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 Archives de avril 2011 Journal Missa

 Samedi le 30 avril 2011
Fête du chapelet 30e fête du chapelet Samedi 30 avril 2011, à 14H00, à la Basilique Notre-Dame de Montréal ( Metro Place d'Armes ). 13H30 petit concert; 14H00 Procession, Chapelet, Messe solenelle. Célébrant S.E. Mgr André Gazaille, évêque auxiliaire à Montréal. Animation: La Famille Myriam. Bienvenue!
8:57:38 AM

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 Vendredi le 29 avril 2011
Nouveau site Internet du Conseil Pontifical pour les Laïcs

Un dicastère de la Curie Romaine au service des fidèles laïcs


Assemblée plenière, mai 2010


Dans l'exercice de sa tâche au service de l'Eglise dans le monde entier, le Pape se sert d'une série d'organismes qui ensemble forment ce que l'on appelle la Curie Romaine. On ne doit pas confondre la Curie avec le gouvernement d'un état. Le Pape en fait est également un chef d'Etat, le chef du plus petit Etat du monde, la Cité du Vatican, mais la seule raison d'être de cet Etat minuscule est celle de garantir au Pape la liberté dont il a besoin pour exercer sa fonction de Pasteur Suprême de l'Eglise catholique et c'est dans cette fonction spécifique qu'il est aidé par la Curie Romaine. Celle-ci est composée de plusieurs dicastères qui s'occupent des différents aspects de la vie de l'Eglise elle-même et de ses relations avec les réalités du monde.


Le Conseil Pontifical pour les Laïcs, en particulier, est le dicastère qui assiste le Souverain Pontife dans toutes les questions concernant la contribution que les fidèles laïcs apportent à la vie et à la mission de l'Eglise, soit personnellement, soit à travers les nombreuses formes d'association qui sont nées et continuent à naître dans l'Eglise.


L'origine du Conseil Pontifical pour les Laïcs remonte à une proposition formulée dans le décret du Concile Vatican II sur l'Apostolat des laïcs (cf. Apostolicam actuositatem, n. 26). Sa création officielle fut sanctionnée par Paul VI le 6 janvier 1967, par le Motu Proprio Catholicam Christi Ecclesiam. Dix ans après sa création, le 10 décembre 1976, par un autre Motu Proprio intituléApostolatus peragendi, Paul VI procédait à sa réforme, le plaçant parmi les dicastères permanents de la Curie Romaine. Après avoir grandi «en expérience et en maturité» et après avoir vu les «signes évidents d'un service fidèle, de l'importance de ses tâches pour la vie de l'Eglise et le ministère du Pape», Jean-Paul II — qui en fut consulteur pendant plusieurs années alors qu'il était archevêque de Cracovie — ne cessa jamais de l'encourager, le confirmant à nouveau dans l'exercice des responsabilités exigeantes qui sont les siennes. Sa compétence et sa structure ont été ensuite définies dans leurs lignes essentielles par la constitution apostolique Pastor bonus du 28 juin 1988, qui est le document par lequel Jean-Paul II a traçé la nouvelle physionomie de la Curie Romaine.


La constitution établit que le Conseil Pontifical pour les Laïcs «est compétent dans les matières qui relèvent du Siège apostolique pour la promotion et la coordination de l'apostolat des laïcs et, en général, dans les matières qui concernent la vie chrétienne des laïcs en tant que tels» (art. 131); «Il lui revient d'animer et de soutenir les laïcs afin qu'ils participent à la vie et à la mission de l'Eglise de la manière qui leur est propre, soit individuellement, soit groupés en associations, de façon qu'avant tout ils remplissent leur devoir particulier d'imprégner de l'esprit évangélique l'ordre des réalités temporelles» (art. 133); Le Conseil «favorise la coopération des laïcs dans la formation catéchétique, la vie liturgique et sacramentelle, et les oeuvres de miséricorde, de charité et de promotion sociale»; et «suit et dirige des rencontres internationales et autres initiatives se rapportant à l'apostolat des laïcs» (ibid.). La constitution Pastor bonus précise enfin que «dans le cadre de sa compétence propre, le Conseil traite de tout ce qui concerne les associations laïques de fidèles; il érige celles qui ont un caractère international et en approuve ou reconnaît les statuts, restant sauve la compétence de la Secrétairerie d'Etat; en ce qui concerne les Tiers Ordres séculiers, il s'occupe seulement de ce qui se rapporte à leur activité apostolique» (art. 134).


Le Conseil Pontifical pour les Laïcs est conduit par un Président, assisté d'un Secrétaire. Le Président actuel est S. Em. le Cardinal Stanis³aw Ry³ko (Pologne). Le Secrétaire est l'Évêque allemand Mgr Josef Clemens. A leur côté se trouve un Sous-secrétaire, actuellement M. Guzmán Carriquiry (Uruguay).


Un Comité de présidence composé de cardinaux et d'évêques se réunit périodiquement pour examiner les questions plus importantes. Les membres du Conseil, au nombre de 32, sont des évêques, des prêtres et surtout des laïcs hommes et femmes du monde entier, qui se rassemblent en Assemblée plénière une fois par an pour affronter les thèmes plus urgents se succèdant dans la vie et la mission de l'Eglise. Le Conseil recourt également à la collaboration de 30 consulteurs, qui sont convoqués pour des séances de travail ou encore personnellement invités à donner leur avis sur des questions spécifiques.


Le siège du Conseil se trouve au Palais Saint Calixte au Trastevere (Piazza San Calisto, 16 - 00153 Rome).


2:40:45 PM

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 Mercredi le 27 avril 2011
La béatification de Jean-Paul II

Un ami m'a dit: « N'a-t-on pas procédé un peu trop rapidement pour béatifier ce pape? N'eut-il pas été mieux de suivre la filière normale plutôt que de lui faire un passe-droit? »

Je lui ai répondu: « Je ne sais pas… Mais je me souviens que, le jour de ses funéraires, le peuple réuni sur la place Saint-Pierre a crié "santo subito!" – "Qu'il soit canonisé, et toute de suite!" Son successeur a été rejoint par cette voix populaire. Je n'en suis pas du tout fâché. Jean-Paul était un saint, j'en suis persuadé. »

En souriant, mon ami est revenu à la charge: « Pourquoi dis-tu qu'il était un saint? »- « À cause de la manière dont il a vécu », ai-je répondu.
- Jean-Paul II aimait beaucoup la vie. Il était plein de vie. Quand il est venu au Québec, en 1984, ça se voyait qu'il était heureux de vivre. Ce n'est pas sans raison qu'on l'a surnommé le sportif de la foi.
- Sa foi était ferme et joyeuse. Il a écrit: « La foi ne devrait jamais être un fardeau que l'on porte tristement sur ses épaules. Elle devrait plutôt, en tout temps et en toute circonstance, être un motif de joie...»
- Sa foi était audacieuse, courageuse, rayonnante, interpellante. Il proclamait ses convictions en toute circonstance et devant qui que ce soit. Sa résistance au communisme est connue. Ses mots N'ayez pas peur! prononcés au début de son pontificat le décrivent. Il n'avait pas peur.
- Il était un homme de prière. Le cardinal Marie Martin Cottier a affirmé qu'il « prenait ses décisions à genoux »dans la prière.
- Il était un homme capable de pardonner. Son comportement après avoir été victime d'un attentat sur la place Saint-Pierre en 1981 est révélateur. Une fois rétabli, Jean-Paul II est allé rencontrer son agresseur dans une prison romaine.
- Ce pape a su porter sa croix, qui fut lourde : croix de perdre très tôt sa mère, son père, son frère; croix de son difficile ministère pastoral, puis lourde croix de sa longue et pénible maladie.

J'ai aimé Jean-Paul II. J'ai beaucoup reçu de lui. Durant des décennies difficiles, il a été pour plusieurs une lumière, un repère, un roc. Il était semeur d'espérance. Si les médias ont si souvent braqué sur lui leurs projecteurs et tendu vers lui leurs micros, ce n'est pas seulement parce qu'il traversait bien l'écran. C'est parce qu'il était un homme de Dieu.

Oui, c'était un saint à qui j'ai plusieurs fois serré la main et avec qui j'ai eu la joie de causer. J'en remercie Dieu.

J’aurai la joie de présider une célébration eucharistique à l’occasion de la béatification de Jean-Paul II, dimanche prochain, le 1er mai, à 17 h, en la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde. Vous serez des nôtres?

† Jean-Claude Turcotte
Archevêque de Montréal
2011-04-27
2:56:18 PM

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 Dimanche le 24 avril 2011
Jean-Paul II et la souffrance : témoignage de Mgr Zimowski

Interview à Radio Vatican du président du Conseil pontifical pour la santé

 ROME, Vendredi 22 avril 2011 (ZENIT.org)

- Jean-Paul II a connu la souffrance très tôt, avec la perte de sa mère à l'âge de 9 ans, et n'a cessé de l'expérimenter par la suite, au long de son pontificat et les derniers jours de sa vie. Il avait un « rapport vraiment spécial » à la souffrance, a estimé Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la santé, dans une interview à Radio Vatican.

A quelques jours de la béatification du pape polonais, le 1er mai prochain, Mgr Zimowski s'est arrêté sur cet aspect de la personnalité du pape.

« Jean-Paul II est un pape qui a eu un rapport vraiment spécial avec la souffrance, que ce soit d'un point de vue personnel, avant d'être pape, que durant son pontificat : n'oublions pas quand Jean-Paul II s'est uni à la Via Crucis au Colisée et s'agrippait à la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ! », a rappelé Mgr Zimowski.

« Il a expérimenté la souffrance dès l'enfance, quand il a perdu sa maman à 9 ans, et puis il y a eu beaucoup d'autres événements, en particulier durant la seconde guerre mondiale durant laquelle tant de ses amis moururent. C'est un homme qui a vraiment touché la souffrance ».

Dans cette interview, Mgr Zimowski a notamment rappelé les paroles prononcées par le pape en mai 1994, à son retour d'une longue hospitalisation à la Polyclinique Gemelli.

En reparcourant la vie de ce grand pape, j'ai trouvé particulièrement significatif ses propos de mai 1994, durant l'Angélus, après sa longue hospitalisation à la Polyclinique Gemelli pour l'implantation d'une prothèse de la hanche : « Je voudrais qu'à travers Marie, ma gratitude soit exprimée aujourd'hui pour ce don de la souffrance ». Et il ajouta : « Je veux remercier pour ce don : j'ai compris que c'est un don nécessaire ».

« Ces affirmations - a estimé Mgr Zimowski - illustrent d'un côté sa dévotion particulière à la Vierge Marie et, de l'autre, l'acceptation de longues et multiples souffrances physiques, et quand il prononça ces paroles, c'était comme s'il était conscient d'avoir encore beaucoup de route à parcourir et beaucoup, beaucoup de souffrances physiques à affronter pour l'humanité, pour l'Eglise ».

Dans la dernière partie de son pontificat, « nous savons que la souffrance avait indubitablement et gravement déjà marqué son corps », a rappelé le prélat.

Il a enfin cité les propos de Benoît XVI lors des vœux de Noël à la curie romaine en 2005, année de la mort de Jean-Paul II : « Aucun pape ne nous a laissé une quantité de textes semblable à celle qu'il nous a laissée ; aucun pape auparavant n'a pu visiter, comme lui, le monde entier et parler de manière directe aux hommes de tous les continents », affirmait Benoît XVI. « Mais à la fin, il a dû supporter un chemin de souffrance et de silence. Le Saint-Père, à travers ses paroles et ses œuvres, nous a donné de grandes choses ; mais la leçon qu'il nous a donnée de la chaire de la souffrance et du silence est tout aussi importante ».

Marine Soreau
4:33:47 AM
Neuvaine à la Miséricorde Divine

Cette neuvaine s'effectue du Vendredi Saint au Dimanche de la Miséricorde (dimanche suivant Pâques). Elle a été demandée par Jésus à Soeur Faustine.

Jours de la neuvaine: 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Je désire - dit Jésus à Soeur Faustine - que durant neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu'elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l'heure de la mort. Chaque jour tu amèneras un groupe d'âmes différent et tu les plongeras dans l'océan de ma miséricorde. Et moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père (...). Et chaque jour, par ma douloureuse passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes. (1209)

4:29:48 AM


Resurexi
 MP3
Les Petits Chanteurs du Mont-Royal


4:27:02 AM

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 Jeudi le 21 avril 2011
Osservatore Romano – numéro souvenir du pape Jean-Paul II Le Service des Éditions de la CECC a le plaisir de distribuer un magazine souvenir pour la béatification de Jean Paul II.
11:51:03 AM
Chante le jeûne avec deux bouches : une bouche qui jeûne Et une autre qui se réjouit de ton don !
“Qu'il est beau le jeûne
Qui s'embellit de l'amour
Partage généreusement ton pain avec celui qui a faim
Sinon ton jeûne ne sera plus un jeûne, tu n'auras fait qu'épargner”
Chant des vêpres du mardi de Carême, de la liturgie Maronite

Vivons ce carême de don pour faire ensemble l'expérience de la double joie que promet le chant liturgique :
“Donne ce que tu as en trop à celui qui est dans le besoin
Et tu feras l'expérience de la fécondité du Carême
Chante le jeûne avec deux bouches : une bouche qui jeûne
Et une autre qui se réjouit de ton don !
5:37:17 AM
Collecte de sang du Vendredi Saint sous la présidence de Monsieur le cardinal Jean-Claude Turcotte Archevêque de Montréal Le vendredi 22 avril 2011, de 9h00 à 17h00 au Marché Bonsecours 350, rue Saint-Paul Est Montréal Monsieur le cardinal Turcotte sera sur place de 10h à 11h afin de rencontrer les personnes qui désirent échanger avec lui.
5:23:41 AM

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 Lundi le 18 avril 2011
Une leçon de sainteté en provenance du lointain Pakistan Il a été assassiné, le 2 mars dernier, par des terroristes islamistes en tant que "chrétien, infidèle et blasphémateur". Il était ministre des minorités religieuses....

"Je m’appelle Shahbaz Bhatti. Je suis né dans une famille catholique. Mon père, enseignant à la retraite, et ma mère, femme au foyer, m’ont élevé selon les valeurs chrétiennes et les enseignements de la Bible, qui ont influencé mon enfance. Dès l’enfance, j’ai pris l’habitude d’aller à l’église et j’y ai trouvé une profonde inspiration dans les enseignements, dans le sacrifice et dans la crucifixion de Jésus. C’est son amour qui m’a conduit à offrir mes services à l’Église. Les terribles conditions de vie des chrétiens du Pakistan me bouleversaient. Je me souviens d’un vendredi de Pâques alors que je n’avais que treize ans : j’avais écouté un sermon sur le sacrifice de Jésus pour notre rédemption et pour le salut du monde. Et j’ai eu l’idée de répondre à cet amour en donnant de l’amour à nos frères et sœurs, en me mettant au service des chrétiens et en particulier à celui des pauvres, des nécessiteux et des persécutés qui vivent dans ce pays musulman.

"On m’a demandé de mettre fin à mon combat, mais j’ai toujours refusé, même si cela doit mettre ma propre vie en danger. Ma réponse a toujours été la même. Je ne veux pas la popularité, je ne veux pas de positions de pouvoir. Je veux seulement une place aux pieds de Jésus. Je veux que ma vie, mon caractère, mes actions parlent de moi et disent que je marche à la suite de Jésus-Christ. Ce désir est si fort en moi que je me considérerais comme un privilégié au cas où – dans mon combat pour aider les nécessiteux, les pauvres, les chrétiens persécutés du Pakistan – Jésus voudrait bien accepter le sacrifice de ma vie. Je veux vivre pour le Christ et je veux mourir pour Lui. Je ne ressens aucune peur dans ce pays. Très souvent les extrémistes ont souhaité me tuer, me mettre en prison ; ils m’ont menacé, persécuté, et ils ont terrorisé ma famille.

"Je dis que, tant que je vivrai, jusqu’à mon dernier souffle, je continuerai à servir Jésus et cette pauvre humanité souffrante, les chrétiens, les nécessiteux, les pauvres. Je crois que les chrétiens du monde qui ont tendu la main aux musulmans frappés par la tragédie du tremblement de terre de 2005 ont construit des ponts de solidarité, d’amour, de compréhension, de coopération et de tolérance entre les deux religions. Si ces efforts se poursuivent, je suis convaincu que nous réussirons à gagner le cœur et l’esprit des extrémistes. Ce qui produira un changement positif : les gens n’auront plus de haine et ne tueront plus au nom de la religion, mais ils s’aimeront les uns les autres, ils apporteront l’harmonie, ils cultiveront la paix et la compréhension dans cette région du monde.

"Je crois que les nécessiteux, les pauvres, les orphelins, quelle que soit leur religion, doivent être considérés avant tout comme des êtres humains. Je pense que ces gens font partie de mon corps dans le Christ, qu’ils sont la partie persécutée et nécessiteuse du corps du Christ. Si nous conduisons cette mission à son terme, alors nous aurons gagné une place aux pieds de Jésus et je pourrai le regarder sans éprouver de honte".

Ce texte est le testament spirituel de Shahbaz Bhatti, ministre fédéral des minorités religieuses au Pakistan, né le 9 septembre 1968 et assassiné le 2 mars dernier par un commando d’extrémistes à Islamabad, la capitale. Il était membre du principal parti du gouvernement, le PPP, Parti Pakistanais du Peuple. Quelques semaines plus tôt, il avait demandé : "Priez pour moi. Je suis un homme qui a brûlé ses vaisseaux : je ne peux pas et je ne veux pas faire machine arrière dans cet engagement. Je combattrai l’extrémisme et je me battrai jusqu’à la mort pour défendre les chrétiens". Bhatti vivait avec sa mère et d’autres familiers. Il avait décidé de ne pas se marier pour se consacrer à sa mission. Il n’avait pas choisi le sacerdoce "parce qu’il voulait être au milieu des gens, en contact direct avec les personnes et leurs difficultés, ce que, bien souvent, les prêtres ne parviennent pas à faire dans son pays".

Le 2 mars, le ministre se trouvait avec son chauffeur et une nièce dans sa voiture de fonction, qui n’était pas blindée en dépit des demandes faites à ce sujet. Le commando terroriste a sorti violemment Bhatti de la voiture et l’a massacré de 30 coups d’armes à feu. L’assassinat doit être attribué aux talibans pakistanais du Penjab. Ils ont opéré sans être dérangés et ont laissé sur le lieu du crime des tracts signés Tehrik-e-Taliban-Penjab. Le ministre n’avait pas voulu d’escorte parce qu’il se souvenait que son ami et collègue de parti Salmaan Taseer, gouverneur du Penjab et musulman, avait été assassiné précisément par un membre de son escorte, sans que les autres hommes chargés de sa protection soient intervenus. Ce drame avait eu lieu deux mois plus tôt, le 4 janvier, et l’assassin avait été transformé en héros, les avocats se disputant pour savoir qui le défendrait gratuitement.

Les accusations de blasphème sont fondées sur la parole de l’accusateur, mais celui-ci ne peut pas indiquer les termes précis du blasphème, afin de ne pas être accusé du même délit. Les juges, à leur tour, craignent d’être assassinés, comme c’est déjà arrivé quelquefois, s’ils acquittent un accusé. Ils ont donc souvent tendance à retarder le jugement, sans pour autant accorder la liberté sous caution. De plus, en règle générale, un non-musulman doit avoir, au tribunal, un avocat et un juge musulmans.
10:32:33 AM

Afrique : Mondialiser la solidarité L'histoire tragique de l'Afrique résonne dans son présent turbulent, mais, selon un agent de liaison de la Caritas pour l'Afrique, le continent souffrirait plus encore s'il n'y avait pas l'action de l'Église catholique.

Originaire du Congo, le père Pierre Cibambo Ntakobajira, peut constater personnellement la précieuse contribution de l'Église en Afrique. « Je ne sais comment serait la situation actuelle en Afrique si l'Église n'était pas si dynamique », a-t-il déclaré.

Dans cet entretien accordé au programme télévisé « Where God Weeps » (« Là où Dieu pleure »), réalisé par la Catholic Radio and Television Network (CRTN), en collaboration avec l'association Aide à l'Eglise en détresse (AED), le père Ntakobajira parle de son histoire en tant que catholique et de la nécessité persistante de « mondialiser la solidarité ».
4:26:08 AM

Fonds juridique en Cour Suprême du Canada pour retrouver le droit parental à l’exemption du cours d’éthique et culture religieuse Campagne de financement visant à payer les frais juridiques de la Cour Suprême du Canada d'une famille de Drummondville qui représente tous les parents qui veulent retrouver le droit à l’exemption du cours d’éthique et culture religieuse (ÉCR). Cette cause sera entendue à la Cour Suprême du Canada le 18 mai prochain.
4:12:24 AM
Ténèbres sur Jérusalem Méditation en Chant Grégorien - Chants grégoriens interprétés par la Schola Saint Grégoire de Montréal direction : Jean-Pierre Noiseux. Vendredi Saint 22 avril 2011 à 19h30 église Notre-Dame-de-la-Consolata angle Jean-Talon Est et Papipeau (Montréal) Métro Fabre ou autobus 45 ou 93 Entrée libre Informations : consolata@bellnet.ca 514-374-0122
3:50:53 AM

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 Dimanche le 17 avril 2011
Audience générale du 13 avril 2011 : la sainteté Au cours des Audiences générales de ces deux dernières années nous ont accompagnés les figures d'un grand nombre de saints et de saintes : nous avons appris à les connaître de plus près et à comprendre que toute l'histoire de l'Eglise est marquée par ces hommes et femmes qui par leur foi, par leur charité, par leur vie ont été des phares pour de si nombreuses générations, et qu'ils le sont aussi pour nous. Les saints manifestent de différentes manières la présence puissante et transformatrice du Ressuscité ; ils ont laissé le Christ se saisir si pleinement de leur vie qu'ils peuvent affirmer avec saint Paul : « Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20). Suivre leur exemple, recourir à leur intercession, entrer en communion avec eux, « nous unit au Christ de qui découlent, comme de leur source et de leur tête, toutes grâces et la vie du Peuple de Dieu lui-même » (Conc. Œc. Vat. II, Const. dogm. Lumen gentium, n. 50). Au terme de ce cycle de catéchèses, je voudrais alors offrir quelques pensées sur ce qu'est la sainteté.

Que veut dire être saint ? Qui est appelé à être saint ? On est souvent porté encore à penser que la sainteté est une destination réservée à de rares élus. Saint Paul, en revanche, parle du grand dessein de Dieu et affirme : « C'est ainsi qu'Il (Dieu) nous a élus en lui (le Christ), dès avant la fondation du monde, pour être saints et immaculés en sa présence, dans l'amour » (Ep 1, 4). Et il parle de nous tous. ...Le Concile Vatican II, dans la Constitution sur l'Eglise, parle avec clarté de l'appel universel à la sainteté, en affirmant que personne n'en est exclu : « A travers les formes diverses de vie et les charges différentes, il n'y a qu'une seule sainteté cultivée par tous ceux que conduit l'Esprit de Dieu et qui... marchent à la suite du Christ pauvre, humble et chargé de sa croix, pour mériter de devenir participants de sa gloire » (n. 41). ...Je voudrais inviter chacun à s'ouvrir à l'action de l'Esprit Saint, qui transforme notre vie, pour être nous aussi comme des pièces de la grande mosaïque de sainteté que Dieu crée dans l'histoire, afin que le visage du Christ resplendisse dans tout son éclat. N'ayons pas peur de tendre vers le haut, vers les sommets de Dieu ; n'ayons pas peur que Dieu nous demande trop, mais laissons-nous guider dans chacune de nos actions quotidiennes par sa Parole, même si nous nous sentons pauvres, inadéquats, pêcheurs : c'est Lui qui nous transformera selon son amour. Merci.
8:01:20 AM
La collecte du Jeudi Saint destinée aux populations du Japon La collecte de solidarité du Jeudi Saint au Latran sera destinée aux populations du Japon frappées par le séisme et le tsunami de mars dernier.

Aussi: le calendrier des célébrations pascales présidées par le pape Benoît XVI est publié aujourd'hui par le Saint-Siège. Le programme des années précédentes est inchangé.
7:55:08 AM
Office des lectures pour la mémoire liturgique du Bx Jean-Paul II

ROME, Vendredi 15 avril 2011 (ZENIT.org) - L'office des lectures pour la fête du futur bienheureux Jean-Paul II, le 22 octobre, prévoit deux lectures, et une introduction, un répons, une oraison :

Introduction (traduction non officielle):

Karol Joseph Wojtyla est né en 1920 à Wadowice, en Pologne. Il fut ordonné prêtre et il acheva ses études de théologie à Rome, et revenu dans sa patrie, il a exercé différentes charges pastorales et universitaires. Nommé évêque auxiliaire de Cracovie, il y devint archevêque en 1964, il prit part au concile œcuménique Vatican II. Il devint pape le 16 octobre 1978, sous le nom de Jean-Paul II et il se distingua par son extraordinaire sollicitude apostolique - en particulier pour les familles, les jeunes et les malades -, qui le poussa à accomplir d'innombrables visites pastorales dans le monde entier ; les fruits les plus significatifs laissés en héritage à l'Eglise - parmi beaucoup d'autres - sont son magistère très riche, et la promulgation du Catéchisme de l'Eglise catholique et des Codes de Droit canon pour l'Eglise latine et pour les Eglises orientales. Il mourut pieusement à Rome le 2 avril 2005, à la veille du IIe dimanche de Pâques ou de la Miséricorde divine.

Première lecture :

A choisir au « Commun des pasteurs (papes) »

Seconde lecture :

Elle est tirée de l'homélie de Jean-Paul II pour l'inauguration de son pontificat, justement, le 22 octobre 1978 (AAS 70 [1978], 945-947):

« Et Pierre est venu à Rome !

« Qu'est-ce qui l'a guidé et conduit vers cette ville, le cœur de l'Empire, sinon l'obéissance à l'inspiration reçue du Seigneur ? Peut-être ce pêcheur de Galilée n'a-t-il pas voulu venir jusque-là ? Peut-être aurait-il préféré rester sur les rives du lac de Génésareth, avec sa barque et ses filets ? Mais, conduit par le Seigneur et obéissant à son inspiration, il est venu jusqu'ici.

« Selon une vieille tradition (qui a trouvé une belle expression littéraire dans un roman d'Henryk Sienkiewicz), pendant la persécution de Néron, Pierre aurait voulu quitter Rome. Mais le Seigneur est intervenu ; il est venu à sa rencontre. Pierre s'adressa à lui et lui demanda : « Quo vadis, Domine ? » (« Où vas-tu, Seigneur ? ») Et le Seigneur lui répondit aussitôt : « Je vais à Rome pour être crucifié une seconde fois. » Pierre retourna à Rome et il y est resté jusqu'à sa crucifixion.

« Oui, frères et fils, Rome est le Siège de Pierre. Et sur ce Siège de nouveaux évêques lui ont toujours succédé. Aujourd'hui un nouvel évêque accède à la Chaire romaine de Pierre, un évêque rempli de crainte, conscient de son indignité. Et comment ne pas craindre en face de la grandeur d'un tel appel et en face de la mission universelle de ce Siège romain ? Mais sur le Siège de Pierre monte aujourd'hui un évêque qui n'est pas romain. Un évêque qui est fils de la Pologne. Mais dès cet instant, il devient lui aussi romain. Oui, romain ! Il l'est aussi parce qu'il est fils d'une nation dont l'histoire, depuis ses plus lointaines origines, dont les traditions millénaires sont marquées par un lien vivant avec le Siège de Pierre, fort, ininterrompu, profondément ancré dans les sentiments et dans la vie, une nation qui est demeurée toujours fidèle à ce Siège de Rome. Oh ! dessein inscrutable de la divine Providence !

« 4. Dans les siècles passés, lorsque le Successeur de Pierre prenait possession de son siège, on posait sur sa tête la triple couronne, la tiare. Le dernier Pape couronné fut Paul VI en 1963. Mais, une fois achevé le rite solennel de son couronnement, il n'a plus jamais usé de la tiare et a laissé à ses successeurs la liberté de prendre leur décision à ce sujet.

« Le Pape Jean-Paul Ier, dont le souvenir est si vivant en nos cœurs, n'a pas voulu de la triple couronne, et aujourd'hui son successeur n'en veut pas davantage. En effet, ce n'est pas le moment de revenir à un rite qui (injustement) a été considéré comme symbole du pouvoir temporel des Papes.

« L'époque actuelle nous invite, nous pousse, nous oblige à regarder le Seigneur et à nous plonger dans l'humble méditation du mystère du pouvoir suprême du Christ.

« Celui qui est né de la Vierge Marie, le Fils du charpentier - comme on avait coutume de l'appeler -, le Fils du Dieu vivant, comme l'a confessé l'apôtre Pierre, est venu pour faire de nous tous « un royaume de prêtres » (Ap 1, 6).

« Le Concile Vatican II nous a rappelé le mystère de ce pouvoir et le fait que la mission du Christ prêtre, prophète et roi, continue dans l'Église. Tout le Peuple de Dieu participe à cette triple mission. Et si, autrefois, on déposait sur la tête du Pape la triple couronne, c'était pour exprimer, à travers ce symbole, le dessein du Seigneur sur son Église, à savoir que toute la hiérarchie de l'Église du Christ, et tout le pouvoir sacré exercé par elle, ne sont qu'un service, le service qui tend à un unique but : la participation de tout le Peuple de Dieu à cette triple mission du Christ et sa constante fidélité à demeurer sous le pouvoir du Seigneur, lequel tire ses origines non des puissances de ce monde mais du mystère de la Croix et de la Résurrection.

« Le pouvoir absolu et très doux du Seigneur répond à ce qu'il y a de plus profond en l'homme, aux aspirations les plus nobles de son intelligence, de sa volonté, de son cœur. Ce pouvoir ne s'exprime pas en langage de force, mais dans la charité et la vérité.

« Le nouveau successeur de Pierre sur le siège de Rome élève aujourd'hui une prière fervente, humble et confiante : Ô Christ, fais que je puisse devenir et demeurer un serviteur de ton unique pouvoir ! Un serviteur de ton pouvoir tout imprégné de douceur ! Un serviteur de ton pouvoir qui ne connaît pas de déclin ! Fais que je puisse être un serviteur ! Ou mieux le serviteur de tes serviteurs !

« 5. Frères et sœurs, n'ayez pas peur d'accueillir le Christ et d'accepter son pouvoir !

« Aidez le Pape et tous ceux qui veulent servir le Christ et, avec la puissance du Christ servir l'homme et l'humanité entière ! N'ayez pas peur ! Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes au Christ ! À sa puissance salvatrice ouvrez les frontières des États, les systèmes économiques et politiques, les immenses domaines de la culture, de la civilisation, du développement. N'ayez pas peur ! Le Christ sait « ce qu'il y a dans l'homme » ! Et lui seul le sait !

« Aujourd'hui, si souvent l'homme ignore ce qu'il porte au-dedans de lui, dans les profondeurs de son esprit et de son cœur. Si souvent il est incertain du sens de sa vie sur cette terre. Il est envahi par le doute qui se transforme en désespoir. Permettez donc - je vous prie, je vous implore avec humilité et confiance, - permettez au Christ de parler à l'homme. Lui seul a les paroles de vie, oui, de vie éternelle ! »

Répons (traduction non officielle) :

R/. N'ayez pas peur : le Rédempteur de l'homme a révélé le pouvoir de la Croix, et il nous a donné la vie

* Ouvrez tout grand le sportes au Christ !

V/. Nous sommes appelés, dans l'Eglise, à participer à son pouvoir

R/. Ouvrez tout grand les portes au Christ !

L'oraison :

L'oraison est la collecte de la messe (traduction officielle) :


Dieu, riche en miséricorde,
tu as appelé le bienheureux pape Jean-Paul II
à guider ton Eglise répandue dans le monde entier;
forts de son enseignement,
accorde-nous d'ouvrir nos cœurs avec confiance
à la grâce salvifique du Christ, unique Rédempteur de l'homme.

Lui qui règne avec toi et le Saint Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles.
7:52:11 AM
Chemin de Croix : Méditations de Mère Rita Piccione « Personne ne peut traverser la mer de ce siècle s'il n'est pas porté par la croix du Christ ».

« Lorsque les masques du mensonge déforment la vérité et que les flatteries du succès étouffent l'appel intérieur à l'honnêteté », « lorsque le vide du sens efface l'éducation et que les désordres du cœur méprisent l'ingénuité des petits et des faibles », c'est « l'heure » du Christ, selon l'expression de saint Jean, avec la tentation de la « fuite », c'est le moment de « l'angoisse ».

Pilate s'interroge sur la vérité et sur l'identité de Jésus, mais il reste « sourd » à sa parole et au témoignage qu'il rend à la vérité, malgré la voix intérieure.

Saint Augustin parle à l'homme d'aujourd'hui, souligne Mère Rita : « Ne sors pas, mais rentre en toi-même : c'est en toi-même qu'habite la vérité ».

Elle évoque le cœur humain qui se laisse tromper par « les illusions du petit calcul personnel », « aveugle devant la main du pauvre, de l'homme sans défense, qui mendie écoute et aide », et les persécutions, avec l'invitation à « rester fermes dans l'épreuve », « solides en Christ ».

La rencontre de Jésus avec les femmes de Jérusalem (VIIIe station) est une invitation à retrouver la capacité de pleurer ses propres péchés, et à « reconnaître les blessures de nos infidélités, et de nos ambitions, de nos trahisons, et de nos rébellions », et à demander le baume de la conversion.

A la XIVe station, devant le Christ qui va être mis au tombeau, Mère Rita invite à s'approcher « non en marchant mais en croyant », « non avec les pas du corps mais avec la libre décision du cœur ».
7:47:01 AM
Le Saint-Siège veut dialoguer avec Pékin Un message équilibré qui dénonce les violations des libertés des catholiques en Chine.
COMMUNIQUE SUR LA REUNION DE L'EGLISE CATHOLIQUE EN CHINE
7:37:32 AM
Sainte Catherine de Sienne, laïque, docteur de l'église, mystique (†1380) Rencontres Spirituelles Conférencier : Raymond Beaugrand-Champagne
7:34:57 AM
Calendrier des activités de l'Église Catholique de Montréal La vie chrétienne se concrétise dans un certain nombre d’activités dans les domaines de la liturgie, l’éducation de la foi, la fraternité communautaire et l’engagement dans le monde. Dans cette rubrique, vous trouverez une liste d’activités qui émanent non seulement des offices et services diocésains, mais aussi des paroisses et des communautés chrétiennes elles-mêmes.
7:30:51 AM
L’Église catholique entre dans la Semaine Sainte Benoît XVI présidera, à partir de 9h30 sur la place Saint-Pierre, la procession et la messe solennelle du Dimanche des Rameaux et de la Passion. Le Pape aura à ses côtés quatre concélébrants : le cardinal Vallini, Vicaire de Rome, le cardinal Rylko, président du Conseil pontifical pour les Laïcs, Mgr Clemens, Secrétaire de ce même dicastère et Mgr Schiavon, auxiliaire de Rome pour le secteur Sud. Benoît XVI bénira les quelques 600 branches d’olivier venues des villas pontificales et les rameaux offerts par les jeunes du chemin néo-catéchuménal. L’essentiel de la décoration florale est assurée traditionnellement par la Ligurie, en particulier les palmes tressées. Mais la place Saint-Pierre sera également ornée de plantes provenant de deux autres régions italiennes : les Pouilles et l’Emilie-Romagne. Comme chaque année à la même occasion, les jeunes ont été particulièrement invités à assister à la célébration. Depuis des années, le dimanche des Rameaux coïncide avec la célébration au niveau des diocèses de la journée de la jeunesse.

Les jours suivants, le Pape présidera comme chaque année tous les rites de la semaine sainte jusqu’à la fête de Pâques. Mais Rome, ce n'est pas seulement le Vatican. A l’approche de Pâques et de la béatification de Jean-Paul II, de nombreux français sont attendus à Rome ces prochains jours. Certains d’entre eux se retrouveront, aux côtés des expatriés, à Saint-Louis-des-Français, une des cinq paroisses françaises de Rome où s’est rendu Charles Le Bourgeois.
7:27:39 AM
84 ans ! Meilleurs vœux très Saint-Père Le Pape fête ses 84 ans, le 16 avril. Dans trois jours, le 19 avril, il célébrera le septième anniversaire de son élection.
7:23:57 AM
VENDREDI SAINT – 39 MARCHE DU PARDON – 22 AVRIL C'est une invitation à venir participer, prier, réfléchir, se laisser convertir durant ce chemin de croix, cette marche de l'amour... L'accueil à 7h30 et le départ à 8h00 de la cathédrale Saint- Maron (Ste-Madeleine-Sophie-Barat), 10755, avenue St-Charles.
7:19:51 AM
17 avril - Bienheureuse Kateri Tekakwitha (1656-1680) Amérindienne de 24 ans dont le tombeau est vénéré à Kanawaké.
Rencontres Spirituelles Conférencier : Raymond Beaugrand-Champagne
7:10:17 AM
Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde

Vers l'Agneau de Dieu monte l'hosanna du peuple : tous ceux qui le pressent dans la foule le louent dans une seule et même confession de foi : « Hosanna au fils de David ! » (Mt 21,9) Dans cette louange résonne déjà le chœur des saints qui chante : « Le salut est donné par notre Dieu qui est assis sur le trône et par l'Agneau ! » (Ap 7,10) Il monte là où tous les jours il va donner son dernier enseignement (Lc 20,47). C'est là qu'il va consommer le sacrement de la Pâque juive, observée fidèlement jusque là. Lui-même il va donner la Pâque nouvelle aux siens quand, sorti au Mont des Oliviers, il va être mis à l'épreuve par ses ennemis et mis en croix le lendemain. Tel l'agneau pascal, le voilà aujourd'hui qui aborde le lieu de sa Passion et accomplit la prophétie d'Isaïe : « Comme une brebis, le voilà conduit à l'abattoir, comme un agneau qui se tait devant celui qui le tond » (53,7).

Cinq jours avant sa Passion, il veut arriver en sa ville ; il prouve par là qu'il est bien l'agneau immaculé qui vient enlever le péché du monde (Jn 1,29) ; il est bien l'agneau pascal qui, immolé, libère le nouvel Israël de son esclavage d'Égypte (Ex 12) ; c'est bien cinq jours avant sa Passion, que ses ennemis décident sa mort de façon irréductible. Aujourd'hui, il nous signifie par là qu'il va nous racheter tous par son sang (Ap 5,9) ; dès aujourd'hui, dans la joie jubilante d'un peuple qui l'entoure et qui l'acclame, il entre dans le Temple de Dieu (Mt 21,12). Le « médiateur entre Dieu et les hommes, l'homme Jésus Christ » (1Tm 2,5) va souffrir pour le salut du genre humain : c'est pour cela qu'il est descendu du ciel sur la terre, et aujourd'hui il veut approcher du lieu de sa Passion. Ainsi sera-t-il évident pour tous qu'il va supporter sa Passion de son plein gré, nullement par force.
Saint Bède le Vénérable (v. 673-735), moine, docteur de l'Église, Sermon n°23 (trad. Tournay rev.)

7:03:39 AM
Dimanche des Rameaux et de la Passion

Livre d'Isaïe 50,4-7.
Dieu mon Seigneur m'a donné le langage d'un homme qui se laisse instruire, pour que je sache à mon tour réconforter celui qui n'en peut plus. La Parole me réveille chaque matin, chaque matin elle me réveille pour que j'écoute comme celui qui se laisse instruire.
Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé.
J'ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m'arrachaient la barbe. Je n'ai pas protégé mon visage des outrages et des crachats.
Le Seigneur Dieu vient à mon secours ; c'est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.

Psaume 22(21),8-9.17-18a.19-20.22c-24a.
Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu'il le délivre !
Qu'il le sauve, puisqu'il est son ami ! »

Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m'entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.

Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !

Mais tu m'as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.


Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 2,6-11.
Le Christ Jésus, lui qui était dans la condition de Dieu, n’a pas jugé bon de revendiquer son droit d’être traité à l’égal de Dieu ;
mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement,
il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix.
C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout ; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms,
afin qu'au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux,
et que toute langue proclame : « Jésus Christ est le Seigneur », pour la gloire de Dieu le Père.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 26,14-75.27,1-66.
L'un des douze Apôtres de Jésus, nommé Judas Iscariote, alla trouver les chefs des prêtres
et leur dit : « Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ? » Ils lui proposèrent trente pièces d'argent.
Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain, les disciples vinrent dire à Jésus : « Où veux-tu que nous fassions les préparatifs de ton repas pascal ? »
Il leur dit : « Allez à la ville, chez un tel, et dites-lui : 'Le Maître te fait dire : Mon temps est proche ; c'est chez toi que je veux célébrer la Pâque avec mes disciples. ' »
Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit et ils préparèrent la Pâque.
Le soir venu, Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il leur déclara : « Amen, je vous le dis : l'un de vous va me livrer. »
Profondément attristés, ils se mirent à lui demander, l'un après l'autre : « Serait-ce moi, Seigneur ? »
Il leur répondit : « Celui qui vient de se servir en même temps que moi, celui-là va me livrer.
Le Fils de l'homme s'en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux l'homme par qui le Fils de l'homme est livré ! Il vaudrait mieux que cet homme-là ne soit pas né ! »
Judas, celui qui le livrait, prit la parole : « Rabbi, serait-ce moi ? » Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ! »
Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples, en disant : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. »
Puis, prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna, en disant :
« Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés.
Je vous le dis : désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je boirai un vin nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. »
Après avoir chanté les psaumes, ils partirent pour le mont des Oliviers.
Alors Jésus leur dit : « Cette nuit, je serai pour vous tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées.
Mais après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. »
Pierre lui dit : « Si tous viennent à tomber à cause de toi, moi, je ne tomberai jamais. »
Jésus reprit : « Amen, je te le dis : cette nuit même, avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois. »
Pierre lui dit : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » Et tous les disciples en dirent autant.
Alors Jésus parvient avec eux à un domaine appelé Gethsémani et leur dit : « Restez ici, pendant que je m'en vais là-bas pour prier. »
Il emmena Pierre, ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée, et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
Il leur dit alors : « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi. »
Il s'écarta un peu et tomba la face contre terre, en faisant cette prière : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. »
Puis il revient vers ses disciples et les trouve endormis ; il dit à Pierre : « Ainsi, vous n'avez pas eu la force de veiller une heure avec moi ?
Veillez et priez, pour ne pas entrer en tentation ; l'esprit est ardent, mais la chair est faible. »
Il retourna prier une deuxième fois : « Mon Père, si cette coupe ne peut passer sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! »
Revenu près des disciples, il les trouva endormis, car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
Il les laissa et retourna prier pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.
Alors il revient vers les disciples et leur dit : « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer ! La voici toute proche, l'heure où le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs !
Levez-vous ! Allons ! Le voici tout proche, celui qui me livre. »
Jésus parlait encore, lorsque Judas, l'un des Douze, arriva, avec une grande foule armée d'épées et de bâtons, envoyée par les chefs des prêtres et les anciens du peuple.
Le traître leur avait donné un signe : « Celui que j'embrasserai, c'est lui : arrêtez-le. »
Aussitôt, s'approchant de Jésus, il lui dit : « Salut, Rabbi ! », et il l'embrassa.
Jésus lui dit : « Mon ami, fais ta besogne. » Alors ils s'avancèrent, mirent la main sur Jésus et l'arrêtèrent.
Un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à son épée, la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui trancha l'oreille.
Jésus lui dit : « Rentre ton épée, car tous ceux qui prennent l'épée périront par l'épée.
Crois-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père, qui mettrait aussitôt à ma disposition plus de douze légions d'anges ?
Mais alors, comment s'accompliraient les Écritures ? D'après elles, c'est ainsi que tout doit se passer. »
A ce moment-là, Jésus dit aux foules : « Suis-je donc un bandit, pour que vous soyez venus m'arrêter avec des épées et des bâtons ? Chaque jour, j'étais assis dans le Temple où j'enseignais, et vous ne m'avez pas arrêté.
Mais tout cela est arrivé pour que s'accomplissent les écrits des prophètes. » Alors les disciples l'abandonnèrent tous et s'enfuirent.
Ceux qui avaient arrêté Jésus l'amenèrent devant Caïphe, le grand prêtre, chez qui s'étaient réunis les scribes et les anciens.
Quant à Pierre, il le suivait de loin, jusqu'au palais du grand prêtre ; il entra dans la cour et s'assit avec les serviteurs pour voir comment cela finirait.
Les chefs des prêtres et tout le grand conseil cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort.
Ils n'en trouvèrent pas ; pourtant beaucoup de faux témoins s'étaient présentés. Finalement il s'en présenta deux,
qui déclarèrent : « Cet homme a dit : 'Je peux détruire le Temple de Dieu et, en trois jours, le rebâtir. ' »
Alors le grand prêtre se leva et lui dit : « Tu ne réponds rien à tous ces témoignages portés contre toi ? »
Mais Jésus gardait le silence. Le grand prêtre lui dit : « Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Messie, le Fils de Dieu. »
Jésus lui répond : « C'est toi qui l'as dit ; mais en tout cas, je vous le déclare : désormais vous verrez le Fils de l'homme siéger à la droite du Tout-Puissant et venir sur les nuées du ciel. »
Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant : « Il a blasphémé ! Pourquoi nous faut-il encore des témoins ? Vous venez d'entendre le blasphème !
Quel est votre avis ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. »
Alors ils lui crachèrent au visage et le rouèrent de coups ; d'autres le giflèrent
en disant : « Fais-nous le prophète, Messie ! qui est-ce qui t'a frappé ? »
Quant à Pierre, il était assis dehors dans la cour. Une servante s'approcha de lui : « Toi aussi, tu étais avec Jésus le Galiléen ! »
Mais il nia devant tout le monde : « Je ne sais pas ce que tu veux dire. »
Comme il se retirait vers le portail, une autre le vit et dit aux gens qui étaient là : « Celui-ci était avec Jésus de Nazareth. »
De nouveau, Pierre le nia : « Je jure que je ne connais pas cet homme. »
Peu après, ceux qui se tenaient là s'approchèrent de Pierre : « Sûrement, toi aussi, tu fais partie de ces gens-là ; d'ailleurs ton accent te trahit. »
Alors, il se mit à protester violemment et à jurer : « Je ne connais pas cet homme. » Aussitôt un coq chanta.
Et Pierre se rappela ce que Jésus lui avait dit : « Avant que le coq chante, tu m'auras renié trois fois. » Il sortit et pleura amèrement.
Le matin venu, tous les chefs des prêtres et les anciens du peuple tinrent conseil contre Jésus pour le faire condamner à mort.
Après l'avoir ligoté, ils l'emmenèrent pour le livrer à Pilate, le gouverneur.
Alors Judas, le traître, fut pris de remords en le voyant condamné ; il rapporta les trente pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens.
Il leur dit : « J'ai péché en livrant à la mort un innocent. » Ils répliquèrent : « Qu'est-ce que cela nous fait ? Cela te regarde ! »
Jetant alors les pièces d'argent dans le Temple, il se retira et alla se pendre.
Les chefs des prêtres ramassèrent l'argent et se dirent : « Il n'est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c'est le prix du sang. »
Après avoir tenu conseil, ils achetèrent avec cette somme le Champ-du-Potier pour y enterrer les étrangers.
Voilà pourquoi ce champ a été appelé jusqu'à ce jour le Champ-du-Sang.
Alors s'est accomplie la parole transmise par le prophète Jérémie : Ils prirent les trente pièces d'argent, le prix de celui qui fut mis à prix par les enfants d'Israël,
et ils les donnèrent pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné.
On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur, qui l'interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus déclara : « C'est toi qui le dis. »
Mais, tandis que les chefs des prêtres et les anciens l'accusaient, il ne répondit rien.
Alors Pilate lui dit : « Tu n'entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
Mais Jésus ne lui répondit plus un mot, si bien que le gouverneur était très étonné.
Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier, celui que la foule demandait.
Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
La foule s'étant donc rassemblée, Pilate leur dit : « Qui voulez-vous que je vous relâche : Barabbas ? ou Jésus qu'on appelle le Messie ? »
Il savait en effet que c'était par jalousie qu'on l'avait livré.
Tandis qu'il siégeait au tribunal, sa femme lui fit dire : « Ne te mêle pas de l'affaire de ce juste, car aujourd'hui j'ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
Les chefs des prêtres et les anciens poussèrent les foules à réclamer Barabbas et à faire périr Jésus.
Le gouverneur reprit : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas ! »
Il reprit : « Que ferai-je donc de Jésus, celui qu'on appelle le Messie ? » Ils répondirent tous : « Qu'on le crucifie ! »
Il poursuivit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Ils criaient encore plus fort : « Qu'on le crucifie ! »
Pilate vit que ses efforts ne servaient à rien, sinon à augmenter le désordre ; alors il prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant : « Je ne suis pas responsable du sang de cet homme : cela vous regarde ! »
Tout le peuple répondit : « Son sang, qu'il soit sur nous et sur nos enfants ! »
Il leur relâcha donc Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et le leur livra pour qu'il soit crucifié.
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans le prétoire et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
Ils lui enlevèrent ses vêtements et le couvrirent d'un manteau rouge.
Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne, et la posèrent sur sa tête ; ils lui mirent un roseau dans la main droite et, pour se moquer de lui, ils s'agenouillaient en lui disant : « Salut, roi des Juifs ! »
Et, crachant sur lui, ils prirent le roseau, et ils le frappaient à la tête.
Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau, lui remirent ses vêtements, et l'emmenèrent pour le crucifier.
En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène, et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix.
Arrivés à l'endroit appelé Golgotha, c'est-à-dire : Lieu-du-Crâne, ou Calvaire,
ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ; il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Après l'avoir crucifié, ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;
et ils restaient là, assis, à le garder.
Au-dessus de sa tête on inscrivit le motif de sa condamnation : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
En même temps, on crucifie avec lui deux bandits, l'un à droite et l'autre à gauche.
Les passants l'injuriaient en hochant la tête :
« Toi qui détruis le Temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! »
De même, les chefs des prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant :
« Il en a sauvé d'autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! C'est le roi d'Israël : qu'il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui !
Il a mis sa confiance en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant s'il l'aime ! Car il a dit : 'Je suis Fils de Dieu. ' »
Les bandits crucifiés avec lui l'insultaient de la même manière.
A partir de midi, l'obscurité se fit sur toute la terre jusqu'à trois heures.
Vers trois heures, Jésus cria d'une voix forte : « Éli, Éli, lama sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? »
Quelques-uns de ceux qui étaient là disaient en l'entendant : « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
Aussitôt l'un d'eux courut prendre une éponge qu'il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire.
Les autres dirent : « Attends ! nous verrons bien si Élie va venir le sauver. »
Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l'esprit.
Et voici que le rideau du Temple se déchira en deux, du haut en bas ; la terre trembla et les rochers se fendirent.
Les tombeaux s'ouvrirent ; les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,
et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus, ils entrèrent dans la ville sainte, et se montrèrent à un grand nombre de gens.
A la vue du tremblement de terre et de tous ces événements, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent saisis d'une grande crainte et dirent : « Vraiment, celui-ci était le Fils de Dieu ! »
Il y avait là plusieurs femmes qui regardaient à distance : elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée.
Le soir venu, arriva un homme riche, originaire d'Arimathie, qui s'appelait Joseph, et qui était devenu lui aussi disciple de Jésus.
Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre.
Prenant le corps, Joseph l'enveloppa dans un linceul neuf,
et le déposa dans le tombeau qu'il venait de se faire tailler dans le roc. Puis il roula une grande pierre à l'entrée du tombeau et s'en alla.
Cependant Marie Madeleine et l'autre Marie étaient là, assises en face du tombeau.
Quand la journée des préparatifs de la fête fut achevée, les chefs des prêtres et les pharisiens s'assemblèrent chez Pilate,
en disant : « Seigneur, nous nous sommes rappelé que cet imposteur a dit, de son vivant : 'Trois jours après, je ressusciterai. '
Donne donc l'ordre que le tombeau soit étroitement surveillé jusqu'au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : 'Il est ressuscité d'entre les morts. ' Cette dernière imposture serait pire que la première. »
Pilate leur déclara : « Je vous donne une garde ; allez, organisez la surveillance comme vous l'entendez. »
Ils partirent donc et assurèrent la surveillance du tombeau en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.
6:57:00 AM
La joie parfaite selon Saint François Comment Saint François, cheminant avec frère Léon, lui exposa ce qu'est la joie parfaite.

Comme saint François allait une fois de Pérouse à Sainte Marie des Anges avec frère Léon, au temps d'hiver, et que le froid très vif le faisait beaucoup souffrir, il appela frère Léon qui marchait un peu en avant, et parla ainsi : « O frère Léon, alors même que les frères Mineurs donneraient en tout pays un grand exemple de sainteté et de bonne édification, néanmoins écris et note avec soin que là n'est pas point la joie parfaite. »

Et saint François allant plus loin l'appela une seconde fois : « O frère Léon, quand même le frère Mineur ferait voir les aveugles, redresserait les contrefaits, chasserait les démons, rendrait l'ouïe aux sourds, la marche aux boiteux, la parole aux muets et, ce qui est un plus grand miracle, ressusciterait des morts de quatre jours, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »

Marchant encore un peu, saint François s'écria d'une voix forte : « O frère Léon, si le frère Mineur savait toutes les langues et toutes les sciences et toutes les Écritures, en sorte qu'il saurait prophétiser et révéler non seulement les choses futures, mais même les secrets des consciences et des âmes, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »

Allant un peu plus loin, saint François appela encore d'une voix forte : « O frère Léon, petite brebis de Dieu, quand même le frère parlerait la langue des Anges et saurait le cours des astres et les vertus des herbes, et que lui seraient révélés tous les trésors de la terre, et qu'il connaîtrait les vertus des oiseaux et des poissons, de tous les animaux et des hommes, des arbres et des pierres, des racines et des eaux, écris qu'en cela n'est point la joie parfaite. »

Et faisant encore un peu de chemin, saint François appela d'une voix forte : « O frère Léon, quand même le frère Mineur saurait si bien prêcher qu'il convertirait tous les fidèles à la foi du Christ, écris que là n'est point la joie parfaite. »

Et comme de tels propos avaient bien duré pendant deux milles, frère Léon, fort étonné, l'interrogea et dit : « Père, je te prie, de la part de Dieu, de me dire où est la joie parfaite. » et saint François lui répondit : « Quand nous arriverons à Sainte-Marie-des-Anges, ainsi trempés par la pluie et glacés par le froid, souillés de boue et tourmentés par la faim, et que nous frapperons à la porte du couvent, et que le portier viendra en colère et dira : « Qui êtes-vous ? » et que nous lui répondrons : « Nous sommes deux de vos frères », et qu'il dira : « Vous ne dites pas vrai, vous êtes même deux ribauds qui allez trompant le monde et volant les aumônes des pauvres ; allez-vous en » ; et quand il ne nous ouvrira pas et qu'il nous fera rester dehors dans la neige et la pluie, avec le froid et la faim, jusqu'à la nuit, alors si nous supportons avec patience, sans trouble et sans murmurer contre lui, tant d'injures et tant de cruauté et tant de rebuffades, et si nous pensons avec humilité et charité que ce portier nous connaît véritablement, et que Dieu le fait parler contre nous, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite.

Et si nous persistons à frapper, et qu'il sorte en colère, et qu'il nous chasse comme des vauriens importuns, avec force vilenies et soufflets en disant : « Allez-vous-en d'ici misérables petits voleurs, allez à l'hôpital, car ici vous ne mangerez ni ne logerez », si nous supportons tout cela avec patience, avec allégresse, dans un bon esprit de charité, ô frère Léon, écris que là est la joie parfaite.

Et si nous, contraints pourtant par la faim, et par le froid, et par la nuit, nous frappons encore et appelons et le supplions pour l'amour de Dieu, avec de grands gémissements, de nous ouvrir et de nous faire cependant entrer, et qu'il dise, plus irrité encore : « ceux-ci sont des vauriens importuns, et je vais les payer comme ils le méritent », et s'il sort avec un bâton noueux, et qu'il nous saisisse par le capuchon, et nous jette par terre, et nous roule dans la neige, et nous frappe de tous les noeuds de ce bâton, si tout cela nous le supportons patiemment et avec allégresse, en pensant aux souffrances du Christ béni, que nous devons supporter pour son amour, ô frère Léon, écris qu'en cela est la joie parfaite.

Et enfin, écoute la conclusion, frère Léon : au-dessus de toutes les grâces et dons de l'Esprit-Saint que le Christ accorde à ses amis, il y a celui de se vaincre soi-même, et de supporter volontiers pour l'amour du Christ les peines, les injures, les opprobres et les incommodités ; car de tous les autres dons de Dieu nous ne pouvons nous glorifier, puisqu'ils ne viennent pas de nous, mais de Dieu, selon que dit l'Apôtre : « Qu'as-tu que tu ne l'aies reçu de Dieu ? et si tu l'as reçu de lui, pourquoi t'en glorifies-tu comme si tu l'avais de toi-même ? ». Mais dans la croix de la tribulation et de l'affliction, nous pouvons nous glorifier parce que cela est à nous, c'est pourquoi l'Apôtre dit : « Je ne veux point me glorifier si ce n'est dans la croix de Notre-Seigneur Jésus Christ. »

À qui soit toujours honneur et gloire dans les siècles des siècles. Amen.
6:51:51 AM

Journal Missa

 Samedi le 16 avril 2011
Les Sept Paroles du Christ en Croix est un cycle de sept cantates pour le temps de la Passion, composé en 1743 par Christoph GRAUPNER Concert annuel de la Passion, qui aura lieu le Mercredi saint 20 avril 2011 interprété par 8 musiciens et 4 chanteurs, se tiendra à 19h à la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours lieu propice au recueillement que nous souhaitons évoquer en cette semaine Sainte. Les Sept Paroles du Christ en Croix est un cycle de sept cantates pour le temps de la Passion, composé en 1743 par Christoph GRAUPNER. Depuis 2005, "Les idées heureuses" ont présenté, à plusieurs reprises, ce cycle qui n’avait jamais été interprété auparavant.


5:54:33 AM
L’histoire de Roxanne Fernando

Roxanne

Roxanne Fernando est arrivée des Philippines au Canada en 2003. Ses amis et sa famille la surnommaient et la décrivent comme une jeune femme douce et gentille. En février 2007, Roxanne a été retrouvée, violemment battue, dans un banc de neige aux abords de Winnipeg. Elle est morte d’une hémorragie massive. Elle n’avait que 24 ans. Pourquoi a-t-on tué une jeune femme enceinte innocente? Parce qu’elle refusait de se faire avorter. Le petit ami de Roxanne, qui l’avait mise enceinte, essayait de la contraindre à avorter. Roxanne voulait garder le bébé, mais il ne cessait de l’intimider pour la faire avorter. Lorsqu’elle a refusé de se présenter à ses rendez-vous, son petit ami et deux complices l’ont violemment battue, puis l’ont laissée mourir dans un banc de neige. Roxanne, qui voulait protéger son bébé non né, est considérée comme une héroïne par de nombreux Canadiens. Son courage, face à la violence, a été admirable, mais elle n’aurait pas dû connaître une fin aussi tragique.

La Loi de Roxanne offrirait un recours légal aux femmes enceintes qui font l’objet de contraintes. Ce recours permettrait que la contrainte ne dégénère en violence, comme ce fut le cas pour Roxanne. Pour en savoir plus sur l’histoire de Roxanne, vous pouvez consulter notre page d’ARTICLES et découvrir ce que l’on a dit de son histoire dans les journaux.

Le 14 avril 2010, M. Rod Bruinooge a déposé la Loi de Roxanne (projet de loi C-510) à la Chambre des communes : M. Rod Bruinooge (Winnipeg-Sud, PCC) demande à présenter le projet de loi C-510, Loi modifiant le Code criminel (contrainte). Monsieur le Président, j'ai le grand honneur de présenter ce projet de loi d'initiative parlementaire. Si ce dernier est adopté, on l'appellera la Loi de Roxanne parce qu'elle découle de la mort prématurée de Roxanne Fernando. On a essayé de contraindre Roxanne Fernando à se faire avorter, mais elle ne l'a pas fait. En fin de compte, son ami de cœur a décidé de la tuer pour ne pas l'avoir fait. Ce projet de loi protégera les femmes enceintes vulnérables. J'espère que tous les députés l'appuieront.
5:05:33 AM

Journal Missa

 Mercredi le 13 avril 2011
Le Manuscrit du Purgatoire Le bon Dieu, quoique bien grand, il est vrai, ne dédaigne pas de s'abaisser avec l'âme qui l'aime et d'entrer avec elle jusque dans les plus petits détails sur ce qui la concerne. Quelle bonté!
2:45:14 AM

Journal Missa

 Lundi le 11 avril 2011
30e fête du chapelet Samedi 30 avril 2011, à 14H00, à la Basilique Notre-Dame de Montréal ( Metro Place d'Armes ) 13H30 petit concert; 14H00 Procession, Chapelet, Messe solenelle. Célébrant S.E. Mgr André Gazaille, évêque auxiliaire à Montréal. Animation: La Famille Myriam. Bienvenue!
9:05:15 AM
VENDREDI SAINT – 39 MARCHE DU PARDON – 22 AVRIL C'est une invitation à venir participer, prier, réfléchir, se laisser convertir durant ce chemin de croix, cette marche de l'amour... L'accueil à 7h30 et le départ à 8h00 de la cathédrale Saint- Maron (Ste-Madeleine-Sophie-Barat), 10755, avenue St-Charles.
8:58:12 AM

Journal Missa

 Samedi le 2 avril 2011
Commentaire du jour Saint André de Crète (660-740), moine et évêque
Grand canon de la liturgie byzantine pour le Carême, 2ème  ode (trad. Clément, DDB 1982, p. 119s rev.)

« Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis »

Ciel, écoute ma voix.
Écoute-moi, ô terre :
Dieu me ramène à lui, je veux le célébrer.

Dans ta compassion, ô mon Dieu,
jette sur moi les yeux de ton amour,
reçois ma confession brûlante.

Plus que tous les hommes j'ai péché.
J'ai péché contre toi seul, Seigneur.
Pourtant prends-moi dans ta pitié, ô mon Sauveur,
puisque c'est toi qui m'a créé...

J'ai souillé, ô mon Sauveur,
ton image et ta ressemblance (Gn 1,26).
Le vêtement de beauté que le Créateur lui-même m'avait tissé,
je l'ai mis en lambeaux, et je suis nu.
A sa place j'ai voulu mettre une défroque déchirée,
œuvre du serpent qui m'a séduit (Gn 3,1-5)...

La beauté de l'arbre m'a fasciné,
elle a trompé mon intelligence.
Maintenant je suis nu et couvert de honte...

Le péché m'a revêtu de tuniques de peau (Gn 3,21)
après m'avoir dépouillé
de la robe tissée par Dieu lui-même...

Comme la prostituée, je te crie :
« Contre toi seul, j'ai péché ».
Reçois mes larmes, ô mon Sauveur,
comme tu as accepté le parfum de la pécheresse (Lc 7,36s).

Pardonne-moi, comme le publicain je crie vers toi.
Pardonne-moi, Sauveur, car, dans la descendance d'Adam,
nul n'a péché comme moi.

Comme David je suis tombé (2S 11)
et me suis recouvert de boue.
Mais de même que David s'est lavé dans ses larmes,
lave-moi, mon Sauveur.

Entends mon âme qui gémit, mon cœur qui languit,
reçois mes larmes, ô mon Sauveur,
et sauve-moi.

Tu aimes l'homme
et tu veux que tous soient sauvés.
Rappelle-moi dans ta bonté,
dans ta bonté accueille-moi,
je me repens.


6:24:40 AM
Lectionnaire

Livre d'Osée 6,1-6.
Les Fils d'Israël se disaient entre eux : « Allons ! Revenons au Seigneur ! C'est lui qui nous a cruellement déchirés, c'est lui qui nous guérira ; lui qui nous a meurtris, il pansera nos blessures.
Après deux jours il nous rendra la vie, le troisième jour il nous relèvera et nous vivrons en sa présence.
Efforçons-nous de connaître le Seigneur ; sa venue est aussi certaine que celle de l'aurore, elle sera bienfaisante pour nous comme l'ondée, comme les pluies de printemps qui arrosent la terre. »
Et Dieu répondit : « Que vais-je te faire, Éphraïm ? Que vais-je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s'évapore à la première heure.
Voilà pourquoi je vous ai frappés par mes prophètes, je vous ai massacrés par les paroles de ma bouche.
Car c'est l'amour que je désire, et non les sacrifices, la connaissance de Dieu, plutôt que les holocaustes. »

Psaume 51(50),3-4.18-19.20-21ab.
Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Si j'offre un sacrifice, tu n'en veux pas,
tu n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c'est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur,
relève les murs de Jérusalem.
Alors tu accepteras de justes sacrifices,
oblations et holocaustes sur ton autel.


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 18,9-14.
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne. '
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis ! '
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »


6:22:47 AM
Le crucifix dans les lieux publics ne lèse pas la laïcité de l'Etat "Le crucifix dans les lieux publics ne lèse pas la laïcité de l'Etat" : cette sentence de la Cour de Cassation italienne est saluée par L'Osservatore Romano en italien du 16 mars, veille de l'anniversaire des 150 ans de l'unité italienne.

« Le crucifix est l'unique symbole religieux admis dans les salles des tribunaux italiens et il ne lèse pas la laïcité de l'Etat. C'est ce qu'a répété la Cour de Cassation dans la sentence qui confirme la radiation de l'ordre judiciaire du juge de paix du tribunal de Camerino, Luigi Tosti, qui avait refusé de tenir une audience dans des salles où un crucifix était exposé. Selon la Cour suprême, pour exposer dans les bâtiments publics d'autres symboles religieux, il faudrait « un choix discrétionnel du législateur, qui, en ce moment, ne subsiste pas ». De la Cassation arrive donc un avis favorable au verdict disciplinaire émis par le Conseil supérieur de la magistrature qui, le 25 mai dernier, avait destitué le juge », explique L'Osservatore Romano.

Motivations de la sentence

Le quotidien de la Cité du Vatican fait observer que dans les motivations de la sentence, la Cour précise que « le principe de la laïcité de l'Etat » ne peut « absolument » pas être remis en question : la Cour constitutionnelle a en effet « reconnu dans la laïcité un principe suprême » de l'ordre constitutionnel italien.

Il s'agit d'un « principe qui n'est pas explicitement proclamé dans la Charte fondamentale », mais qui découle des articles 2, 3, 7, 8, 19 et 20 de la Constitution. Le principe de la laïcité, « riche en résonnances idéologiques et d'une histoire controvervée, mais assume une importance juridique - fait observer la Cassation - qui peut se déduire des règles fondamentales » de la législation italienne.

Un juge licencié

Mais en même temps, ajoute L'OR, la Cassation repousse la thèse de Tosti qui soutenait qu'il se battait au nom de la laïcité de l'Etat. A ce propos, les juges suprêmes expliquent que « la défense de la liberté religieuse et de conscience est un principe qui vaut pour toute la population et pas seulement un seul citoyen ». Ainsi, à partir du moment où « l'on a assigné à Tosti une salle sans crucifix pour qu'il y tienne ses audiences », il ne pouvait pas refuser d'accomplir son service, « en mettant en cause la présence du crucifix dans le reste des salles » d'audience des tribunaux italiens. La Cour a donc estimé qu'en agissant ainsi, le juge a provoqué un manque de service aux citoyens et à l'organisation du tribunal de Camerino et c'est pourquoi il a été « légitimement licencié ».

Une autre sentence sur la présence des symboles religieux dans les lieux publics en Italie devrait arriver le 18 mars lorsque la Grande Chambre de Strasbourg prendra une décision quant à la présence du crucifix en particulier dans les salles de classe. La Cour européenne se prononcera sur la question lancée le 27 mai 2002, lorsque le conseil de l'école Vittorino da Feltre, d'Abano Terme (Padoue) avait refusé d'enlever le crucifix des salles de classe, comme l'avaient demandé les parents de deux élèves.

Vingt pays soutiennent l'Etat italien

Soile Lautsi, citoyenne italienne d'origine finlandaise, avait demandé en 2002 à l'école publique de ses enfants, « Vittorino da Feltre » de Abano Terme (Padoue), d'enlever les crucifix des salles de classe. L'école avait refusé. Elle avait présenté un recours devant le tribunal administratif de la région de Venise (Veneto). De là une « longue série » de démarches en justice jusqu'à la discussion de trois heures à la Cour de Strasbourg, du 20 juin 2010, conclut L'OR.

Rappelons que c'est Joseph Weiler, professeur de droit de « l'University School of Law » de New York, qui a défendu la présence du crucifix, devant la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l'homme (ECHR).

Sa défense a été entendue par 17 juges dont Jean-Paul Costa, président de la Cour, lors d'une audience sur l'affaire « Lautsi v. Italy ».

Joseph Weiler, qui est également professeur honoraire de l'Université de Londres, représentait à l'audience les gouvernements de l'Arménie, de Bulgarie, de Chypre, de Grèce, de Lituanie, de Malte, de Monaco, de Roumanie, de la Fédération russe et de Saint-Marin, qui se présentaient comme des tiers intervenants. En effet, 20 pays ont apporté officiellement leur soutien à l'Italie.

Le professeur Weiler a expliqué qu'en Europe il n'existe pas de « modèle unique de relations Eglise-Etat ». Il suffit de voir les différences entre la laïcité en France et la laïcité en Grande-Bretagne où la Reine est chef de l'Eglise anglicane. La Suède, le Danemark ou la Grèce sont d'autres cas.

Une leçon de tolérance et d'histoire

Il a constaté que « dans beaucoup de ces Etats, des parties importantes de la population, voire même la majorité des habitants, ne se considèrent plus eux-mêmes religieux ». Et pourtant, l'utilisation de « symboles religieux dans l'espace public et par l'Etat, est acceptée par la population laïque comme appartenant à l'identité nationale et comme un acte de tolérance envers les autres citoyens ».

« Le message de tolérance envers l'Autre ne doit pas se traduire par un message d'intolérance envers sa propre identité », a-t-il ajouté.

Le 3 novembre 2010, la sentence de la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg, demandait pourtant d'enlever les crucifix des salles de classes en Italie.

Cette sentence a donné lieu à des réactions du Vatican, de la conférence des évêques italiens, d'associations catholiques, de la mairie de Rome. Elle contredisait ce que le Conseil d'Etat italien avait établi et a soulevé la protestation des Luthériens d'Italie.

« Si, juridiquement, l'Italie n'a pas encore gagné, politiquement, elle a de fait déjà remporté une victoire magistrale. En effet, à ce jour, pas moins de vingt pays européens ont apporté leur soutien officiel à l'Italie en défendant publiquement la légitimité de la présence de symboles chrétiens dans la société et notamment dans les écoles », commentait pour sa part, dans L'Osservatore Romano du 21 juillet 2010, Grégor Puppinck, directeur du « European Centre for Law and Justice » (ECLJ).
6:03:10 AM

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