’être humain doit se voir reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie (cf. CDF, instr. " Donum vitæ " 1, 1).

Avant d’être façonné dans le ventre maternel, je te connaissais. Avant ta sortie du sein, je t’ai consacré (Jr 1, 5 ; cf. Jb 10, 8-12 ; Ps 22, 10-11).

Mes os n’étaient point cachés devant toi quand je fus fait dans le secret, brodé dans les profondeurs de la terre (Ps 139, 15).

2271 Depuis le premier siècle, l’Église a affirmé la malice morale de tout avortement provoqué. Cet enseignement n’a pas changé. Il demeure invariable. L’avortement direct, c’est-à-dire voulu comme une fin ou comme un moyen, est gravement contraire à la loi morale :

Tu ne tueras pas l’embryon par l’avortement et tu ne feras pas périr le nouveau-né (Didaché 2, 2 ; cf. Barnabé, ep. 19, 5 ; Epître à Diognète 5, 5 ; Tertullien, apol. 9).

Dieu, maître de la vie, a confié aux hommes le noble ministère de la vie, et l’homme doit s’en acquitter d’une manière digne de lui. La vie doit donc être sauvegardée avec soin extrême dès la conception : l’avortement et l’infanticide sont des crimes abominables (GS 51, § 3).

2272 La coopération formelle à un avortement constitue une faute grave. L’Église sanctionne d’une peine canonique d’excommunication ce délit contre la vie humaine. " Qui procure un avortement, si l’effet s’en suit, encourt l’excommunication latæ sententiæ " (CIC, can. 1398) " par le fait même de la commission du délit " (CIC, can. 1314) et aux conditions prévues par le Droit (cf. CIC, can. 1323-1324). L’Église n’entend pas ainsi restreindre le champ de la miséricorde. Elle manifeste la gravité du crime commis, le dommage irréparable causé à l’innocent mis à mort, à ses parents et à toute la société.

2273 Le droit inaliénable à la vie de tout individu humain innocent constitue un élément constitutif de la société civile et de sa législation :

" Les droits inaliénables de la personne devront être reconnus et respectés par la société civile et l’autorité politique. Les droits de l’homme ne dépendent ni des individus, ni des parents, et ne représentent pas même une concession de la société et de l’état ; ils appartiennent à la nature humaine et sont inhérents à la personne en raison de l’acte créateur dont elle tire son origine. Parmi ces droits fondamentaux, il faut nommer le droit à la vie et à l’intégrité physique de tout être humain depuis la conception jusqu’à la mort " (CDF, instr. " Donum vitæ " 3).

Dans le moment où une loi positive prive une catégorie d’êtres humains de la protection que la législation civile doit leur accorder, l’Etat en vient à nier l’égalité de tous devant la loi. Quand l’Etat ne met pas sa force au service des droits de tous les citoyens, et en particulier des plus faibles, les fondements même d’un état de droit se trouvent menacés... Comme conséquence du respect et de la protection qui doivent être assurés à l’enfant dès le moment de sa conception, la loi devra prévoir des sanctions pénales appropriées pour toute violation délibérée de ses droits " (CDF, instr. " Donum vitæ " 3)

2274 Puisqu’il doit être traité comme une personne, dès la conception, l’embryon devra être défendu dans son intégrité, soigné et guéri, dans la mesure du possible comme tout autre être humain.

Le diagnostic prénatal est moralement licite, " s’il respecte la vie et l’intégrité de l’embryon et du fœtus humain, et s’il est orienté à sa sauvegarde ou à sa guérison individuelle ... Il est gravement en opposition avec la loi morale, quand il prévoit, en fonction des résultats, l’éventualité de provoquer un avortement. Un diagnostic ne doit pas être l’équivalent d’une sentence de mort " (CDF, instr. " Donum vitæ " 1, 2).

2275 " On doit considérer comme licite les interventions sur l’embryon humain, à condition qu’elles respectent la vie et l’intégrité de l’embryon et qu’elles ne comportent pas pour lui de risques disproportionnés, mais qu’elles visent à sa guérison, à l’amélioration de ses conditions de santé, ou à sa survie individuelle " (CDF, instr. " Donum vitæ " 1, 3).

" Il est immoral de produire des embryons humains destinés à être exploités comme un matériau biologique disponible (CDF, instr. " Donum vitæ " 1, 5).

" Certaines tentatives d’intervention sur le patrimoine chromosomique ou génétique ne sont pas thérapeutiques, mais tendent à la production d’êtres humains sélectionnés selon le sexe ou d’autres qualités préétablies. Ces manipulations sont contraires à la dignité personnelle de l’être humain, à son intégrité et à son identité " unique, non réitérable (CDF, instr. " Donum vitæ " 1, 6).

L’euthanasie

2276 Ceux dont la vie est diminuée où affaiblie réclament un respect spécial. Les personnes malades ou handicapées doivent être soutenues pour mener une vie aussi normale que possible.

2277 Quels qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe consiste à mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes. Elle est moralement irrecevable.

Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. L’erreur de jugement dans laquelle on peut être tombé de bonne foi, ne change pas la nature de cet acte meurtrier, toujours à proscrire et à exclure.

2278 La cessation de procédures médicales onéreuses, périlleuses, extraordinaires ou disproportionnées avec les résultats attendus peut être légitime. C’est le refus de " l’acharnement thérapeutique ". On ne veut pas ainsi donner la mort ; on accepte de ne pas pouvoir l’empêcher. Les décisions doivent être prises par le patient s’il en a la compétence et la capacité, ou sinon par les ayant droit légaux, en respectant toujours la volonté raisonnable et les intérêts légitimes du patient.

2279 Même si la mort est considérée comme imminente, les soins ordinairement dus à une personne malade ne peuvent être légitimement interrompus. L’usage des analgésiques pour alléger les souffrances du moribond, même au risque d’abréger ses jours, peut être moralement conforme à la dignité humaine si la mort n’est pas voulue, ni comme fin ni comme moyen, mais seulement prévue et tolérée comme inévitable. Les soins palliatifs constituent une forme privilégiée de la charité désintéressée. A ce titre ils doivent être encouragés.

Le suicide

2280 Chacun est responsable de sa vie devant Dieu qui la lui a donnée. C’est Lui qui en reste le souverain Maître. Nous sommes tenus de la recevoir avec reconnaissance et de la préserver pour son honneur et le salut de nos âmes. Nous sommes les intendants et non les propriétaires de la vie que Dieu nous a confiée. Nous n’en disposons pas.

2281 Le suicide contredit l’inclination naturelle de l’être humain à conserver et à perpétuer sa vie. Il est gravement contraire au juste amour de soi. Il offense également l’amour du prochain, parce qu’il brise injustement les liens de solidarité avec les sociétés familiale, nationale et humaine à l’égard desquelles nous demeurons obligés. Le suicide est contraire à l’amour du Dieu vivant.

2282 S’il est commis dans l’intention de servir d’exemple, notamment pour les jeunes, le suicide prend encore la gravité d’un scandale. La coopération volontaire au suicide est contraire à la loi morale.

Des troubles psychiques graves, l’angoisse ou la crainte grave de l’épreuve, de la souffrance ou de la torture peuvent diminuer la responsabilité du suicidaire.

2283 On ne doit pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont donné la mort. Dieu peut leur ménager par les voies que lui seul connaît, l’occasion d’une salutaire repentance. L’Église prie pour les personnes qui ont attenté à leur vie.

II. Le respect de la dignité des personnes

Le respect de l’âme d’autrui : le scandale

2284 Le scandale est l’attitude ou le comportement qui portent autrui à faire le mal. Celui qui scandalise se fait le tentateur de son prochain. Il porte atteinte à la vertu et à la droiture ; il peut entraîner son frère dans la mort spirituelle. Le scandale constitue une faute grave si par action ou omission il entraîne délibérément autrui à une faute grave.

2285 Le scandale revêt une gravité particulière en vertu de l’autorité de ceux qui le causent ou de la faiblesse de ceux qui le subissent. Il a inspiré à notre Seigneur cette malédiction : " Qui scandalise un de ces petits, il vaudrait mieux pour lui qu’on l’ait précipité dans la mer avec une pierre au cou ! " (Mt 18, 6 ; cf. 1 Co 8, 10-13). Le scandale est grave lorsqu’il est porté par ceux qui, par nature ou par fonction, sont tenus d’enseigner et d’éduquer les autres. Jésus en fait le reproche aux scribes et aux pharisiens : Il les compare à des loups déguisés en agneaux (cf. Mt 7, 15).

2286 Le scandale peut être provoqué par la loi ou par les institutions, par la mode ou par l’opinion.

Ainsi se rendent coupables de scandale ceux qui instituent des lois ou des structures sociales menant à la dégradation des mœurs et à la corruption de la vie religieuse, ou à des " conditions sociales qui, volontairement ou non, rendent ardue et pratiquement impossible une conduite chrétienne conforme aux commandements " (Pie XII, discours 1er juin 1941). Il en va de même des chefs d’entreprises qui portent des règlements incitant à la fraude, des maîtres qui " exaspèrent " leurs enfants (cf. Ep 6, 4 ; Col 3, 21) ou de ceux qui, manipulant l’opinion publique, la détournent des valeurs morales.

2287 Celui qui use de pouvoirs dont il dispose dans des conditions qui entraînent à mal faire, se rend coupable de scandale et responsable du mal qu’il a, directement ou indirectement, favorisé. " Il est impossible que les scandales n’arrivent pas, mais malheur à celui par qui ils arrivent " (Lc 17, 1).


6:22:12 AM

Journal Missa

 Vendredi le 18 février 2011
Celui qui donne des ailes à l'homme
A l'Audience générale du 16 février 2011, Benoît XVI évoque saint Jean de la Croix

Celui qui donne des ailes à l'homme


Chers frères et soeurs,

Il y a deux semaines, j'ai présenté la figure de la grande mystique espagnole Thérèse de Jésus. Je voudrais aujourd'hui parler d'un autre saint important de ces territoires, ami spirituel de sainte Thérèse, réformateur, avec elle, de la famille religieuse carmélitaine: saint Jean de la Croix, proclamé Docteur de l'Eglise par le Pape Pie XI, en 1926, et surnommé dans la tradition Doctor mysticus, "Docteur mystique". Jean de la Croix naquit en 1542 dans le petit village de Fontiveros, proche d'Avila, en Vieille Castille, de Gonzalo de Yepes et Catalina Alvarez. Sa famille était très pauvre, car son père, issu d'une famille noble de Tolède, avait été chassé de chez lui et déshérité pour avoir épousé Catalina, une humble tisseuse de soie. Orphelin de père dans son jeune âge, Jean, à neuf ans, partit avec sa mère et son frère Francisco pour Medina del Campo, non loin de Valladolid, un pôle commercial et culturel. Il y fréquenta le Colegio de los Doctrinos, en assurant également d'humbles travaux pour les soeurs de l'église-couvent de la Madeleine. Par la suite, vues ses qualités humaines et ses résultats dans les études, il fut admis d'abord comme infirmier dans l'Hôpital de la Conception, puis au Collège des jésuites, qui venait d'être fondé à Medina del Campo: Jean y entra à dix-huit ans et étudia pendant trois ans les sciences humaines, la rhétorique et les langues classiques. A la fin de sa formation, sa vocation lui était très claire: la vie religieuse et, parmi tous les ordres présents à Medina, il se sentit appelé au carmel.
Au cours de l'été 1563, il débuta le noviciat chez les carmes de la ville, en prenant le nom religieux de Mattia. L'année suivante, il fut destiné à la prestigieuse université de Salamanque, où il étudia pendant un triennat les arts et la philosophie. En 1567, il fut ordonné prêtre et retourna à Medina del Campo pour célébrer sa première Messe entouré de l'affection de sa famille. C'est là qu'eut lieu la première rencontre entre Jean et Thérèse de Jésus. La rencontre fut décisive pour tous les deux: Thérèse lui exposa son programme de réforme du carmel, l'appliquant également à la branche masculine de l'ordre et proposa à Jean d'y adhérer "pour la plus grande gloire de Dieu"; le jeune prêtre fut fasciné par les idées de Thérèse, au point de devenir un grand défenseur du projet. Ils travaillèrent ensemble quelques mois, partageant les idéaux et les propositions pour inaugurer le plus rapidement possible la première maison des carmes déchaux: l'ouverture eut lieu le 28 décembre 1568 à Duruelo, un lieu isolé de la province d'Avila. Avec Jean, trois autres compagnons formaient cette première communauté masculine réformée. En renouvelant leur profession de foi selon la Règle primitive, tous les quatre adoptèrent un nouveau nom: Jean s'appela dès lors "de la Croix", nom sous lequel il sera universellement connu. A la fin de 1572, à la demande de sainte Thérèse, il devint confesseur et vicaire du monastère de l'Incarnation d'Avila, où la sainte était prieure. Ce furent des années d'étroite collaboration et d'amitié spirituelle, qui les enrichit tous deux. C'est à cette période que remontent aussi les plus importantes oeuvres de Thérèse et les premiers écrits de Jean.
L'adhésion à la réforme du carmel ne fut pas facile et coûta également de graves souffrances à Jean. L'épisode le plus traumatisant fut, en 1577, son enlèvement et son incarcération dans le couvent des carmes de l'antique observance de Tolède, à la suite d'une accusation injuste. Le saint fut emprisonné pendant des mois, soumis à des privations et des contraintes physiques et morales. En ce lieu, il composa, avec d'autres poésies, le célèbre Cantique spirituel. Finalement, dans la nuit du 16 au 17 août 1578, il réussit à fuir de façon aventureuse, se réfugiant dans le monastère des carmélites déchaussées de la ville. Sainte Thérèse et ses compagnons réformés célébrèrent avec une immense joie sa libération et, après une brève période pour retrouver ses forces, Jean fut destiné à l'Andalousie, où il passa dix ans dans divers couvents, en particulier à Grenade. Il assuma des charges toujours plus importantes dans l'ordre, jusqu'à devenir vicaire provincial, et il compléta la rédaction de ses traités spirituels. Il revint ensuite dans sa terre natale, comme membre du gouvernement général de la famille religieuse thérésienne, qui jouissait désormais d'une pleine autonomie juridique. Il habita au carmel de Ségovie, exerçant la charge de supérieur de cette communauté. En 1591, il fut relevé de toute responsabilité et destiné à la nouvelle province religieuse du Mexique. Alors qu'il se préparait pour ce long voyage avec dix autres compagnons, il se retira dans un couvent solitaire près de Jaén, où il tomba gravement malade. Jean affronta avec une sérénité et une patience exemplaires d'immenses souffrances. Il mourut dans la nuit du 13 au 14 décembre 1591, alors que ses confrères récitaient l'office de mâtines. Il les quitta en disant: "Aujourd'hui je vais chanter l'Office au ciel". Sa dépouille mortelle fut transférée à Ségovie. Il fut béatifié par Clément X en 1675 et canonisé par Benoît XIII en 1726. Jean est considéré comme l'un des plus importants poètes lyriques de la littérature espagnole. Ses plus grandes oeuvres sont au nombre de quatre: "La montée du Mont Carmel", "La nuit obscure", "Les cantiques spirituels" et "La vive flamme d'amour".
Dans les Cantiques spirituels, saint Jean présente le chemin de purification de l'âme, c'est-à-dire la possession progressive et joyeuse de Dieu, jusqu'à ce que l'âme parvienne à sentir qu'elle aime Dieu avec le même amour dont Il l'aime. La vive flamme d'amour poursuit dans cette perspective, en décrivant plus en détail l'état de l'union transformante avec Dieu. Le parallèle utilisé par Jean est toujours celui du feu: de même que le feu, plus il brûle et consume le bois, plus il devient incandescent jusqu'à devenir flamme, ainsi l'Esprit Saint, qui au cours de la nuit obscure purifie et "nettoie" l'âme, avec le temps l'illumine et la réchauffe comme si elle était une flamme. La vie de l'âme est une incessante fête de l'Esprit Saint, qui laisse entrevoir la gloire de l'union avec Dieu dans l'éternité.
La montée du Mont Carmel présente l'itinéraire spirituel du point de vue de la purification progressive de l'âme, nécessaire pour gravir le sommet de la perfection chrétienne, symbolisée par le sommet du Mont Carmel. Cette purification est proposée comme un chemin que l'homme entreprend, en collaborant avec l'action divine, pour libérer l'âme de tout attachement ou lien d'affection contraire à la volonté de Dieu. La purification, qui pour parvenir à l'union d'amour avec Dieu doit être totale, commence par celle de la vie des sens et se poursuit par celle que l'on obtient au moyen des trois vertus théologales: foi, espérance et charité, qui purifient l'intention, la mémoire et la volonté. La nuit obscure décrit l'aspect "passif", c'est-à-dire l'intervention de Dieu dans ce processus de "purification" de l'âme. L'effort humain, en effet, est incapable tout seul d'arriver jusqu'aux racines profondes des inclinations et des mauvaises habitudes de la personne: il peut seulement les freiner, mais non les déraciner complètement. Pour cela, l'action spéciale de Dieu est nécessaire, qui purifie radicalement l'esprit et le dispose à l'union d'amour avec Lui. Saint Jean qualifie de "passive" cette purification, précisément parce que, bien qu'acceptée par l'âme, elle est réalisée par l'action mystérieuse de l'Esprit Saint qui, comme la flamme du feu, consume toute impureté. Dans cet état, l'âme est soumise à tous types d'épreuves, comme si elle se trouvait dans une nuit obscure.
Ces indications sur les oeuvres principales du saint nous aident à nous familiariser avec les points principaux de sa vaste et profonde doctrine mystique, dont l'objectif est de décrire un chemin sûr pour parvenir à la sainteté, l'état de perfection auquel Dieu nous appelle tous. Selon Jean de la Croix, tout ce qui existe, créé par Dieu, est bon. A travers les créatures, nous pouvons parvenir à la découverte de Celui qui a laissé en elles une trace de lui. La foi, quoi qu'il en soit, est l'unique source donnée à l'homme pour connaître Dieu tel qu'il est en soi, comme Dieu Un et Trine. Tout ce que Dieu voulait communiquer à l'homme, il l'a dit en Jésus Christ, sa Parole faite chair. Jésus Christ est le chemin unique et définitif vers le Père (cf. Jn 14, 6). Toute chose créée n'est rien par rapport à Dieu et ne vaut rien en dehors de Lui: par conséquent, pour atteindre l'amour parfait de Dieu, tout autre amour doit se conformer dans le Christ à l'amour divin. C'est de là que découle l'insistance de saint Jean de la Croix sur la nécessité de la purification et de la libération intérieure pour se transformer en Dieu, qui est l'objectif unique de la perfection. Cette "purification" ne consiste pas dans la simple absence physique des choses ou de leur utilisation; ce qui rend l'âme pure et libre, en revanche, est d'éliminer toute dépendance désordonnée aux choses. Tout doit être placé en Dieu comme centre et fin de la vie. Le processus long et fatigant de purification exige certainement un effort personnel, mais le véritable protagoniste est Dieu: tout ce que l'homme peut faire est d'"être disposé", être ouvert à l'action divine et ne pas lui opposer d'obstacle. En vivant les vertus théologales, l'homme s'élève et donne une valeur à son engagement. Le rythme de croissance de la foi, de l'espérance et de la charité va de pair avec l'oeuvre de purification et avec l'union progressive avec Dieu jusqu'à se transformer en Lui. Lorsque l'on parvient à cet objectif, l'âme est plongée dans la vie trinitaire elle-même, de sorte que saint Jean affirme qu'elle parvient à aimer Dieu avec le même amour que celui avec lequel il l'aime, car il l'aime dans l'Esprit Saint. Voilà pourquoi le Docteur mystique soutient qu'il n'existe pas de véritable union d'amour avec Dieu si elle ne culmine pas dans l'union trinitaire. Dans cet état suprême, l'âme sainte connaît tout en Dieu et ne doit plus passer à travers les créatures pour arriver à Lui. L'âme se sent désormais inondée par l'amour divin et se réjouit entièrement en lui.
Chers frères et soeurs, à la fin demeure la question: ce saint, avec sa mystique élevée, avec ce chemin difficile vers le sommet de la perfection, a-t-il quelque chose à nous dire à nous également, au chrétien normal qui vit dans les circonstances de cette vie actuelle, ou est-il un exemple, un modèle uniquement pour quelques âmes élues, qui peuvent réellement entreprendre ce chemin de la purification, de l'ascèse mystique? Pour trouver la réponse, nous devons avant tout tenir compte du fait que la vie de saint Jean de la Croix n'a pas été un "envol sur les nuages mystiques", mais a été une vie très dure, très pratique et concrète, tant comme réformateur de l'ordre, où il rencontra de nombreuses oppositions, que comme supérieur provincial, ou dans les prisons de ses confrères, où il était exposé à des insultes incroyables et à de mauvais traitements physiques. Cela a été une vie dure, mais précisément au cours des mois passés en prison, il a écrit l'une de ses oeuvres les plus belles. Et ainsi, nous pouvons comprendre que le chemin avec le Christ, aller avec le Christ, "le Chemin", n'est pas un poids ajouté au fardeau déjà assez difficile de notre vie, ce n'est pas quelque chose qui rendrait encore plus lourd ce fardeau, mais il s'agit d'une chose totalement différente, c'est une lumière, une force, qui nous aide à porter ce fardeau. Si un homme porte en lui un grand amour, cet amour lui donne presque des ailes, et il supporte plus facilement toutes les épreuves de la vie, car il porte en lui cette grande lumière; telle est la foi: être aimé par Dieu et se laisser aimer par Dieu en Jésus Christ. Se laisser aimer est la lumière qui nous aide à porter le fardeau de chaque jour. Et la sainteté n'est pas notre oeuvre, très difficile, mais elle est précisément cette "ouverture": ouvrir les fenêtres de notre âme pour que la lumière de Dieu puisse entrer, ne pas oublier Dieu car c'est précisément dans l'ouverture à sa lumière que se trouve la force, la joie des rachetés. Prions le Seigneur afin qu'il nous aide à trouver cette sainteté, à nous laisser aimer par Dieu, qui est notre vocation à tous et la véritable rédemption. Merci.

Parmi les pèlerins qui assistaient à l'Audience générale du 16 février 2011, se trouvaient les groupes suivants, auxquels le Saint-Père s'est adressé en français:

De divers pays: Participants au chapitre général des clercs mariaux de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie; religieux de l'Ordre hospitalier de Saint Jean de Dieu-Fatebenefratelli; groupe de prêtres de l'Institut Sacerdos; missionnaires de la charité; participants à la rencontre des coordinateurs régionaux de l'apostolat de la mer.
De France: Groupe de séminaristes du diocèse de Bayonne, avec S.Exc. Mgr Marc Aillet; paroisse Saint-Eloi, de Bordeaux; paroisse Saint-Martin, d'Achères; paroisse de Sartrouville; lycée Sainte-Marie, d'Aubagne; institution Sainte-Marie, d'Antony; groupe de pèlerins de Versailles, et de Montigny Le Bretonneux; groupe Notre-Dame de l'Assomption.

Salut en langue française

Chers frères et soeurs, né en 1542, saint Jean de la Croix est ordonné prêtre dans l'ordre carmélitain. Il adhère immédiatement au projet de réforme du carmel entrepris par sainte Thérèse d'Avila, "pour la plus grande gloire de Dieu". Surnommé le "Docteur mystique ou de la théologie spirituelle", il est l'un des plus importants poètes lyriques espagnols. Ses oeuvres sont: "La montée du Mont Carmel", "La Nuit obscure", "Le Cantique spirituel" et "La Vive Flamme d'amour". Elles proposent un chemin de purification de l'âme par l'action mystérieuse de l'Esprit Saint jusqu'à l'union d'amour avec Dieu. La purification commence par celle des sens et se poursuit avec celle de l'intention, de la mémoire et de la volonté, qui s'obtient par la foi, seule mesure de Dieu, l'espérance pure et la charité qui relève l'âme vers Dieu. C'est Dieu seul qui purifie! L'homme doit collaborer en se libérant de ce qui est contraire à la volonté de Dieu, et en se disposant à son action avec générosité. Chers frères et soeurs, saint Jean de la Croix, chantre de l'Amour divin, nous exhorte à emprunter résolument le chemin de purification de notre coeur et de notre vie pour rencontrer la lumière du Christ par delà nos obscurités humaines. La sainteté n'est pas le privilège de quelques-uns, elle est la vocation à laquelle chaque chrétien est appelé!
Je salue cordialement les pèlerins francophones, en particulier les jeunes et les formateurs du séminaire de Bayonne, accompagnés de leur évêque, Mgr Marc Aillet! Recueillant le message de saint Jean de la Croix, je vous invite à approfondir votre vie chrétienne et à expérimenter les vertus théologales, source d'une vraie transformation de vos vies et d'une progressive union avec Dieu. Avec ma Bénédiction!


(©L'Osservatore Romano - 17 février 2011)
4:57:20 PM

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 Jeudi le 17 février 2011
Y a-t-il incompatibilité entre la foi et la psychanalyse ? Pourquoi les chrétiens sont-ils parfois méfiants à l’égard de cette discipline ? Les croyants sont-ils exposés à des déséquilibres psychiques? Macha Chmakoff, psychologue et psychanalyste chrétienne, aborde ces questions sensibles dans un ouvrage « Le divin et le divan » paru aux éditions Salvator. Pour elle, les croyants, comme pour toute personne, ont intérêt à mieux se connaître pour découvrir leur propre chemin de sainteté. Un entretien réalisé par Anne Waeles de Radio Vatican. RealAudio | MP3
3:46:51 PM
National debt is new hot issue for evangelicals Many economists warn that the government’s huge national debt is a looming threat to long-term prosperity. But is it also immoral?
10:24:13 AM

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 Mercredi le 16 février 2011
Edel Quinn One day in 1937 a Dutch priest was driving an Irish girl to a Legion of Mary meeting some miles from his mission in Africa. They came to a river in such flood that the bridge across it could not even be seen. He was about to turn back when the girl cried out, "Oh Father, please go on, I'm sure Our Lady will protect us". He was aghast but found he couldn't resist such faith. Some men standing by formed a human chain to see if the bridge was still there.

It was, so he drove on blindly. The water flooded the engine and plugs but the impetus carried the car across and up an incline at the far side. He dried the plugs and tried the starter. The car got going and they were in time for the meeting.The girl was Edel Quinn and the incident typical of her story. In 1936 she had been sent from Dublin to establish the Legion in East and Central Africa.
The difficulties were enormous but she met every challenge with unwavering faith and courage. When others faltered her invariable response was, "Why can't we trust Our Lady?" or "Our Lady will see after things". For nearly eight years, her health steadily declining, she worked over the vast territories committed to her. Hundreds of Legion praesidia and many higher councils were set up on an enduring basis. As a result, thousands of Africans are engaged in the Church's work of evangelization.
4:15:01 PM
CHAPELET à LOURDES Chapelet du mercredi Diffusé le 16/02/2011 / Durée 31 mn
3:13:10 PM
"It is error only, and not truth, that shrinks from inquiry." - Thomas Paine
1:31:05 PM
Le gaz de schiste inquiète les ingénieurs Trois ingénieurs québécois sur quatre estiment que le gouvernement Charest doit adopter un moratoire complet sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste ...

Le réseau des ingénieurs du Québec réclame un moratoire IMMÉDIAT sur les gaz de schiste, explique son président Yves Lavoie. Video Radio Canada
12:34:05 PM
My First Catholic Confession in 40 Years was on the iPhone A new app for the iPhone allows sinners to make an instant confession. Note though that you must make your confession eventually in person, to a catholic priest, for your confession to be valid.

The Catholic Church wants to be clear about the new iPhone app meant to assist Catholics with confession — the technology should NOT take the place of a priest.

Following news this week the Church in the U.S. had sanctioned the app aimed at helping Catholics through confession and encouraging lapsed followers back to the faith, media outlets have latched on to the story with zeal.

The Vatican, however, has since come out to emphasize the app (priced at $1.99) is no substitute for the real deal (sacrament of confession).

“It’s essential to understand that the sacrament of penance requires a personal dialogue between the penitent and the confessor, and absolution by the confessor who is present,” Jesuit Father Federico Lombardi, the Vatican spokesman, told reporters.

“This is something that cannot be replaced by any application. One cannot speak of a ‘confession via iPhone,’” he said.

"Father Lombardi said the new application could be useful in helping people make an examination of conscience, the Catholic News Service reports. In the past, he noted, Catholics would sometimes use written questions and answers to prepare for confession, and that’s something that could be done today with the aid of a digital device."

People have emailed us saying they hadn't been to Confession in 20 or 30 years, and were afraid to go back. But then, they went – because our app made it a less 'scary' experience.” Kreager said he and his fellow developers, Patrick and Chip Leinen, were “extremely humbled” by these reports.

“Confession: A Roman Catholic App” is the first iPhone app to receive an “imprimatur,” signifying the official approval from a Catholic bishop – in this case, Bishop Kevin C. Rhodes of Fort Wayne-South Bend, Ind. Although this step seems unusual, Kreager considers it in keeping with Catholic tradition.
10:18:45 AM
Mourir dans la dignité

Les membres de la Commission spéciale sur la question de mourir dans la dignité achèvent d'entendre les citoyennes et citoyens du Québec et rédigeront bientôt leur rapport à l'intention du Gouvernement. Pour éviter que l'euthanasie et le suicide assisté n'entrent clandestinement dans le système de santé public :

The members of the Select Committee on Dying with Dignity are almost done hearing the citizens of Quebec and will soon be preparing their report for the Government. In order to prevent euthanasia and assisted suicide from being smuggled into our public health system disguised as a medical treatment, support the Living with Dignity network :


7:08:34 AM

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 Vendredi le 11 février 2011
Fins dernières Une église à la peine, une mosquée en santé... paroisse Saint Paul d'Aylmer Ontario
5:29:53 AM

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 Jeudi le 10 février 2011
Biographie de Jean-Paul II Jean-Paul II était le pape 264e (263e successeur de Pierre). Karol Józef Wojtyła, devenu Jean-Paul II à son élection au Siège apostolique d'octobre 1978, est né le 18 mai 1920 à Wadowice, petite ville située à 50 km de Cracovie.
1:51:45 PM

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 Samedi le 5 février 2011
Jeff Markin: Back from the Dead, Reborn Into the Light

They called a time of death on Jeff. Then, his doctor heard the Lord say, 'Pray for him.'


1:45:41 PM

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 Vendredi le 4 février 2011
Les Égyptiens révoltés demandent plus de liberté mais aussi la peine capitale pour les musulmans qui se convertissent à une autre religion Une bonne partie de la population égyptienne qui s’est rebellée ces jours-ci contre le régime trentenaire de Hosni Moubarak affirme qu’elle préfère la démocratie à toute autre forme de gouvernement. Mais dans le même temps elle veut, à une majorité écrasante, que ceux qui commettent l’adultère soient lapidés, que l’on coupe les mains aux voleurs et que ceux qui abandonnent la religion musulmane soient mis à mort.
6:48:47 PM

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