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Journal Missa

 Archives de septembre 2006 Journal Missa

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 Jeudi le 28 septembre 2006
Voeux de Mgr Joseph Khoury aux musulmans à l'occasion du Ramadan 2006

Mgr Joseph Khoury, évêque éparchial des Maronites au Canada, a adressé ses meilleurs voeux aux musulmans, à l'occasion des fêtes du Ramadan 2006. Dans ce message de joie et d'espoir, "nous demandons à Dieu de vous accorder la paix et la sécurité au Moyen-Orient et à notre cher Liban". Soulignant que "de nombreux dangers sont en contradiction avec une paix vraie et durable", il affirme avec espérance que "la religion élève l'homme et éduque les peuples à construire la culture de l'amour entre les humains."

Le Ramadan a débuté le 24 septembre et se terminera le 23 octobre prochain. À l'Assemblée des évêques catholiques du Québec, Mgr Khoury est le président du Comité des rapports interculturels et interreligieux.

Voeux de Mgr Khoury aux musulmans...
2:44:57 PM
un écrivain musulman, Abdelwahab Meddeb qui écrit : "Ce n’est pas Benoît XVI qui a inventé le "verset de l’épée", extrêmement dur pour ceux qui n’adhèrent pas à la "religion vraie". Il est temps de séparer l’islam de l’islamisme. Et il faut admettre que la maladie de l’islamisme a ses germes dans la lettre coranique elle-même." Ces quelques lignes montrent que le monde musulman n’est pas un monde monolithique sur cette question.
9:58:49 AM
extremists are far from devout and undermine the very religion they claim to defend. "Violent reactions are always a falsification of true religion"...Major powers, in their attempt to make the world more fair, may also occasionally slide into believing that this can only be achieved by force
9:45:09 AM
Please tell the Christian children in America to remember to pray for the children of Sudan
9:41:15 AM
Promote eucharistic adoration
9:37:51 AM

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 Lundi le 25 septembre 2006
Ce qui est non seulement intolérable, mais inquiétant, c'est ce terrorisme de l'esprit, oui, oui, ce terrorisme, qui voudrait interdire à un non-musulman le moindre commentaire sur l'islam....
10:33:31 AM
Pourquoi Benoît XVI a raison
10:28:01 AM

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 Samedi le 23 septembre 2006
Whoever knows the Old and New Testaments, and then reads the Koran, clearly sees the process by which it completely reduces Divine Revelation. It is impossible not to note the movement away from what God said about Himself, first in the Old Testament through the Prophets, and then finally in the New Testament through His Son. In Islam all the richness of God's self-revelation, which constitutes the heritage of the Old and New Testaments, has definitely been set aside. Some the of most beautiful names in the human language are given to the God of the Koran, but He is ultimately a God outside of the world, a God Who is only Majesty, never Emmanuel, God-with-us. Islam is not a religion of redemption. There is no room for the Cross and the Resurrection. Jesus is mentioned, but only as a prophet who prepares for the last prophet, Muhammad. There is also mention of Mary, His Virgin Mother, but the tragedy of redemption is completely absent. For this reason not only the theology but also the anthropology of Islam is very distant from Christianity. Nevertheless, the religiosity of Muslims deserves respect. It is impossible not to admire, for example, their fidelity to prayer.
12:56:05 PM

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 Vendredi le 22 septembre 2006
Why Benedict XVI Did not Want to Fall Silent or Backpedal
10:42:02 PM
The blessings of children
10:11:13 PM

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 Jeudi le 21 septembre 2006
Les trois Indonésiens chrétiens ont été fusillés
4:56:01 PM

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 Mercredi le 20 septembre 2006
Saint André Kim (†1846) premier prêtre et 102 compagnons martyrs. (RS), par Raymond Beaugrand-Champagne
1:18:20 PM
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 7,31-35. A qui donc vais-je comparer les hommes de cette génération ? A qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s'interpellent entre eux :'Nous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé. Nous avons entonné des chants de deuil, et vous n'avez pas pleuré.' Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : 'C'est un possédé !' Le Fils de l'homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : 'C'est un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.' Mais la sagesse de Dieu se révèle juste auprès de tous ses enfants. »
1:16:36 PM
Saint Basile (vers 330-379), moine et évêque de Césarée en Cappadoce, docteur de l'Église Prologue aux Grandes Règles (trad. Lèbe, Maredsous 1969, rev) Dieu nous appelle inlassablement à nous convertir Frères, ne demeurons pas dans l'insouciance et le relâchement ; ne remettons pas toujours avec légèreté, à demain ou à plus tard, pour commencer à nous mettre à l'oeuvre. « C'est maintenant l'heure favorable, dit l'apôtre Paul, c'est aujourd'hui le jour du salut » (2Co 6,2). Actuellement, c'est le temps de la pénitence, plus tard ce sera celui de la récompense ; à présent, c'est le temps de la persévérance, un jour viendra celui de la consolation. Maintenant Dieu vient en aide à ceux qui se détournent du mal ; plus tard il sera le juge des actes, des paroles et des pensées des hommes. Aujourd'hui nous profitons de sa patience ; nous connaîtrons la justice de ses jugements, à la résurrection, quand nous recevrons chacun selon ses oeuvres. Jusqu'à quand donc remettrons-nous d'obéir au Christ qui nous appelle dans son Royaume céleste ? Ne nous purifierons-nous pas ? Ne nous résoudrons-nous pas à abandonner notre genre de vie habituel pour suivre à fond l'Evangile ?
1:16:06 PM
He was defending reason, not attacking Islam
6:57:54 AM

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 Mardi le 19 septembre 2006
on se souvient que dans ce cadre de la pénitence, Jean Paul II avait demandé pardon aux juifs pour les crimes et les pogroms commis par l'Eglise à l'égard du peuple élu de Dieu. C'est vrai que si le christianisme fait aujourd'hui repentance pour ces violences, toutes les religions n'ont pas fait ce même cheminement. Et c'est vrai que l'islam, et d'autres religions, devraient s'interroger à leur tour sur leur passé d'intolérance, d'extrémisme et de guerre. Je ne dis pas que l'islam est une religion violente, mais qu'il faut regarder son passé avec objectivité. Il faut remarquer que la figure du prophète Mahomet était aussi un chef de guerre (ce que Jésus n'a jamais été). Il faut se demander si dans les textes sacrés du Coran, il y a des germes d'intolérance. C'est une question très douloureuse. ... pour le dialogue avec l'islam, c'est vrai qu'il (Benoit XVI) veut marquer un tournant, il veut un dialogue en vérité avec les musulmans, il ne veut plus des grandes assemblées où l'on prie ensemble, où on lance des appels à la paix, incancatoires, inefficaces. Et il a pris des initiatives montrant qu'il souhaitait un peu plus de fermeté dans le dialogue avec les musulmans. Cela s'explique par le contexte mondial, qui a changé. La montée des extrémismes musulmans inquiète de plus en plus le monde chrétien. Je rappelle que dans les pays musulmans, les chrétiens sont de moins en moins nombreux et sont tentés de s'exiler. Je rappelle qu'en Turquie, après l'affaire des caricatures de Mahomet, trois prêtres ont été assassinés. Au Nigeria, on a brûlé des églises, comme au Pakistan. Les chrétiens sont dans une période de crainte par rapport à l'islam, et les autres aussi. La question est de savoir si on ne risque pas de confondre islamisme et islam. C'est le reproche qui est fait au pape, de faire l'amalgame. Reproche sans doute injuste. Je continue de penser que si le pape dénonce, comme il l'a fait tant de fois, l'islamisme – c'est à dire la perversion de l'islam –, il est en droit aussi de poser des questions aux musulmans dits modérés. Prennent-ils assez position pour dénoncer les tentations intégristes dans leurs propres rangs ? Que font-ils pour chasser la tentation islamiste ? Que font-ils pour moderniser leur religion ? Que font-ils face à des dispositions de la loi musulmane qui sont scandaleuses, comme la peine de mort pour l'apostasie, pour le blasphème, comme les lois sur la répudiation, sur l'héritage inégal entre l'homme et la femme ? Cela choque l'Occident. Que veulent ou peuvent faire les musulmans modérés ? Sans doute, les conditions politiques ne leur permettent pas de s'exprimer. Mais il est bon que le pape pose des questions à l'ensemble de l'islam sans qu'on puisse lui reprocher de faire un amalgame avec l'islamisme.
3:24:51 PM
la réaction du monde musulman est à la fois déplacée et en même temps très pertinente. Déplacée, parce qu’elle ne se situe précisément pas à la place que Benoît XVI veut assigner à la théologie en général et au dialogue interreligieux en général, et qui est au sein de la rationalité. Pertinente, car d’une certaine manière elle prouve par l’exemple la justesse des propos tenus à Ratisbonne : « La diffusion de la foi à travers la violence est une chose déraisonnable. »...Le lecteur simplement intelligent aura compris que le pape ne répète pas ces paroles comme pour les affirmer à nouveau pour son propre compte, mais seulement pour présenter les visions du monde qui s’opposent. Il aura aussi compris que le pape se démarque de l’islam décrit par ces spécialistes, sans préjuger qu’il s’agit de l’islam réel.
11:11:04 AM
La crise entre le Vatican et le monde musulman semble s'apaiser
10:51:58 AM
Des responsables musulmans appellent à cesser la polémique Radio Vatican
10:37:27 AM
Une action diplomatique du Saint Siège en direction des pays musulmans Radio Vatican
10:35:17 AM
Trois chrétiens indonésiens seront exécutés jeudi
10:28:26 AM
This is not an invitation to the usual feel-good interfaith round-tables. It is a request for dialogue with one condition--that everyone at the table reject the irrationality of religiously motivated violence. The pope isn't condemning Islam; he is inviting it to join rather than reject the modern world. By their reaction to the pope's speech, some Muslim leaders showed again that Islam has a problem with modernity that is going to have to be solved by a debate within Islam. The day Muslims condemn Islamic terror with the same vehemence they condemn those who criticize Islam, an attempt at dialogue--and at improving relations between the Western and Islamic worlds--can begin.
10:15:59 AM
the root of evil was in the blind ideology of hatred by some Muslims, which was raping the faith. Muslim terrorists kill Muslims and think it is legitimate to plan the destruction of Israel. The West should stop considering itself the cause of everything. The problem is an internal Islamic problem since extremists have transformed the faith in God into an ideology which wants to impose a theocratic and totalitarian regime, he concluded. Today, Europe in particular and the West in general lack a clear strategy for coping with the Muslims who live in their midst. Premier Romano Prodi and UN Secretary-General Kofi Annan's notion that the Palestinian problem is at the center of the crisis in the Middle East does not explain why recent terrorist acts have been carried out in Turkey, Egypt, Algeria, Jordan, Saudi Arabia - all of them Muslim Arab countries. One would hope that at the very least, the controversial stand taken by the pope would help the Europeans defend their identity. At the same time, such a clear condemnation of Muslim violence, could perhaps even bring an end to violence in the Middle East.
10:09:31 AM
L’appel du pape à l’usage de la raison est extrêmement opportun
9:24:07 AM
la langue, les us et coutumes, le degré d’instruction, le comportement, le patrimoine hérité au cours des années, l’art, l’architecture, la littérature… La grande vision de l’homme apportée par le Christ et proposée par l’Eglise ne peut mettre en crise les cultures qui s’ouvrent à l’Evangile. Toute l’histoire de l’Alliance enseigne que Dieu « parle aux hommes à travers les langues qu’ils peuvent comprendre. De la même façon l’Eglise, pour faire entendre et comprendre la bonne nouvelle du Christ, doit se faire entendre et comprendre, puis parler les langues des hommes pour leur faire comprendre (ndlr: comprendre ensemble) la langue de Dieu ».
9:22:41 AM
Lorsque le Christ prendra en main le monde économique – et cela viendra quand de plus en plus d’hommes et de femmes auront la sagesse de mettre leur humanité à la disposition du Christ – nous pourrons espérer voir régner la justice et assister enfin à un déplacement massif des biens, ce dont le monde a un besoin urgent », déclare Chiara Lubich, qui a évoqué cette « économie de communion » dans cette intervention à Budapest, le 16 semtpembre
9:15:52 AM
Derniers mots de sr Leonella : « Je pardonne, je pardonne, je pardonne »...« Pour l’amour de Dieu, n’en faisons par une question liée à l’Islam, ce n’est pas comme ça. Nous ne voudrions pas que l’on associe ce qui s’est passé à des choses qui ne sont pas exactes, il s’agit du geste d’extrémistes isolés. La population somalienne aime les sœurs. Le sacrifice de Leonella prouve précisément que l’on peut cohabiter. Pendant deux ans, elle a été l’enseignante de jeunes garçons et jeunes filles de Mogadiscio de confession musulmane, dans le respect réciproque de leurs convictions religieuses. Sœur Leonella continuera de vivre à travers ces jeunes », a déclaré à Misna Soeur Gabriella Bono, supérieure des Missionnaires de la Consolata, contactée dans la maison généralice de Nepi (Viterbe) en Italie. « Peu avant le départ des autres consoeurs pour Nairobi, on nous a dit – ajoute la supérieure générale des missionnaires de la Consolata – que la maison de Mogadiscio était pleine de personnes, de Somaliens en larmes qui étaient allés témoigner leur douleur et leur soutien ».
9:14:27 AM

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 Lundi le 18 septembre 2006
La question de la violence dans l'islam est une réalité. Quand le pape a évoqué le rapport très étroit de cette religion avec la violence, il a dit la vérité...
6:37:34 PM
Christian de Chergé, prieur du monastère trappiste de Tibhirine, a été enlevé il y a 10 ans et assassiné avec sept de ses frères le 21 mai 1996. En 1994, il avait laissé à sa famille ce "testament spirituel" prémonitoire.
4:13:16 PM
Les moines de Tibhirine : 7 martyrs en Algérie KTO - En 1937, des moines trappistes s’installent près de Médéa, à 100 km au sud d’Alger, dans la montagne, au domaine agricole de Tibhirine, qui devient alors l’abbaye Notre-Dame de l’Atlas. Mais dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, sept d’entre eux sont enlevés, séquestrés pendant deux mois, puis assassinés.
3:19:10 PM
"Nous sommes face un phénomène médiatique à la limite de l'absurde, estime Mgr Lustiger. Pour ceux qui n'ont pas lu en entier la 'leçon' que le pape a donnée à l'université de Ratisbonne, cette affaire est incompréhensible. Et effrayante. (...) Je ne crois pas que les musulmans sincères, s'ils sont avertis, puissent souscrire à pareil déferlement de haine et de violence. Il y a un malentendu gravissime et ce malentendu est, d'abord, au détriment de l'islam...Ceux qui exigent des excuses n'ont pas lu le discours, ou ne l'ont pas compris, ou traduisent en défi politique, le plus humiliant possible, les termes d'un débat qui se voulait courtois. Si le jeu consiste à déchaîner la vindicte des foules sur des mots qui ne sont pas compris, alors les conditions du dialogue avec l'islam ne sont plus réunies.... L'islam est-il devenu un sujet tabou ? Faut-il ne plus jamais rien dire parce que quelqu'un trouvera toujours à redire et que, par mimétisme, les autres suivront?". ...Citer un texte ancien d'un empereur byzantin "constitue-t-il vraiment une provocation?", s'interroge encore Mgr Perrier , soulignant que "le pape avait pris soin d'amortir le choc en prévenant que l'auteur s'était exprimé "d'une manière étonnamment abrupte"". ...La preuve que le pape Benoît XVI ne méprise pas l'islam, c'est que sur la fin du même discours il recommande "l'écoute des grandes expériences et intuitions des traditions religieuses": qui douterait que l'islam en soit une?...Qu'il fasse allusion à un débat qui, d'ailleurs, traverse le monde musulman (quelle est la définition du jihad?) et le voilà traité en ennemi!"....Comme pape et, antérieurement mais toujours comme homme de réflexion, le pape Benoît XVI n'est sûrement pas prêt à accepter qu'on lui interdise de parler et, d'abord, de penser....Il y a eu un problème de communication car ce qu'il a dit n'est pas ce qu'on lui a fait dire...Il a fait une réflexion adressée à des scientifiques (...) et son propos était de dire que la foi ne s'impose pas et qu'elle doit toujours passer par le truchement de la raison...déduire de là que le propos du pape était de porter un jugement sur l'islam, c'est réduire l'intérêt des débats universitaires et la liberté d'expression caractéristique de l'université en quelque chose qui ne va pas très loin...
2:39:26 PM
"Nos origines Chrétiennes - Clovis, Clothilde, la ville de Reims." (RS), par Raymond Beaugrand-Champagne
2:09:53 PM
Que Dieu se lève, et que ses ennemis soient dispersés, et que ceux qui le haïssent fuient devant sa face! psaume 68
1:49:34 PM
"Le disciple n’est pas plus que le maître, ni le serviteur plus que son seigneur. Il suffit au disciple d’être traité comme son maître, et au serviteur comme son seigneur. S’ils ont appelé le maître de la maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi les gens de sa maison ! Ne les craignez donc point ; car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour ; et ce qui vous est dit à l’oreille, prêchez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux. C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux." Saint Matthieu 10, 24-33
1:18:32 PM
Je viens et je le guérirai. Moi qui, par souci des hommes, me suis fait homme, qui suis venu pour tous, je n'en mépriserai aucun. Je le guérirai.
1:12:47 PM
Déclaration "Dominus Iesus" sur l'unicité et l'universalité salvifique de Jésus-Christ et de l'Église
1:00:37 PM
Lectionnaire : - Je vous ai pourtant transmis, moi, ce que j'ai reçu de la tradition qui vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. - D'un grand espoir j'espérais le Seigneur : il s'est penché vers moi pour entendre mon cri.... Heureux est l'homme qui met sa foi dans le Seigneur et ne va pas du côté des violents, dans le parti des traîtres. - dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri
12:16:34 PM
Le Loup et l'Agneau

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l'allons montrer tout à l'heure.
Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d'une onde pure.
Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
- Sire, répond l'Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu'elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d'Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
- Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l'an passé.
- Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?
Reprit l'Agneau, je tette encor ma mère.
- Si ce n'est toi, c'est donc ton frère.
- Je n'en ai point. - C'est donc quelqu'un des tiens :
Car vous ne m'épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l'a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l'emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

Jean de La Fontaine
11:55:51 AM
Rioters' madness shames Muslim world
10:02:22 AM

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 Dimanche le 17 septembre 2006
Le discours du Pape à l'université de Ratisbonne n'est pas d'abord une critique de l'islam, mais un survol historique et une proposition de l'importance du lien entre la raison et la foi, partant cependant du lien entre religion et violence en général, pour conclure par un refus clair et radical de la motivation religieuse de la violence, d’où qu’elle vienne.

La citation de Manuel II Paléologue :
...l'empereur, avec une rudesse assez surprenante qui nous étonne, s'adresse à son interlocuteur simplement avec la question centrale sur la relation entre religion et violence en général, en disant: « Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau, et tu y trouveras seulement des choses mauvaises et inhumaines, comme son mandat de diffuser par l'épée la foi qu'il prêchait ». L'empereur, après s'être prononcé de manière si peu amène, explique ensuite minutieusement les raisons pour lesquelles la diffusion de la foi à travers la violence est une chose déraisonnable. La violence est en opposition avec la nature de Dieu et la nature de l'âme. « Dieu n'apprécie pas le sang — dit-il —, ne pas agir selon la raison , “sun logô”, est contraire à la nature de Dieu. La foi est le fruit de l'âme, non du corps. Celui, par conséquent, qui veut conduire quelqu'un à la foi a besoin de la capacité de bien parler et de raisonner correctement, et non de la violence et de la menace... Pour convaincre une âme raisonnable, il n'est pas besoin de disposer ni de son bras, ni d'instrument pour frapper ni de quelque autre moyen que ce soit avec lequel on pourrait menacer une personne de mort...».
... cette citation de Manuel II Paléologue sert à engager la réflexion sur la relation entre la raison et la foi, mais (et c'est ce qui fait problème) elle nous rappelle en même temps une réalité historique et surtout contemporaine (de violences, de meurtres et de suicides au nom de la foi), qui ne représente pas tout l'islam (et qui n'est pas seulement l'appanage de musulmans), et que d'une part certains musulmans (intégristes?) voudraient occulter ou justifier au nom de leur foi, et que d'autre part certains (occidentaux?) voudraient caricaturer en dérision de la foi.

Cette citation mériterait cependant évidemment d'être nuancée, car le Pape précise bien "avec une rudesse assez surprenante qui nous étonne" et dit ensuite "L'empereur, après s'être prononcé de manière si peu amène"... Le Pape a précisé aussi que cette citation n'exprime pas ses pensées personnelles.

Mais il faudra comprendre autant pour les musulmans que pour l'occident, que le Pape enchaîne ensuite avec le but ultime de sa citation : (Manuel II Paléologue) explique ensuite minutieusement les raisons pour lesquelles la diffusion de la foi à travers la violence est une chose déraisonnable." ...afin d'introduire un sujet fondamental qui est le véritable but de son discours universitaire.

Tout le discours du Pape porte alors sur un survol historique de la relation entre la raison et la foi. Ce discours invite en fait au respect de la foi autant des musulmans, que des chrétiens et des autres religions, démontre la nécessité de donner toute sa place à la raison dans la foi et de donner dans la raison une place à la foi.

Face à la réaction musulmane, exacerbée par le manque de recul devant l'intention du discours du Pape, qui nous interpelle en fait d'avoir le courage de s'ouvrir à l'ampleur de la raison dans le dialogue des cultures, on ne peut maintenant chacun(e) que surtout prier pour le Pape, l'Église et les musulmans. Car le mot de la fin est : que le dialogue interreligieux et l'ouverture au logos n'est pas possible sans l'intervention de la grâce de Dieu.

Autrement dit pour arriver ensemble à la vérité de l'Amour Miséricordieux qui est la vie même de Dieu, la raison ne peut rien sans la foi vivante. Par ailleurs une fermeture au dialogue et à l'auto-critique dans l'ampleur de la raison, ou pire un recours à la violence, de tout croyant qu'il soit musulman ou chrétien, ou autre, laisserait craindre une fermeture à Dieu. Bienheureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Mt 5, 9

Ad Majorem Dei Gloriam !
9:15:15 PM

Journal Missa

 Samedi le 16 septembre 2006
S'il fallait une preuve de plus pour appuyer le discours du pape, ce sont donc des musulmans eux-mêmes qui la fournissent. ....Mais la complaisance avec laquelle la presse occidentale relaie cette indignation, sans prendre le soin d'expliquer ou de critiquer l'argumentaire pontifical, prouve aussi que l'irrationalité est bien partagée, et que les pathologies de la religion et de la raison sont bien les deux grands défis que l'Église catholique doit relever aujourd'hui.
9:16:00 PM
If all sons and daughters of God understand the Holy War (Jihad) as a personal fight against sin within the self, then we can all regard each other as brothers and sisters and live in peace and work together to build a better world. But externalizing this attempt at purification — "ethnic cleansing" as it is sometimes called — is not the work of God, but the work of the devil. The inner Jihad leads to purification and peace; its exterior counterpart brings about discrimination and war. Donald DeMarco. "Islam: The Appeal and the Peril." National Catholic Register. (January, 2002).
9:00:41 PM
Déclaration du cardinal Bertone, secrétaire d’Etat

ROME, Samedi 16 septembre 2006 (ZENIT.org) - Face aux réactions de différentes communautés musulmanes à certains passages du Discours du pape Benoît XVI à l’Université de Ratisbonne, le 12 septembre dernier, dans le cadre de son voyage en Allemagne, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat, a publié ce samedi la déclaration suivante :

* * *

Face aux réactions de la part des musulmans concernant certains passages du discours du Saint-Père Benoît XVI à l’Université de Ratisbonne, je souhaite ajouter ce qui suit aux éclaircissements et précisions déjà apportés par le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège :

- La position du pape sur l’islam est clairement celle qui est exprimée dans le document conciliaire Nostra Aetate : « L'Eglise regarde avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu Un, vivant et subsistant, créateur du ciel et de ta terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s'ils sont cachés, comme s'est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu'ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète; ils honorent sa mère virginale, Marie, et parfois même l'invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement où Dieu rétribuera tous les hommes ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l'aumône et le jeûne (n. 3)

- L’option du pape en faveur du dialogue interreligieux et interculturel est tout aussi claire. Au cours de sa rencontre avec les représentants de quelques communautés musulmanes à Cologne, le 20 août 2005, il a affirmé que ce dialogue entre chrétiens et musulmans « ne peut pas se réduire à un choix passager », ajoutant : « Les leçons du passé doivent nous servir à éviter de répéter les mêmes erreurs. Nous voulons rechercher les voies de la réconciliation et apprendre à vivre en respectant chacun l'identité de l'autre ».

- Quant au jugement de l’empereur byzantin Manuel II Paléologue, qu’il cite dans le discours de Ratisbonne, le Saint-Père n’avait et n’a absolument pas l’intention de le faire sien. Il l’a simplement utilisé comme occasion pour proposer, dans un contexte universitaire et selon le résultat d’une lecture complète et attentive du texte, quelques réflexions sur le thème du rapport entre religion et violence en général, et pour conclure par un refus clair et radical de la motivation religieuse de la violence, d’où qu’elle vienne. Il est opportun de rappeler à cet égard ce que Benoît XVI lui-même a récemment affirmé dans le Message commémoratif du XXe anniversaire de la rencontre interreligieuse de prière pour la paix voulue par son bien-aimé prédécesseur Jean-Paul II à Assise en octobre 1986 : Les « manifestations de violence ne peuvent pas être attribuées à la religion en tant que telle, mais aux limites culturelles dans lesquelles elle est vécue et se développe dans le temps. ... En effet, des témoignages du lien intime qui existe entre le rapport avec Dieu et l'éthique de l'amour sont visibles dans toutes les grandes traditions religieuses ».

Le Saint-Père regrette par conséquent vivement que certains passages de son discours aient pu offenser la sensibilité des croyants musulmans et qu’ils aient été interprétés d’une manière qui ne correspondait absolument pas à ses intentions. D’autre part, face à la fervente religiosité des croyants musulmans, il a mis en garde la culture occidentale sécularisée, afin qu’elle évite « le mépris de Dieu et le cynisme qui considère la dérision du sacré comme un droit de la liberté ».

En réaffirmant son respect et son estime pour ceux qui professent la religion musulmane, il forme le voeu qu’on les aide à comprendre dans leur juste sens ses paroles, afin que, ce moment difficile rapidement surmonté, se renforce le témoignage au « Dieu Un, vivant et subsistant, créateur du ciel et de ta terre, qui a parlé aux hommes » et la collaboration pour « défendre et promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté » (Nostra Aetate, n. 3).
2:05:23 PM
CITE DU VATICAN, 15 SEP 2006 (VIS). Hier après-midi, le P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a fait la déclaration suivante:

"En référence aux réactions de divers responsables musulmans quant à certains passages du discours prononcé par le Saint-Père le 12 septembre à l'Université de Ratisbonne, et comme cela ressort d'une lecture attentive du texte, il convient de préciser que son souci consiste en un refus clair et radical de toute motivation religieuse de la violence".

"Il n'était donc pas dans les intentions du Pape de développer une étude approfondie sur le Jihad et la pensée musulmane s'y rapportant, et encore moins de porter offense à la sensibilité des musulmans".

"Tout au contraire, on note dans les discours du Saint-Père une mise en garde faite à la culture occidentale d'éviter 'le mépris de Dieu et le cynisme, qui considère le rejet du sacré comme un droit délibéré' (discours du 10 septembre). Il indique également la juste dimension du religieux, qui est la condition à tout dialogue constructif entre les cultures et les religions. Dans la conclusion de son discours de Ratisbonne, Benoît XVI a déclaré: 'Les cultures profondément religieuses voient dans cette exclusion du divin de l'universalité de la raison une attaque à ses plus profondes convictions. Toute raison qui reste sourde au divin et relègue la religion dans la sphère strictement privée, est incapable de participer au dialogue inter-culturel'".

"Il est donc clair que le Saint-Père a la volonté de respecter et de dialoguer avec les autres religions et toutes les cultures, avec l'Islam tout particulièrement".

1:57:13 PM
ce que dit la bouche c'est ce qui déborde du coeur
12:25:32 PM
Lectionnaire : - Mes bien-aimés, fuyez le culte des idoles. Je vous parle comme à des gens réfléchis ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe d'action de grâce que nous bénissons, n'est-elle pas communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ? Puisqu'il y a un seul pain, la multitude que nous sommes est un seul corps, car nous avons tous part à un seul pain. Voyez ce qui se passe chez les Israélites : ceux qui mangent les victimes offertes sur l'autel de Dieu sont en communion avec Dieu. Je ne prétends pas que la viande offerte aux idoles ait une valeur, ou que les idoles elles-mêmes aient une valeur. J'affirme au contraire que les sacrifices des païens sont offerts aux esprits mauvais, et non à Dieu, et je ne veux pas que vous soyez en communion avec les esprits mauvais. Vous ne pouvez pas en même temps boire à la coupe du Seigneur et à celle des esprits mauvais ; vous ne pouvez pas en même temps prendre part à la table du Seigneur et à celle des esprits mauvais. Voudrions-nous provoquer la jalousie du Seigneur ? Sommes-nous donc plus forts que lui ? - Je crois, et je parlerai, moi qui ai beaucoup souffert, moi qui ai dit dans mon trouble : « L'homme n'est que mensonge. » Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ? J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple ! Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens ! Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, ton serviteur, le fils de ta servante, moi, dont tu brisas les chaînes ? Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, j'invoquerai le nom du Seigneur. Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple, à l'entrée de la maison du Seigneur, au milieu de Jérusalem ! - Jamais un bon arbre ne donne de mauvais fruits ; jamais non plus un arbre mauvais ne donne de bons fruits. Chaque arbre se reconnaît à son fruit : on ne cueille pas des figues sur des épines ; on ne vendange pas non plus du raisin sur des ronces. L'homme bon tire le bien du trésor de son coeur qui est bon ; et l'homme mauvais tire le mal de son coeur qui est mauvais : car ce que dit la bouche, c'est ce qui déborde du coeur. Et pourquoi m'appelez-vous en disant : 'Seigneur ! Seigneur !' et ne faites-vous pas ce que je dis ? Tout homme qui vient à moi, qui écoute mes paroles et qui les met en pratique, je vais vous montrer à qui il ressemble. Il ressemble à un homme qui bâtit une maison. Il a creusé très profond, et il a posé les fondations sur le roc. Quand est venue l'inondation, le torrent s'est précipité sur cette maison, mais il n'a pas pu l'ébranler parce qu'elle était bien bâtie. Mais celui qui a écouté sans mettre en pratique ressemble à l'homme qui a bâti sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s'est précipité sur elle, et aussitôt elle s'est effondrée ; la destruction de cette maison a été complète. »
12:24:04 PM
La dernière journée du voyage de Benoît XVI en Bavière a été marquée par les réactions et les condamnations dans le monde musulman après l’intervention du pape mardi sur l’islam. L'organisation de la conférence islamique, notamment, a souhaité une clarification. Des réactions qui n’étonnent pas le père Lacunza, recteur de l'institut pontifical d'études arabes et islamiques. Radio Vatican - Le Pape s'est fait le porte-parole de millions et de millions de personnes dans le monde inclus les musulmans qui croient : que l'on ne peut prendre la voie de la violence au nom de Dieu.
12:13:35 PM

Journal Missa

 Vendredi le 15 septembre 2006
Discours du pape à l’Université de Ratisbonne (en français)
8:38:41 PM
En cette fête de Notre Dame des Douleurs : prions le rosaire pour le Pape, le dialogue inter-religieux avec les musulmans, la cessation de toute forme de violence au nom de Dieu, et pour que face à la fervente religiosité des croyants musulmans, la culture occidentale sécularisée évite « le mépris de Dieu et le cynisme qui considère la dérision du sacré comme un droit de la liberté ».
5:41:05 PM
Le Pape propose la foi et la raison en réponse aux fanatismes Romilda Ferrauto, Radio Vatican
5:30:10 PM
Le dialogue entre les religions est "une question cruciale ....le dialogue nécessaire devait être "mené dans la vérité et sur des fondements intellectuels valides". "Les réflexions du Saint-Père doivent être insérées dans ce contexte" a déclaré, vendredi 14 septembre, le nouveau ministre des affaires étrangères du Vatican, Mgr Dominique Mamberti......"Celui qui critique le pape méconnaît l'intention de son discours qui était d'inviter au dialogue entre les religions", affirme la chancelière allemande Angela Merkel. "Le pape s'est clairement engagé en faveur de ce dialogue, que je soutiens également pour ma part (...) Ce que Benoît XVI exprime nettement, c'est son refus résolu et sans compromission de tout emploi de la violence au nom de la religion", ajoute Angela Merkel, elle-même de confession protestante.
5:19:42 PM
Rencontre avec les représentants de la science, au grand amphithéâtre de l’université de Ratisbonne (12 septembre 2006) [Allemand, Anglais, Italien] [Français]
3:40:46 PM

3:11:35 PM
Le discours de Benoît XVI à Ratisbonne est un discours universitaire, destiné à des spécialistes. Il traite de la place de la raison dans le christianisme, thème cher depuis toujours à Joseph Ratzinger. Il s'est référé à l'islam, mais son intervention ne tourne pas autour de celui-ci. Selon Benoît XVI, la raison est consubstantielle au christianisme, c'est-à-dire que foi et raison sont liées. Il y a des points communs entre la raison de Dieu et la raison humaine, car l'homme est créé à l'image de Dieu. Il n’en est pas ainsi selon l'islam, il n’y a donc rien de commun, pas plus la raison qu’autre chose, entre l’homme et Dieu. Dieu et raison sont ici deux notions très différentes. Le pape reproche, dans l'affirmation "ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu", la justification de la violence par l'islam. Violence physique bien sur, mais aussi violence morale. Par exemple le fait qu'il est interdit à un musulman de se convertir à une autre religion, ce qui peut entraîner une condamnation à mort. L'ouverture implique de savoir qui l'on est, et ce dans le but de communiquer sans se mentir. Joseph Ratzinger a travaillé pendant 30 ans avec Jean-Paul II. Les médias aiment le caricaturer mais c'est un excellent théologien, et un penseur respecté. Ce n’est pas pour rien qu’il a été élu à l’Académie des sciences morales et politiques en 1992. La problématique est l'ajustement entre le progrès des sciences et la religion. Quelle est la vision du monde d'un scientifique ? Quelle est celle d'un croyant ? Comment ces deux attributs peuvent-ils être réunis dans une même personne – comme c’était le cas chez Galilée ou Newton. La religion catholique ne s'oppose pas à la science, elle pense que Dieu a pensé le monde. Les pays musulmans, quand à eux, ont connu une très forte stagnation au niveau scientifique après leur brillante civilisation du Moyen Age. Ils ont eu à cette époque de grands philosophes, mais qui ont toujours été considérés comme plus ou moins hérétiques par rapport à l'islam. Les sociétés musulmanes sont passées à côté de l'histoire de la pensée moderne. Il n'y a pas eu de réflexion collective sur la problématique du rapport entre science et foi. Individuellement, de grands penseurs existent sûrement; collectivement la civilisation musulmane a plusieurs siècles de retard à rattraper par rapport à la réflexion du monde chrétien dans le domaine scientifique. La religion catholique n'est pas à l'abri de tout reproche sur ce point, car elle n’a pas toujours été à la hauteur de sa propre doctrine. Cependant, les accusations d'obscurantisme, qui ont pu être fondées dans tel ou tel cas, méconnaissent totalement le rationalisme inhérent au christianisme depuis ses origines, puisqu’un de ses thèmes fondamentaux est celui de la Raison créatrice.
2:51:40 PM
Compendium of the social doctrine of the church
9:00:58 AM
Le message final de Benoît XVI en Allemagne est social Les 25 ans de l’encyclique sur le travail « Laborem exercens » - le 14 septembre, tombe le 25e anniversaire de la publication de l’encyclique « Laborem exercens » par laquelle le grand pape Jean-Paul II a indiqué dans le travail ‘une dimension fondamentale de l’existence de l’homme sur la terre’ (n.4). » Benoît XVI soulignait un autre enseignement de cette encyclique sociale de Jean-Paul II : « Il a rappelé à tous que ‘le premier fondement de la valeur du travail est l’homme lui-même’(n.6) ». Et il insistait sur ce troisième passage : « Le travail est donc, notait-il, ‘un bien de l’homme’ parce que par lui, ‘l’homme non seulement transforme la nature en l’adaptant à ses besoins, mais il se réalise aussi lui-même en tant qu’homme, et même, en un certain sens, il devient davantage homme’ (n.9) ».
8:57:25 AM
Saint Corbinien
8:54:35 AM
« La foi est fruit de l’âme, non du corps. Celui qui veut donc conduire une personne à la foi a besoin de la capacité de bien parler et de raisonner correctement, et non de la violence et de la menace », a-t-il poursuivi, citant l’empereur byzantin.
8:53:13 AM
Comme dans l’orgue, une main experte doit toujours à nouveau ramener les disharmonies à la juste consonance, ainsi nous devons dans l’Eglise aussi, dans la variété des dons et des charismes, trouver toujours à nouveau l’accord dans la louange et dans l’amour fraternel, grâce à la communion de la foi. Plus, à travers la liturgie, nous nous laissons transformer dans le Christ, et plus nous serons capables de transformer aussi le monde, en rayonnant la bonté, la miséricorde, et l’amour pour les hommes du Christ.
8:50:37 AM
Les multiples possibilités de l’orgue nous rappellent d’une certaine façon l’immensité et la magnificence de Dieu. S. D. G.
8:48:10 AM
Lorsque le ministère nous consume, il est difficile de faire l’expérience de la joie, il nous est trop demandé… Et je ne peux donner de conseils miraculeux, je peux seulement citer l’Epître aux Philippiens : nous devons avoir la mentalité de Jésus-Christ, l’esprit de Jésus, et laisser la gloire de Dieu descendre dans la misère de l’humanité ». L’esprit du Christ c’est aussi, disait le pape, « l’amour des hommes » et « la joie d’apporter l’Evangile aux hommes afin que dans les hommes se construise le Royaume de Dieu ». « Tant de fois, Jésus s’est retiré seul pour prier. Mais qui est envoyé par lui doit aussi s’approcher des gens pour proclamer la présence de Jésus au milieu des hommes pour que se réalise la volonté du Père céleste. Tels sont les deux aspects du sacerdoce : être avec Jésus pour le connaître, de l’intérieur, découvrir de l’intérieur ce trésor, puis aller vers les hommes pour partager ce trésor avec eux ». « Ces deux aspects de l’esprit de Jésus signifient concrètement un zèle qui grandit lorsque nous rencontrons le Christ, et nous pouvons ensuite aller vers les pauvres et les enfants, pour être des évangélisateurs », ajoutait le pape. « Or, pour ne pas être vide, reprenait Benoît XVI, ce zèle doit être accompagné de l’acceptation de nos limites : il y a des choses que nous ne pouvons pas faire. Je dois faire ce que je peux faire et laisser à Dieu et aux autres ce que je ne peux pas faire… L’Eglise est l’Eglise de Dieu… le reste, je le laisse dans tes mains, Seigneur, ma force ne me porte pas plus loin… Le Seigneur me donnera des collaborateurs ». Aussi le pape soulignait-il l’importance de « l’intériorité » : « Nous ne pouvons rien donner aux autres si nous n’avons pas d’intériorité. Nous devons trouver les sources de cette intériorité, comme la messe, célébrée de l’intérieur, et la remise de notre vie entre les mains de Dieu ». Insistant sur la célébration de l’Eucharistie, le pape ajoutait : « Lorsque nous disons ‘Ceci est mon Corps’, nous sommes en communion avec le Christ, et fortifiés dans la communion avec Jésus, ce n’est pas un devoir extérieur. Et ainsi enrichis, nous nous recevons plus que ce que nous pouvons donner ». Mais Benoît XVI insistait aussi sur cet « espace que donne l’Eglise » et qu’est « la liturgie des heures ». Nous prions, disait-il, « avec Israël », dans l’Ancien testament, « et avec le Christ » qui est « le sujet de ces prières et le Christ lui-même et ensuite les autres hommes y entrent aussi lorsque nous sommes en train de prier, pour nous, mais aussi en tant que représentant des autres ». Le pape affirmait que prier la liturgie des heures ce n’est pas seulement « se retirer en privé » mais c’est aussi un acte de « sollicitude pastorale » : nous pouvons ainsi « faire entrer dans l’Eglise orante d’autres personnes ». Reprenant le thème de son voyage : « Celui qui croit n’est jamais seul », le pape appliquait cette réalité aux prêtres, dans un « double sens » : « Nous ne sommes pas seuls parce que le Christ est avec nous et nous avec lui », mais aussi parce que « nous faisons partie d’un presbyterium de prêtres et diacres », le prêtre est en communion avec ses confrères, pas seulement « au sens canonique et juridique », mais comme une expérience « personnelle ». « Certains souffrent de solitude, mais lorsque nous nous sentons comme faisant partie d’un groupe, de ce presbyterium, alors la joie et la force reviennent », concluait le pape.
8:43:39 AM
...la vocation, et les points cardinaux de la vie du prêtre, un point que le pape soulignait pour la seconde fois en six jours. La vocation, soulignait le pape, ne se « fabrique pas », il faut « prier », c’est quelque chose qui se passe entre « le cœur de Dieu et le cœur de l’homme ». Benoît XVI commentait le passage de l’Evangile où le Christ exhorte ses disciples à prier le « maître de la moisson » à « envoyer des ouvrier à sa moisson ». Il invitait l’assemblée à prier, une prière qui est « un appel au cœur de Dieu et au cœur des hommes », afin que le cœur de l’homme soit « disponible » à cet appel et « persévérant », « dans les moments de joie et dans l’obscurité de la nuit, avec les difficultés ».
8:40:08 AM
Notre-Dame des Sept Douleurs et les grands repentis (RS), par Raymond Beaugrand-Champagne
8:21:02 AM
Notre Dame des Douleurs : - Pendant les jours de sa vie mortelle, il a présenté, avec un grand cri et dans les larmes, sa prière et sa supplication à Dieu qui pouvait le sauver de la mort ; et, parce qu'il s'est soumis en tout, il a été exaucé. Bien qu'il soit le Fils, il a pourtant appris l'obéissance par les souffrances de sa Passion ; et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel. - En toi, Seigneur, j'ai mon refuge ; garde-moi d'être humilié pour toujours. Dans ta justice, libère-moi ; écoute, et viens me délivrer. Sois le rocher qui m'abrite, la maison fortifiée qui me sauve. Ma forteresse et mon roc, c'est toi : pour l'honneur de ton nom, tu me guides et me conduis. Tu m'arraches au filet qu'ils m'ont tendu ; oui, c'est toi mon abri. En tes mains je remets mon esprit ; tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité. Je hais les adorateurs de faux dieux, et moi, je suis sûr du Seigneur. Ton amour me fait danser de joie : tu vois ma misère et tu sais ma détresse. Tu ne m'as pas livré aux mains de l'ennemi ; devant moi, tu as ouvert un passage. Prends pitié de moi, Seigneur, je suis en détresse. La douleur me ronge les yeux, la gorge et les entrailles. Ma vie s'achève dans les larmes, et mes années, dans les souffrances. Le péché m'a fait perdre mes forces, il me ronge les os. Je suis la risée de mes adversaires et même de mes voisins, je fais peur à mes amis (s'ils me voient dans la rue, ils me fuient). On m'ignore comme un mort oublié, comme une chose qu'on jette. J'entends les calomnies de la foule : de tous côtés c'est l'épouvante. Ils ont tenu conseil contre moi, ils s'accordent pour m'ôter la vie. Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : « Tu es mon Dieu ! » Mes jours sont dans ta main : délivre-moi des mains hostiles qui s'acharnent. Sur ton serviteur, que s'illumine ta face ; sauve-moi par ton amour. Seigneur, garde-moi d'être humilié, moi qui t'appelle. [Mais qu'ils soient humiliés, les impies ; qu'ils entrent dans le silence des morts ! Qu'ils deviennent muets, ces menteurs, car ils parlent contre le juste avec orgueil, insolence et mépris.] Qu'ils sont grands, tes bienfaits ! Tu les réserves à ceux qui te craignent. Tu combles, à la face du monde, ceux qui ont en toi leur refuge. Tu les caches au plus secret de ta face, loin des intrigues des hommes. Tu leur réserves un lieu sûr, loin des langues méchantes. Béni soit le Seigneur : son amour a fait pour moi des merveilles dans la ville retranchée ! Et moi, dans mon trouble, je disais : « Je ne suis plus devant tes yeux. » Pourtant, tu écoutais ma prière quand je criais vers toi. Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles : le Seigneur veille sur les siens ; mais il rétribue avec rigueur qui se montre arrogant. Soyez forts, prenez courage, vous tous qui espérez le Seigneur ! - Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
8:12:16 AM
Prends pitié d'Adam, sois miséricordieux pour Eve, toi mon fils et mon Dieu
8:02:55 AM
Un discours qui entrera dans l'histoire de l'Eglise

La réaction du secrétaire général du Conseil central des musulmans en Allemagne, Aiman Mazyek : "Les paroles du pape sont probablement dirigées contre les groupes qui confondent l'islam avec une idéologie et qui abusent de la religion. Nous, les musulmans, voyons là également un problème. Nous devons faire notre autocritique et combattre le nihilisme qui s'est installé dans l'islam. Les musulmans qui aiment la paix doivent prendre leurs distances avec l'extrémisme."
7:54:56 AM
Conversion by violence not of God ...a reason which is deaf to the divine and which relegates religion into the realm of subcultures is incapable of entering a dialogue of cultures. But he assured that his critique of modern reason "has nothing to do with putting the clock back." "The positive aspects of modernity are to be acknowledged unreservedly" .
7:42:21 AM
Benedict's speech was "a warning, addressed to Western culture, to avoid 'the contempt for God and the cynicism that considers mockery of the sacred to be an exercise of freedom.'"
7:40:59 AM

Journal Missa

 Jeudi le 14 septembre 2006
Le pape n'a pas jugé l'islam mais a interrogé la religion musulmane sur ses rapports à la raison et à la violence... la question de l'islam "n'était pas au centre" du discours prononcé par le pape à l'université de Ratisbonne (Allemagne) mardi. Lors de cette conférence sur les rapports entre foi et raison, Benoît XVI s'était interrogé sur le rapport de l'islam à la violence, notamment concernant le "djihad" (guerre sainte), provoquant de vives réactions de la part de responsables musulmans. "Le pape a dit que la violence ne vient pas de Dieu, et qu'il n'y a pas de violence possible quand raison et foi sont en harmonie", a expliqué le religieux. "Il a exprimé la vision catholique de la foi et a posé des questions à l'islam", a-t-il ajouté. "Ce n'était pas de la méfiance, mais une interrogation sur la violence et les rapports entre foi et raison". "Le problème", a estimé le père Lacunza, "c'est que la foi musulmane est aujourd'hui kidnappée par les politiques et que l'homme moderne musulman, face au Coran, s'empêche de poser des questions". "Il faut avoir le courage d'affronter la réalité. Il y a actuellement dans le monde musulman un problème de la violence au nom de la religion", a relevé le religieux, soulignant que "ce sont des musulmans eux-mêmes qui le disent". "Le pape a posé des questions comme d'autres peuvent nous interroger sur le christianisme" a encore souligné le prêtre, "approfondir notre propre pensée nous donne la possibilité de dialoguer avec les autres cultures".
8:50:17 PM
Many Islamic leaders have denounced Muslim radicals for using violence, saying this perverts their faith, but a minority of extremists says the Koran commands them to use it.
8:45:52 PM
"That was a very important start to dialogue with Muslims amid the terrorist threat," she said, calling Benedict's appeal to reason "a building block toward finding a way to argue with each other without using weapons."
8:42:15 PM
Benoît XVI respecte l'islam mais a "à coeur" de "rejeter les motivations religieuses de la violence", a indiqué jeudi soir le porte-parole du Vatican, réagissant à l'onde d'émotion provoquée dans le monde musulman par une homélie de Benoît XVI durant son voyage en Allemagne. Le pape "veut cultiver une attitude de respect et de dialogue envers les autres religions et cultures et évidemment également envers l'islam", a indiqué le père Federico Lombardi dans une déclaration officielle. "Il est opportun de relever que ce qui tient au coeur du pape est une claire et radicale réfutation de la motivation religieuse de la violence" a ajouté le père Lombardi qui est le directeur de la salle de presse du Vatican.
5:54:06 PM
Pope's speech at University of Regensburg CWN strongly recommends reading the entire text
2:17:46 PM
now is the time for hard questions—not hugs and handshakes
1:06:40 PM
Fusillade au Collège Dawson - Réaction des évêques du Québec

Les évêques du Québec viennent de tenir une conférence de presse aujourd'hui sur les travaux de l'Assemblée. Les premiers mots de Mgr Gilles Cazabon, président, ont été tout d'abord adressés aux familles éprouvées par la fusillade au Collège Dawson. Voici le texte intégral du communiqué:
Au nom des évêques du Québec réunis en assemblée plénière, le président, Mgr Gilles Cazabon, a exprimé sa consternation devant la terrible tragédie qui s’est produite hier au Collège Dawson à Montréal. Il a aussitôt manifesté sa compassion pour les familles éprouvées par un geste de violence aussi gratuite. Sa pensée va aussi à la direction du Collège Dawson ainsi qu’à toute la famille étudiante du Collège. Devant un si terrible événement, nous constatons combien la vie est fragile. La panique et l’angoisse font malheureusement parfois partie de notre quotidien. Nous espérons cependant qu’ensemble, gens de tous milieux et de toutes croyances, nous apportions notre soutien aux personnes en difficulté, afin que notre société puisse vivre dans la paix et l’harmonie.
Ensuite, Mgr Martin Veillette, vice-président, a annoncé une vaste campagne d'information sur la catéchèse dans les paroisses qui se tiendra du 17 au 24 septembre, dans un communiqué intitulé: La catéchèse aujourd'hui. Un message des évêques catholiques du Québec sur l'éducation religieuse des nouvelles générations. Enfin, Mgr André Rivest, président du Comité des ministères de l'AECQ, a présenté un document qui sera publié prochainement sur Le diaconat permanent au Québec.
11:01:28 AM
Tiens ton esprit en enfer et ne désespère pas
9:27:57 AM

Journal Missa

 Mercredi le 13 septembre 2006
« En quel Dieu croyons-nous ? » : Benoît XVI démasque les faux-dieux « Aujourd’hui, alors que nous connaissons les pathologies et les maladies mortelles de la religion et de la raison, les destructions de l’image de Dieu à cause de la haine et du fanatisme, il est important de dire clairement en quel Dieu nous croyons, et de professer avec conviction ce visage humain de Dieu », a déclaré le pape. « Dieu est bonté, a dit le pape, il ne nous laisse pas aller à tâtons dans l’obscurité ». « Il nous aime, au point de se laisser clouer sur la Croix pour nous, pour porter les souffrances de l’humanité jusqu’à son Cœur ». Confesser la foi dans le Christ « nous libère de la peur de Dieu – un sentiment d’où naît en définitive l’athéisme moderne », a fait observer le pape. Car, affirmait-il, croire est « raisonnable », alors que « depuis les Lumières, au moins une partie de la science s’engage à chercher une explication du monde dans laquelle Dieu devient superflu ». « Mais les comptes, à propos de l’homme, ne tombent pas justes sans Dieu, et les comptes, sur le monde, le vaste univers, ne tombent pas justes sans lui ». Face à l’alternative entre la « raison créatrice » et « l’irrationalité », qui, en l’absence de raison produit cependant « un cosmos ordonné de façon mathématique, résultat du hasard et de l’évolution », les chrétiens croient « en Dieu le Père, Créateur du Ciel et de la Terre ». « Nous croyons, continuait le pape, qu’à l’origine, il y a le Verbe éternel, la Raison et non l’irrationnel ». Une confession de foi à laquelle les fidèles adhéraient par des applaudissements nourris. « Croire est simple », reprenait le pape, affirmant que le credo constitue une « somme » où s’exprime « l’essentiel ». « La foi, disait-il en évoquant le thème de son voyage, est avant tout joie d’être ensemble, fête : « Celui qui croit n’est jamais seul » : « La foi est espérance, c’est la certitude que nous avons un avenir, que nous ne tomberons pas, c’est l’amour : l’amour de Dieu veut nous contaminer ». Ainsi, croire n’est pas « une adhésion à une série de sentences », de normes, c’est « une rencontre entre Dieu et l’homme », qui se manifeste dans le baptême. C’est la troisième fois que le pape parle du baptême, déjà évoqué à Munich, dimanche lors de la messe et lors des vêpres avec les premiers communiants. En lui, ajoutait le pape, Dieu fait des hommes « une grande famille » dans la « communion universelle » de l’Eglise : « Oui, celui qui croit n’est jamais seul. Dieu vient à notre rencontre. Allons, nous aussi, à sa rencontre, et allons ainsi, nous aussi, à la rencontre les uns des autres . Ne laissons, autant que possible, aucun des enfants de Dieu, seul ».
9:37:10 PM
Foi et raison, inséparables Le discours du pape est si dense que les spécialistes voudront le texte intégral de cette intervention magistrale, dont le texte n’est pour le moment disponible que dans son original en allemand et dans sa traduction officielle en italien (cf. www.vatican.va, à la page du voyage en Bavière). Mais d’ores et déjà la presse italienne a retenu des passages très médiatiques de cette longue réflexion très articulée. Voici quelques uns des titres glanés mercredi matin dans la presse italienne en particulier « Avvenire »: « Non à la violence au nom de la foi », « La rationalité est l’amie de Dieu », « le courage de s’ouvrir complètement à la raison », « Il faut un vrai dialogue de la foi et de la raison », « Raison et foi, un défi pour l’Islam ». Le « Corriere della sera » titre : « Pour le pape, la guerre sainte de l’Islam est contre Dieu », le « Messaggero » va dans le même sens: « Pour le pape, la guerre sainte est contre Dieu ». « Il Giornale » annonce : « Le fanatisme islamique est une guerre contre Dieu », et « Il n’y a pas d’homme sans Dieu, le monde ne s’est pas créé tout seul ». « Benoît XVI contre le fanatisme : ‘La guerre sainte est agir contre Dieu’ », titre la Repubblica. L’agence SIR souligne que pour le pape la guerre sainte et les conversions obtenues « par la violence » sont irrationnelles et contraires « à la nature de Dieu ». Benoît XVI soulignait en effet le besoin que « la raison et la foi redeviennent unies » et de « dépasser les limites fixées à la raison ». « Ainsi seulement on sera capable d'établir un véritable dialogue des cultures et des religions, un dialogue qui constitue une priorité » Le pape soulignait qu’une telle conception de la raison est loin d’être universelle : « Dans le monde occidental, on estime trop souvent que la seule raison positive et les formes philosophiques en découlant sont universelles. Or les cultures profondément religieuses voient dans cette exclusion du divin de l'universalité de la raison une attaque à ses plus profondes convictions ». Car Benoît XVI rappelait qu’entre Dieu et l’homme, « entre son Esprit créateur éternel » et la « raison créée », « il y une analogie ». Ainsi, disait-il, « le Dieu véritablement divin est celui qui s'est manifesté comme ‘Logos’ et qui, en tant que ‘Logos’, a agi et agit avec un infini amour pour l'humanité ». C’est pourquoi la rencontre entre la foi biblique et la pensée grecque, a poursuivi Benoît XVI, « constitue un fait capital pour l'histoire des religions mais surtout pour l'histoire universelle ». « Il n'est donc pas surprenant qu’en dépit de son origine orientale et l'importance de son développement en Orient, le christianisme ait finalement eu un impact historiquement décisif en Europe (…). Cette union, à laquelle s'est ensuite ajouté l'héritage de Rome, a créé l'Europe, et demeure au fondement de que l'on peut à juste titre appeler Europe », rappelait le pape. Or, interrogeait le pape, l’affirmation « agir contre la raison constitue une opposition à la nature de Dieu » n'est-elle qu'un « élément de la pensée grecque ou bien une réalité » ? Le pape prenait l’exemple de qui tue ou recourt à la violence pour convertir. Le pape diagnostiquait les conséquences de la séparation opérée par plusieurs courants théologiques, à la fin du moyen âge, « entre la pensée grecque et la pensée chrétienne », citant en particulier le « volontarisme ». Une telle fracture, une sorte de « déshellénisation » a été opérée à la Réforme au XVIe siècle mais aussi par des courants des XIXe et XXe s., et actuellement. « La transcendance et la richesse de Dieu ont alors été développées de façon tellement exagérée que le raisonnement, le sens du vrai et du bien ne reflétaient plus Dieu, dont la volonté abyssale demeurait par conséquent définitivement inaccessible à l'homme, cachée derrière ses décisions », faisait observer le pape. Le pape a par ailleurs affirmé la nécessité « d'admettre sans réserves ce qu'il y a de valable dans le développement moderne de la pensée ». « S'ouvrir largement à la raison, ce qui ne signifie pas renoncer à sa grandeur, est le programme que se fixe la théologie dans sa recherche sur la foi biblique. C'est ainsi qu'elle entend entrer dans le débat contemporain », faisait observer le pape.
9:33:52 PM
Les évêques du Québec en session plénière à Trois-Rivières

Trois-Rivières, le 14 septembre 2006. - Les évêques catholiques du Québec tiennent leur assemblée plénière biannuelle du 12 au 15 septembre, à Trois-Rivières. La session d'automne est ordinairement l'occasion de présenter les rapports des divers comités de l'Assemblée. Les évêques des 22 diocèses du Québec sont en effet répartis en une dizaine de comités qui traitent entre autres des sujets suivants : les affaires sociales, l'éducation, le laïcat, les missions, les ministères, la théologie, les rapports interculturels et interreligieux.

Le Comité de l'éducation chrétienne vient de publier un important message sur l'éducation religieuse des nouvelles générations dans une brochure intitulée : La catéchèse aujourd'hui : Prendre rendez-vous avec la foi catholique. Les parents se posent des questions sur les changements survenus dans l'éducation religieuse des jeunes et sur les nouvelles orientations du gouvernement du Québec. Tout en répondant à leurs interrogations, le Comité invite les parents à inscrire leurs enfants au programme de formation à la vie chrétienne des jeunes mis en oeuvre dans les paroisses du Québec. Les diocèses du Québec vont d'ailleurs tenir une vaste campagne d'information sur la catéchèse du 17 au 24 septembre prochain.

Pour sa part, le Comité des ministères publie cet automne un document sur Le diaconat permanent dans l'Église au Québec. Tout en situant l'évolution de ce ministère dans l'Église, le document fait le point sur son évolution. Il tentera en outre de redonner un souffle nouveau au diaconat permanent qui peut devenir davantage un signe prophétique pour notre Église dans le monde d'aujourd'hui.

Conscient que le paysage religieux du Québec a beaucoup changé depuis les dernières décennies, le Comité des rapports interculturels et interreligieux a rédigé une importante étude sur Le dialogue interreligieux dans un Québec pluraliste. S'appuyant sur l'enseignement de l'Église, le document propose une réflexion sur les divers aspects du dialogue avec les religions non chrétiennes. Dialoguer, souligne le document, c'est prendre le risque d'ouvrir ses bras et son coeur pour bâtir des ponts de réconciliation dans le respect des différences. En cours de révision actuellement, le texte sera rendu public d'ici quelque temps.
1:48:41 PM
Women regret abortions
11:58:11 AM
Asia's Lourdes
11:50:46 AM

Journal Missa

 Mardi le 12 septembre 2006
Si l’on oublie le caractère rationnel de la religion, autrement dit si l’on pousse la religion en dehors de l’espace de la science, « c’est l’homme lui-même qui subit une amputation ». Il s’agit « d’une pathologie de notre société actuelle », « une pathologie qui menace la religion et la raison, et qui apparaît lorsque la raison en vient à être réduite à tel point que les questions de la religion et de l’ethos ne la regardent plus ».
9:05:57 PM
Mariage entre conjoints de même sexe Le cardinal Ouellet se range derrière Benoît XVI - Le cardinal Marc Ouellet, primat de l'Église catholique canadienne, se range derrière le pape Benoît XVI qui condamne le mariage entre conjoints de même sexe. L'archevêque de Québec a réaffirmé qu'aux yeux de l'Église, le mariage est exclusivement possible entre un homme et une femme lors de son passage au Catholic Pastoral Center d'Edmonton la semaine dernière. Cette déclaration fait suite aux propos tenus par le pape Benoît XVI devant sept évêques canadiens, dans lesquels il affirmait que les dirigeants canadiens ignoraient les valeurs de leur religion en se soumettant «aux tendances sociales éphémères et aux fausses revendications issues des sondages». - Politiciens interpellés - Mgr Ouellet est d'accord avec ces déclarations et demande aux politiciens de prendre des décisions sur la base de leurs convictions. «C'est important de prendre des décisions basées sur ses principes personnels. La confiance doit jouer un rôle quand les politiciens sont invités à voter selon leur conscience», dit le cardinal. - Séparation Église-État - Les critiques du pape ont rouvert le débat concernant la séparation de l'Église et de l'État au Canada. «Ces commentaires présupposent que toute la société canadienne est chrétienne et que nous avons tous la même vision de Dieu», dit Kathy Da Silva, une professeure homosexuelle d'Edmonton. «Je trouve complètement inapproprié pour un homme qui a mené une vie de célibat de commenter la sexualité des autres et de définir le mariage comme il l'entend», poursuit-elle.

NDLR : L'utilisation du mot mariage a toujours désigné l'union exclusive d'un homme et d'une femme, c'est une réalité objective, historique, universelle, de raison, et de sémantique. Mme Da Sylva est "inappropriée" (et ceux et celles qui pensent comme elle ou qui promeuvent ces idées, que ce soient des journalistes, des politiciens, ou des professeurs) en définissant ce mariage plutôt comme elle l'entendrait, et pour reprendre ses mots, de "commenter la sexualité des autres", en contradiction à toute l'humanité dont elle fait partie, et qui a sa source unique, constante et inaltérable de chaque individu et génération dans l'union toujours indéfectiblement exclusive d'un homme et d'une femme, qu'on a nommé mariage et dont les personnes de même sexe ne pourront jamais se prévaloir même en étirant la sémantique parce que leur sexualité identique est incompatible à l'essence même du mystère et de cette réalité physique objective de la complémentarité, de la fécondité, de la génération, de la famille qui constitue la seule source de la société humaine. Pourquoi les personnes homosexuelles se défendraient-elles en attaquant les religions alors que la donnée est objective au delà de toute religion. La religion catholique par exemple s'appuie sur la révélation, mais en même temps sur la raison. L'exclusivité de l'union d'un homme et d'une femme pour définir le mariage est basé sur la raison objective, on ne peut changer cette réalité, c'est ce que disent le cardinal Ouellet et le Pape Benoît XVI, comment alors les contredire ?...
3:07:54 PM
Benoît XVI fustige les "guerres saintes" et prône le dialogue [Reuters] Benoît XVI, au quatrième jour de sa visite en Bavière, a invité les musulmans à s'engager dans un dialogue des cultures fondé sur le rejet de la "guerre sainte" et de la violence. Lors d'une conférence à l'université de Ratisbonne, où il a enseigné la théologie de 1969 à 1977, le pape a souligné que le christianisme était indissociable de la raison et a condamné ceux qui veulent propager leur foi par l'épée. Il s'est gardé de toute critique directe de l'islam lors de cette intervention mêlant références à l'Ancien Testament, à la pensée grecque, à la Réforme et à l'athéisme moderne. Il a notamment cité l'empereur byzantin Manuel II Paléologue qui, au XIVe siècle, accusait Mahomet d'avoir semé le Mal et l'inhumanité pour avoir prôné la diffusion de son enseignement par les armes. "La violence est incompatible avec la nature de Dieu et avec la nature de l'âme", a souligné le souverain pontife, qui a utilisé les termes de "djihad" et de "guerre sainte". A la fin de sa conférence, Benoît XVI a encore cité l'ancien empereur de Byzance, selon lequel propager sa foi par la violence est contraire à la raison (logos, en grec) et à la nature divine. "C'est à ce grand logos, à cette largeur de vue, que nous invitons nos partenaires dans le dialogue des cultures", a lancé le pape. Son porte-parole, le père Federico Lombardi, a précisé que le souverain pontife avait cité Manuel II uniquement pour illustrer son propos, non pour condamner l'islam dans son ensemble comme une religion violente. "C'est juste un exemple, nous savons que dans l'islam se retrouvent plusieurs attitudes, violentes et non violentes", a-t-il dit.
1:46:27 PM

Journal Missa

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 Mercredi le 6 septembre 2006
"Le mystère de la Présence réelle du Christ sous les apparences du pain et du vin dans l'Eucharistie." (RS), par Raymond Beaugrand-Champagne
12:49:15 PM
commande ce que tu veux, mais guéris-moi.... ne permets pas que, dans ma recherche, je trouve autre chose que toi.
12:47:57 PM
Lectionnaire : - ...vous êtes encore des êtres de chair. Puisqu'il y a entre vous des jalousies et des disputes, n'êtes-vous pas toujours des êtres de chair, et n'avez-vous pas une conduite tout humaine ? Quand l'un de vous dit : « Moi, j'appartiens à Paul », et un autre : « J'appartiens à Apollos », n'est-ce pas un langage tout humain ? En fait, qui est Apollos ? et qui est Paul ? Rien que des ministres de Dieu, par qui vous êtes devenus croyants, et qui ont agi selon les dons du Seigneur à chacun d'eux. Moi, j'ai planté, Apollos a arrosé ; mais c'est Dieu qui donnait la croissance. Donc celui qui plante ne compte pas, ni celui qui arrose ; seul compte celui qui donne la croissance : Dieu. Entre celui qui plante et celui qui arrose, il n'y a pas de différence, mais chacun recevra son salaire suivant la peine qu'il se sera donnée. Nous sommes les collaborateurs de Dieu, et vous êtes le champ de Dieu, vous êtes la maison que Dieu construit. - Le Seigneur a déjoué les plans des nations, anéanti les projets des peuples. Le plan du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son coeur subsistent d'âge en âge. Heureux le peuple dont le Seigneur est le Dieu, heureuse la nation qu'il s'est choisie pour domaine ! - Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé.
12:43:51 PM

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