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Journal Missa

 Archives de mai 2009 Journal Missa

 Jeudi le 28 mai 2009
Abba Abraham va voir Abba Arès. Ils sont assis ensemble. Un frère arrive chez l'ancien ; il lui dit : " Dis-moi ce que je dois faire pour être sauvé". Abba Arès répond : " Va. Pendant toute cette année, mange seulement du pain et du sel, le soir. Puis reviens ici et je te parlerai". Le moine s'en va et il fait cela. A la fin de l'année, il revient chez Abba Arès. Abba Abraham est encore là, par hasard. L'ancien dit de nouveau au frère : " Va, jeûne encore toute cette année, un jour sur deux". Après le départ du frère, Abba Abraham dit à Abba Arès : "Tu conseilles à tous les frères une charge légère. Mais à celui-là tu imposes une charge lourde. Pourquoi donc ? " L'ancien lui répond : " Ma parole dépend de ce que les frères viennent chercher. Ce frère est un homme courageux. Il vient entendre une parole à cause de Dieu. Et il obéit avec joie. C'est pourquoi, moi aussi, je lui dis la parole de Dieu". Les Apophtegmes des pères du désert
6:11:59 AM
Prière de l'automobiliste
5:38:37 AM
« L’amour du travail », une vertu importante pour Théodore le Studite Catéchèse de Benoît XVI ROME, Mercredi 27 mai 2009 (ZENIT.org) - Pour saint Théodore le Studite, « l'amour du travail est une vertu aussi importante que l'obéissance et l'humilité », a fait observer Benoît XVI. Benoît XVI a évoqué, place Saint-Pierre, la figure de Saint Théodore le Studite (VIIIe s.) lors de l'audience générale de ce mercredi. Le pape a insisté sur la défense des icônes et la réforme monastique entreprise par le saint byzantin : « Saint Théodore le Studite, né en 759, fut un des grands réformateurs de la vie monastique byzantine et un défenseur des images sacrées durant la deuxième période de la crise iconoclaste, aux côtés du Patriarche de Constantinople Nicéphore », a-t-il expliqué. Le pape a précisé, à propos des images sacrées : « En effet, il avait compris que la question de la vénération des icônes mettait en cause la vérité même de l'Incarnation ». Et pour ce qui est de la vie des moines, saint Théodore évoquait comme « un nouveau baptême » : « En réformant la vie monastique, Théodore a voulu faire de chaque monastère une communauté bien organisée, un vrai « Corps du Christ ». Les moines ont pour engagement d'observer les devoirs chrétiens avec une grande rigueur. La profession religieuse est presque un « nouveau baptême », dont la vêture est le symbole ». A l'instar de saint Benoît, le réformateur oriental avait en grande estime le travail humain : « Pour Théodore, a ajouté le pape, l'amour du travail est une vertu aussi importante que l'obéissance et l'humilité. Il y voit un critère pour tester la qualité de la dévotion personnelle. Celui qui est fervent dans ses engagements matériels l'est aussi dans ses engagements spirituels. Il n'admettait pas que sous le prétexte de la prière et de la contemplation, le moine se dispense du travail, qui, en réalité, est le moyen pour trouver Dieu ». Benoît XVI a souligné la façon dont saint Théodore exerçait sa paternité spirituelle, et en quelque sorte aujourd'hui encore, puisque sa règle est toujours observée : « Théodore s'est comporté en véritable père spirituel de ses moines, se mettant à leur disposition pour les écouter et leur manifestant une véritable amitié spirituelle. La Règle, qui fut codifiée peu après sa mort, fut adaptée avec quelques modifications, sur le Mont Athos. Elle demeure d'une grande actualité. « A la suite de saint Théodore le Studite, n'ayez pas peur de vous laisser guider par l'Esprit Saint « hôte très doux de nos âmes » », a recommandé Benoît XVI aux francophones en cette neuvaine de préparation à la Pentecôte.

Viens, Esprit Saint, en nos cœurs,
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière.

Viens en nous, père des pauvres.
viens, dispensateur des dons,
viens, lumière de nos cœurs.

Consolateur souverain,
hôte très doux de nos âmes
adoucissante fraîcheur.

Dans le labeur, le repos,
dans la fièvre, la fraîcheur,
dans les pleurs, le réconfort.

Ô lumière bienheureuse,
viens remplir jusqu'à l'intime
le cœur de tous tes fidèles.

Sans ta puissance divine
il n'est rien en aucun homme,
rien qui ne soit perverti.

Lave ce qui est souillé,
baigne ce qui est aride,
guéris ce qui est blessé.

Assouplis ce qui est raide,
réchauffe ce qui est froid,
rends droit ce qui est
faussé.

À tous ceux qui ont la foi
et qui en toi se confient
donne tes sept dons sacrés.

Donne mérite et vertu,
donne le salut final,
donne la joie éternelle.

Veni Sancte Spiritus
attribué à Étienne Langton (1228)
archevêque de Cantorbery
chanté pour la fête de Pentecôte

4:23:52 AM

Journal Missa

 Samedi le 23 mai 2009
Cours d'éthique et de culture religieuse...

Veuillez prendre note des détails des audiences à la Cour supérieure du Québec

Loyola High School c. Michelle COURCHESNE (ministre)
Borden Ladner Gervais SRL Me Bernard ROY (Justice Québec)

Palais de Justice de Montréal
1, rue Notre-Dame Est
Montréal

Début : Lundi, le 8 juin à 9H00 (assignation de la salle d’audience)
Salle : 15.07
Durée : 5 jours
Accès : Public


Course breaks the golden rule

The Gazette/Op-Ed, 2009-05-20, p.A18

Re: "Québec's ethics and religion course is worth defending" (Opinion, May 19).

Michael Schleifer completely sidesteps the concerns raised by William Johnson ("School course violates Quebecers' religious freedom," Opinion, May 10) and the questions raised by Loyola High School.

First, under the Charter of Rights and Freedoms, parents have the right to choose the religious training for their children. If parents want to teach a certain religion or philosophy, that is their right. If schools (and the Education system in Québec) try to teach something contrary to the parents belief, then parents have the ultimate authority and right to choose. It's all very well for Schleifer to argue that the course is good, but if the parents don't want it, they should have the final say. Strawberries might be good for you, too, but you don't have to eat them.

Second, the course is not age appropriate for third- or fifth-grade students. A child is taught by his parents and religious institution that certain things are true or sacred. Then if the school teacher, who is considered an authority by young children, teaches the contrary, the child will be confused. Children at that age cannot hold contrary views in their minds and try to figure out what they want to believe. Schleifer refers to the golden rule – "Don't do to others what you don't want them to do to you," or in the positive form, "Do for others what you want them to do for you." By forcing a course of study on children, the state is breaking this vital rule.

Ed Hoyer, Roxboro

© 2009 The Gazette - Montreal. All rights reserved.


Benoît XVI, homme politique ?

SRC, Carnets d’Alain Crevier, 2009-05-20

Cette semaine, je voulais vous parler du retour des catholiques sur la place publique. Depuis quelques années, on ne les voyait pas beaucoup. On ne les entendait pratiquement plus. Mais quelque chose a changé. Le dernier carnet sur le cours d'Éthique et culture religieuse en est un bon exemple. J'y reviendrai plus tard cette semaine. Je trouvais difficile de ne pas parler du voyage de Benoît XVI en Terre sainte. Franchement, me semble-t-il, étonnant voyage !

...

Benoît XVI comme médiateur ?

Je crois que ce qu'on retiendra, ce sera cette image d'un pape qui traverse un poste de contrôle et entre en territoires occupés. Ce seront ces quelques mots en faveur d'un État palestinien, qu'il a répétés en plusieurs occasions. Ce sera ce discours où lui, Benoît XVI, a offert ouvertement sa sympathie et son soutien aux victimes de Gaza. Franchement, j'ai eu le sentiment que Benoît XVI s'offrait comme médiateur. Qui l'eut cru… Benoît XVI, un homme politique ? Maintenant, la question. Lui, ce pape qui porte plusieurs controverses sur son dos, peut-il changer quelque chose dans cette région du monde ? Pourrait-il être un facteur de changement politique ? Benoît XVI, un facteur de changement ?

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2009/05/20/120502.shtml?auteur=2278


Capsule 29 Les vérités universelles I

http://www.youtube.com/watch?v=9cxtAcWwWZg

Au Palais de justice de Drummondville s’est tenu, la semaine dernière, un procès intenté par une famille contre la Commission scolaire des Chênes. M. Georges Leroux, un témoin expert du gouvernement, nous apprendra notamment que le cours ÉCR ne doit pas être sujet au régime d’exemption à cause de son caractère universel. Eh bien, oui. Le cours ÉCR est fondé sur des vérités universelles dont nos enfants ne doivent pas être privés.

Capsule 30 Les vérités universelles II

http://www.youtube.com/watch?v=FCrJUpXj6fI

Selon Georges Leroux, une vérité universelle est une vérité que partage naturellement l’ensemble des peuples du monde. « Tu ne tueras point » est un exemple de ce qu’est une vérité universelle selon Leroux. Mais qui donc peut se targuer d’être à la fois juge et arbitre de ce qu’est une vérité universelle? Croyez-le ou non, il paraît que, au Québec, nous sommes en possession de ce savoir extraordinaire et que c’est là une des raisons qui pousse l’État à imposer le cours ÉCR dans toutes les écoles du Québec.


La chronique de Joseph Facal

Dieu est encore partout
Joseph Facal, Journal de Montréal/de Québec, 2009-05-20

Vous avez tort de regarder de haut Drummondville. Il s'y passe des choses très importantes. Des parents de l'endroit viennent de s'adresser au tribunal pour obtenir que leurs enfants soient exemptés du nouveau cours d'Éthique et culture religieuse (ÉCR). Ce cours obligatoire remplace l'ancien régime qui donnait le choix entre l'enseignement de la religion catholique ou protestante, ou l'enseignement moral. Les parents sont des catholiques qui invoquent que c'est eux et non l'État qui devraient avoir le dernier mot en matière d'éducation religieuse. J'avoue que l'ancien régime me chicotait. J'ai toujours pensé que ce n'est pas une des missions de l'école que de transmettre une foi religieuse particulière. C'est aux autorités religieuses et aux parents que ce rôle incombe. Mais le gouvernement, lui, plaide que le cours ne vise qu'à former de bons petits Québécois ouverts à la diversité d'aujourd'hui, en les initiant aux différentes cultures et aux différentes religions. De la pure foutaise.

ENDOCTRINEMENT

Supposons, comme le notait Christian Rioux du Devoir, que vous voulez initier les enfants à la littérature arabe. Ne serait-il pas plus logique de le faire dans un cours de littérature donné par un professeur dont c'est la spécialité ? Si vous voulez initier les enfants à l'histoire des religions amérindiennes, un cours d'histoire donné par un historien de métier ne serait-il pas la façon toute désignée ? Autrement dit, si on enlève du cours d'ÉCR tout ce qui normalement devrait trouver sa place dans des cours déjà prévus au programme, que reste-t-il ? Il reste la véritable intention des promoteurs du cours : non pas ouvrir les enfants à la différence, comme s'ils étaient présentement fermés, mais plutôt les convertir à leurs vues. Et quelles sont ces vues ? Mais tout simplement, le nouveau catéchisme du Québec moderne : le multiculturalisme à la canadienne, les droits individuels, les Chartes. Nous sommes simplement en train de remplacer une religion par une autre. Nouvelles soutanes, nouveau discours, même mentalité. Allez lire les documents produits par les promoteurs du cours ÉCR. Si j'avais de la place, je vous citerais des extraits ahurissants. L'enfant doit en venir à trouver normal que son petit copain sikh porte un couteau, ou que l'on déplace une date d'examen pour cause de fête religieuse. Si vous êtes contre, vous êtes « nostalgique » et souffrez de « repli identitaire ».

MATRAQUAGE

Ce sont toujours les mêmes questions qui reviennent. Pour qu'un immigrant s'intègre, qui doit faire le plus gros du chemin, lui ou la société qui l'accueille ? Est-ce que la majorité a le droit de poser ses valeurs forgées par 400 ans d'histoire comme culture de convergence ? Les pratiques religieuses doivent-elles être confinées à la sphère privée et dans les lieux de culte prévus pour cela ? Où est-ce que les institutions publiques doivent se transformer pour accueillir toutes les croyances ? Comme le notait une collègue, après dix ans d'un tel matraquage idéologique, nos enfants ne sauront pas grand-chose de l'histoire des religions, mais il n'y a pas une seule demande d'« accommodement », aussi exagérée soit-elle, qui ne leur semblera pas « raisonnable ». C'est le vrai but de ce cours.

http://www.canoe.com/infos/chroniques/josephfacal/archives/2009/05/20090520-102200.html


Réponse à la lettre de l'abbé Gravel
Le pouvoir légitime des parents
L’Action (Joliette), 2009-05-19

Le procès opposant les parents qui demandent l’exemption de leurs enfants du cours d’Éthique et culture religieuse (ÉCR) et la Commission scolaire Des Chênes, assistée de la Procureure Générale comme intervenante, a eu lieu à la Cour Supérieure du Québec à Drummondville du 11 au 15 mai 2008. Ayant assisté à l’entièreté de la preuve présentée par les deux parties, je réaffirme l’appui de la part de l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ) aux parents qui demandent l’exemption pour leurs enfants. Le Cardinal Zenon Grocholewski de Rome, se référant « à de nouvelles réglementations civiles » qui remplacent l’enseignement religieux par des cours de « morale et culture religieuse », a publié très récemment (le 5 mai 2009), une lettre à tous les évêques du monde pour distribution auprès de ceux engagés dans la mission éducatrice de l’Église. Cette lettre rappelle très fortement la priorité pour le parent de choisir l’éducation morale et religieuse de leurs enfants à l’école comme ailleurs : « Au sein d’une société pluraliste, le droit à la liberté religieuse requiert à la fois l’assurance que l’enseignement religieux soit donné dans les écoles, et une garantie que cet enseignement soit en conformité avec les croyances des parents. » La lettre du cardinal Grocholewski vient renforcer ses remarques orales il y a quelques semaines à l'effet que l'imposition du cours d'éthique et de culture religieuse au Québec « violait le droit des parents. » (Zenit, 19 février 2009) En tant que préfet de la Congrégation pour l’Éducation catholique, le Cardinal, le 5 mai 2009, a prévenu des dangers suivants : « Si l’enseignement religieux se limite à une exposition de différentes religions de manière comparative et “neutre”, cela peut être source de confusion, ou inciter au relativisme ou à l’indifférentisme. » Ce n’est pas différent de ce que disent les parents qui demandent d’exempter leur enfant du cours d’Éthique et culture religieuse (ÉCR), ni des propos du théologien Guy Durand, témoin expert pour les parents en Cour supérieure à Drummondville du 11 au 15 mai 2009, qui a souligné que ce cours mène au relativisme. Ce ne sont pas quelques parents marginaux qui s’objectent à ce cours, contrairement aux dires de M. Raymond Gravel (L’Action, le 14 mai 2009). Les Chevaliers de Colomb de la province veulent la reconnaissance du droit à l’exemption et que ce cours soit optionnel. Il en va de même pour les coptes orthodoxes, pour les parents de l’Association des parents catholiques du Québec (APCQ) et de la Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ), pour plusieurs pasteurs évangéliques et autres. Lorsque 2000 parents demandent l’exemption, que 200 parents retirent leurs enfants et que des parents poursuivent une commission scolaire en cour, il y a lieu de s’interroger. Pour moins que cela, on avait introduit l’enseignement moral comme option à l’enseignement religieux, il y a plus de 25 ans. L’APCQ demande, avec les autres parents, que les commissions scolaires accordent l’exemption aux parents qui le demandent ou, mieux encore, que le cours ÉCR soit optionnel.

David Mascré, philosophe et professeur associé à l’Université de Paris, après une analyse minutieuse du programme, considère que ce dernier est dangereux pour les enfants car il promeut « le polythéisme » et « réduit systématiquement le contenu de la foi à un ensemble de symboles sans fondement objectif ni assise rationnelle ». Son analyse confirme celles faites par les parents de la province. Il ne faut pas confondre la perte du choix entre l’enseignement religieux ou l’enseignement moral (sans religion) et l’imposition du programme d’ÉCR. Les parents veulent avoir, bien sûr, une option respectueuse de leur foi à l’école comme l’a maintes fois recommandé le Vatican. Cependant ils veulent aussi et séparément, ne pas voir des religions étrangères imposées à leurs enfants dans le contexte d’un cours non chrétien comme ÉCR. Ils ne veulent pas, non plus, que leurs enfants soient soumis à une approche de clarification des valeurs pour l’éthique, comme c’est le cas dans ÉCR. Le cynisme, la moquerie et le mépris de M. Gravel à l’égard des parents ne semblent pas connaître de limite (L’Action, le 14 mai 2009). Mais, à mon étonnement, M. Gilles Routhier, théologien expert pour la Commission scolaire Des Chênes à Drummondville, a aussi reproché aux parents : « de bouder le programme, de faire des marches et des manifestations ». Par ces actions, les parents ne font qu’exercer leur pouvoir démocratique et défendre leurs droits. L’État et certains membres du clergé ont peut-être un agenda social à promouvoir, mais ce débat doit se faire entre adultes consentants. Ne le faisons pas sur le dos des enfants. En dépit de sa position pro-ÉCR, Georges Leroux, témoin expert pour la Commission scolaire à Drummondville, a prévenu contre le fascisme quand l’autorité parentale tombe. Il faut renforcer et non miner l’autorité parentale et le droit de choisir des parents. Les parents ne sont pas des fanatiques parce qu’ils tentent de passer à leurs enfants des valeurs sûres et une foi vivante et parce qu’ils ne veulent pas voir cet ouvrage détruit par l’école, en l’occurrence par le cours ÉCR. L’APCQ demande le respect pour ces parents et pour leurs enfants et adolescents dont la liberté de conscience et de religion est aussi bafouée.

Lorsqu’on demande à l’enfant de comparer des récits religieux, de rentrer dans des lieux de culte en prenant les postures requises par cette croyance, de nommer des noms de dieux païens, de lire des prières des spiritualités autochtones, de raconter comment il vit sa religion à domicile, de se taire devant des opinions qu’il trouve irresponsables ou devant des croyances qu’il trouve illégitimes, d’accepter toute croyance sur le même pied, on demande à l’enfant d’agir et non seulement d’observer le phénomène religieux, contrairement à ce qu’ont prétendu M. Jacques Pettigrew et M. Routhier lors des audiences en cour. Ces actes interfèrent avec le développement religieux de l’enfant car il doit mettre de côté son esprit critique face aux autres religions et collaborer avec des actions qui vont parfois contre sa foi. Le vivre-ensemble n’est pas tout, l’enfant tend entièrement vers la connaissance de la vérité, comme l’a précisé le professeur Mascré devant le Tribunal. Laissons les parents éduquer leurs enfants. Ne tentons pas de leur enlever ce privilège qui vient avec la responsabilité de les élever. Faisons confiance au peuple québécois en leur laissant, comme le stipule le Vatican, une réelle liberté dans le choix de l’école et des programmes. Rejetons l’approche totalitaire qui impose, par le biais de lois gouvernementales, de cours obligatoires et de mépris des demandes des parents, des changements identitaires aux plus jeunes et plus vulnérables des citoyens. Terminons par une citation d’un document de Vatican II donnée en Cour Supérieure par Me Jean-Pierre Bélisle, procureur pour les parents, pour appuyer la légitimité des actions des parents catholiques (et autres) qui veulent exercer de manière responsable leur autorité parentale : Qu'ils [les laïcs] attendent des prêtres lumières et forces spirituelles. Qu'ils ne pensent pas pour autant que leurs pasteurs aient une compétence telle qu'ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux, ou que telle soit leur mission. Mais plutôt, éclairés par la sagesse chrétienne, prêtant fidèlement attention à l'enseignement du Magistère, qu'ils prennent eux-mêmes leurs responsabilités. (Gaudium et Spes, 43-2). Notons que le Magistère vivant est celui dont l'autorité s'exerce au nom du Christ, c'est-à-dire par les évêques en communion avec l'évêque de Rome (Wikipedia).

Jean Morse-Chevrier, présidente, Association des parents catholiques du Québec

http://www.laction.com/article-338709-Le-pouvoir-legitime-des-parents.html


Les chemins de Gravel
(en attente de publication) La Presse/Opinion, 2009-05-19

J’ai été surpris ce dimanche matin de lire les propos de l’abbé Gravel qui qualifiait les opposants au cours d’éthique et de culture religieuse de « …petit groupe d’opposants, plus fanatiques les uns que les autres ». Il ne pouvait s’arrêter et rajoutait vers la fin « …je me méfie de l’intégrisme fanatique des opposants ». Ça y’est le mot est lancé les opposants au cours d’ÉCR sont des fanatiques et des intégristes. Cette tactique de communication qu’emploi ce cher prêtre-média fait malheureusement de plus en plus sa place dans notre monde moderne et démontre le peu d’envergure intellectuelle des opposants à telle ou telle idée. Par exemple au États-Unis, avant même d’entendre les arguments d’un expert qui réclame de fixer un plafond pour les gaz à effet de serre on dira qu’il est liberal (lire à l’anglaise) …qui sera compris par la population américaine comme gauchiste voir même communiste. Au Québec c’est l’inverse, lorsque les Lucien Bouchard, Joseph Facal et autres parleront d’un Québec lucide, on dira qu’ils sont « à droite » afin de bien vendre l’idée qu’il ne vaut même pas la peine d’engager la conversation avec eux. Ce procédé qu’utilise M. Gravel est dans les faits une prise d’otage en règle, car l’individu ou le groupe qui se voit affubler de ces accusations, parce qu’à l’inverse du courant dominant, ne peut plus argumenter sur son idée avant d’avoir rétabli les faits quant à ce qu’il n’est pas. Un autre argument utilisé dans son texte, est celui de spécifier que les opposants au cours sont minoritaires. Ainsi, selon lui, le petit nombre est une preuve d’absence de légitimité. Ce genre d’argument repris mainte fois par les médias n’a rien à faire avec le droit et encore moins avec la raison car, à ce titre, les femmes qui furent à l’origine une poignée à réclamer le droit de vote, n’auraient jamais dû l’obtenir, tout comme les premiers antiesclavagiste et que dire de la secte du Nazaréen devenu les catholiques d’aujourd’hui. La valeur d’une idée se défend au poids de son argumentaire et non du nombre de ceux qui la soutiennent ; justifier avec le nombre seulement n’est, dans les faits, que l’argument de ceux qui manquent d’argument.

Sur les arguments

M. Gravel a vu juste en disant que la transmission de la foi appartient d’abord aux parents, mais pas seulement que la foi, M. Gravel. Avant l’État, les premiers éducateurs sont les parents car ils représentent la famille, toute première unité qui bâtie une société. Pourtant, le cours d’ÉCR banalise et supplante les parents dans la transmission de l’éthique et des valeurs. Dans certains cas il viendra même en contradiction avec les valeurs familiales… car les familles aussi ont des valeurs. Vous avouerez que c’est plus dur d’avoir ce même genre de conflit avec un cours de mathématique ou de français. Ainsi nous ne parlons pas d’un problème d’ordre religieux mais bel et bien du rôle de l’État versus le droit parental. Parlant de la responsabilité de la famille vis-à-vis de l’éducation des enfants, Charles de Koninck, ancien doyen de la faculté de philosophie de l’Université Laval, rappelait lors d’une conférence que « son droit est inaliénable, antérieur au droit de l'État, et inviolable ». Selon un vieil adage des régimes totalitaires, « quand nous sommes en minorité, nous réclamons pour nous la liberté au nom de vos principes ; quand nous sommes en majorité, nous vous la refusons au nom des nôtres. » L’abbé Gravel semble faire écho à cette maxime en écrivant que le cours « …favorise l’inclusion dans le respect de la dignité de chacun. C’est pourquoi il doit demeurer obligatoire pour tous sans exception. » Il faut savoir que le respect de la dignité de chacun a toujours été incompatible avec le mot obligatoire et qu’à ce titre nous vous souhaitons, M. Gravel, bienvenue parmi les intégristes !

Benoit Girouard
Père de 5 enfants et président Union paysanne


Cours d'éthique et de culture religieuse
Réponse à l'abbé Gravel
L’Action (Joliette), 2009-05-19

Monsieur Raymond Gravel, votre lettre sur le cours Éthique et culture religieuse m'a d'autant plus attristé que j'ai une grande admiration pour vous. Comment pouvez-vous être aussi méprisant pour des citoyens qui demandent qu'on respecte leur liberté de conscience et de religion : « Fanatiques », « ultra-catholiques », sans avoir « évalué la pertinence et le contenu » du programme. Tout en appuyant la demande d'exemption, je ne me reconnais aucunement sous ces termes : j'ai milité il y a plusieurs années pour la déconfessionnalisation de l'école Notre-Dame-des-Neiges à Montréal ; j'ai déjà écrit comment on devrait transformer le présent programme (revue Éthique publique, printemps 2008). Mais je respecte infiniment la liberté de conscience et de religion, donc le droit à l'exemption du cours ÉCR qui constitue le cœur du procès à Drummondville. D'autant plus que je trouve que le programme actuel, malgré les beaux objectifs affichés, contient des faiblesses majeures, surtout lorsqu'il s'adresse aux élèves du primaire. Peut-on discuter à un autre niveau que celui des invectives ? Vous dites que les objectifs du programme sont corrects. Oui, mais avez-vous analysé la structure et le contenu du programme ? Avez-vous analysé quelques manuels ? Personnellement, je ne pense pas que le cours réponde aux objectifs que vous désirez : « comprendre notre culture et notre héritage collectif » ou « montrer l'influence du christianisme dans l'évolution de la société québécoise ». On présente huit religions aux enfants de six et sept ans. Elles sont sur le même pied que des légendes grecques, des mythes et des contes que personne ne donne comme « croyances ». Le maître doit rester neutre dans les discussions entre enfants. Je ne vois pas en quoi le cours permettra « d'apprendre à distinguer un récit historique d'une légende ou d'un texte poétique ». Au contraire, c'est plutôt la confusion que le programme favorise. Les éléments des religions sont présentés de manière morcelée, sans que l'élève ne puisse saisir la signification profonde de la religion ou le sens qu'elle pourrait donner à sa vie. Le christianisme lui-même y est mal présenté, vidé de tout ce qui fait sa signification. Il n'est pas certain d'ailleurs qu'on lui donne la prépondérance demandée. Quand il est question des besoins de l'enfant, on en nomme cinq ou six, mais jamais les besoins d'ordre spirituel ou religieux ne sont cités. On cherche à développer l'esprit critique des jeunes enfants, y compris vis-à-vis les règles familiales et religieuses. On impose aux enfants du primaire des discussions qui relèvent davantage de la fin du secondaire. Il n'est pas question de transmission de la foi – on s'entend que celle-ci relève des parents et des communautés – mais de la transmission de connaissances religieuses ou d'acquisition de la culture religieuse qui a fait le Québec, ainsi que d'une véritable formation morale et non d'un cours de citoyenneté.

Les orientations du programme sont confirmées et accentuées par les affirmations et déclarations de certains rédacteurs ou conseillers du programme dans des revues ou des séances de formation organisées par le Ministère : l'un affirme « Tout est légitime » ; un autre déclare qu'il faut « apprendre à ébranler la suffisance identitaire » du jeune ; un troisième dit qu'il faut décentrer le jeune ; un quatrième qu'il faut apprendre à relativiser ; une diapositive d'une vidéo de formation signale qu'il faut poursuivre la déconfessionnalisation du système scolaire jusqu'à la « déconfessionnalisation des mentalités ». Dans les manuels utilisés à Drummondville (1re et 2e année), il y a deux prières à la Terre-Mère et au Grand-Esprit, aucune allusion au Notre Père. On parle de la Création en deuxième année en décrivant la légende autochtone du Grand-Lièvre : rien sur le récit biblique. On fait suivre le récit de Noël d'un « réveillon » chez les souris. On ne dit pas pourquoi Jésus pardonne à Zachée. Dans un autre manuel, on demande aux enfants de 12,13 ans d'inventer leur propre religion (fondateur et mythe fondateur, un ou des dieux, un code moral, un livre sacré, quelques rituels, quelques objets de culte) : jeu si l'on veut, mais on peut se demander ce que ce jeu induit dans la pensée de l'enfant. Ailleurs, on met la Révélation de Dieu à Mahomet à l'indicatif (« Dieu révéla à Mahomet le message divin ») alors qu'on utilise le conditionnel pour la Résurrection de Jésus (« ses disciples l'auraient rencontré bien vivant »). On décrit la place de la femme dans diverses religions de manière vraiment injuste pour le catholicisme. Une activité de réflexion de type yoga avec les tout petits a pour titre « Graine de doute » et donne le doute comme fruit de l'activité. Je suis particulièrement abasourdi par votre dernière phrase : « comme prêtre catholique, je fais confiance à la sagesse de nos évêques ». Que pensez-vous de la sagesse des évêques sur la contraception, l'homosexualité, le mariage des prêtres, l'ordination des femmes ? Question directement de leur ressort pastoral pourtant. Le concile Vatican II a d'ailleurs affirmé que dans les questions concrètes d'aménagement social et politique, il appartient aux laïcs de décider ; ceux-ci ne doivent pas penser que leurs pasteurs ont cette compétence, ni mission à cet effet (Gaudium et spes, no 43, paragraphe 2). Quant à la déclaration de l'épiscopat en 2008, elle rappelle que leur préférence demeure pour les options en enseignement religieux, elle signale de nombreuses faiblesses et difficultés qui affectent le programme, « dont certaines sont contournables », ce qui implique que certaines ne le sont pas. Et leur déclaration contient trois fois l'affirmation qu'ils sont devant un fait accompli : Ils sont loin d'approuver le programme. On peut comprendre leur fatigue quand on sait qu'ils se sont prononcés en faveur des options des dizaines de fois, notamment en 1997, 1999, 2000, 2005.

Guy Durand, théologien retraité, Dunham

http://www.laction.com/article-338676-Cours-dethique-et-de-culture-religieuse.html


Cette information a été colligée par....
Richard Décarie 
Coalition-CLE.org

« La seule condition au triomphe du mal, c’est l’inaction des gens de bien. » – Edmund BURKE (1729 – 1797)
(The only thing necessary for the triumph of evil is for good men to do nothing.)
6:40:16 AM

Journal Missa

 Mercredi le 20 mai 2009
Ultrasound technology is partly responsible for Americans’ gradual shift to identifying themselves as pro-life.
10:32:37 AM

Journal Missa

 Dimanche le 17 mai 2009
The 13th day

October 13th 1917, Fatima, Portugal.

FACT: Over 70,000 witnesses watched the sun spinning in the sky before plummeting towards the earth, in an extraordinary prophesised event, which became known as ‘The Miracle of the Sun’.

In a world torn apart by persecution, war and oppression, 3 children were chosen to offer a message of hope to the world.

Based on the memoirs of the oldest Seer, Lucia Santos, and many thousands of independent eye-witness accounts, The 13th Day dramatizes the TRUE story of three young shepherds who experienced six interactive apparitions with a “Lady from Heaven” between May and October 1917, which culminated into the final prophesized Miracle.

Abducted from their homes, thrown into prison and interrogated under the threat of death in the government’s attempt to silence them, the children remained true to their story.

The lady, who later revealed herself to be the Blessed Mary, gave a SECRET to the children told in three parts, from a harrowing vision of hell, to prophetic warnings of future events including the advent and timing of the Second World War, the spread of communism, and the assassination of the Pope.

All three Seers have since die. Two of them have been beatified.

Stylistically beautiful and technically innovative, writer-directors Ian & Dominic Higgins use state-of-the-art digital effects to create stunning images of the visions and the final miracle that have never before been fully realized on screen.

Shot on location in Portugal and in the UK, 13th Day Films worked with a cast of over 250 to re-create the scenes of the 70,000 strong crowds, and 3 Portuguese children play the iconic roles of the Seers.

Witness the greatest miracle of the 20th Century, and experience the incredible, emotionally-charged and often harrowing world of three young children whose choice to remain loyal to their beliefs, even in the face of death, would inspire thousands.

Running Time: 85 minutes
Format: High Definition / Dolby Surround Sound
Rights Ownership: 100% worldwide.


7:13:25 AM
Cours d'éthique et culture religieuse
Les évêques étaient inquiets avant la promulgation
 
Jean-Pierre Boisvert, La Tribune, 2009-05-14, p.5
 
Le cours d'éthique et culture religieuse (ÉCR) soulevait déjà, en mars 2008, trois mois avant sa promulgation, des questions préoccupantes aux yeux de l'Assemblée des évêques du Québec. Cet avis, rapporté hier par l'avocat des requérants, Me Jean-Pierre Bélisle, devant le juge Jean-Guy Dubois chargé de déclarer inconstitutionnel ou non le caractère obligatoire du cours ÉCR, au Palais de justice de Drummondville, était contenu dans une lettre écrite par le comité ad hoc de l'Assemblée des évêques du Québec. « Les évêques précisent qu'en cas de malaise, il faudrait prévoir un ultime recours à utiliser avec circonspection. Ils disent s'inquiéter des conséquences de voir un élève du primaire être exposé à la diversité religieuse, n'est-ce pas là plus qu'une mise en garde ? », a demandé Me Bélisle au témoin de la défense Gilles Routhier, prêtre et professeur de théologie à l'Université Laval. « Au moment de la rédaction de cet avis, a estimé M. Routhier, le programme n'était pas encore rendu public et c'était une position sage comme tenu que nous étions encore dans l'abstrait. » Le cours ÉCR a été introduit de façon obligatoire en septembre dernier et plus de 2000 parents ont demandé une exemption de suivre ce cours pour leurs enfants. Toutes les demandes ont été refusées par les commissions scolaires. Voulant aller dans le même sens, Me Bélisle a voulu produire devant la Cour un document signé du cardinal Zenon Grocholewski, préfet de la Congrégation de l'éducation catholique, soulignant « le rôle de l'école dans la formation catholique des nouvelles générations », mais, comme il était daté du 5 mai 2009, donc trop récent pour que la défense ait pu en prendre connaissance, le juge Dubois a refusé qu'il soit déposé comme élément de preuve. Cette lettre circulaire adressée par le Vatican aux présidents des conférences épiscopales est pourtant assez pertinente, établissant en préambule que « la nature et le rôle de l'enseignement religieux à l'école sont aujourd'hui l'objet de débats et, en certains cas, de nouvelles réglementations civiles, qui ont tendance à le remplacer par une étude du fait religieux… allant jusqu'à s'opposer aux choix et à l'orientation que les parents et l'Église désirent donner à la formation des générations futures ». Le document ajoute que « il faut absolument assurer aux parents le droit de choisir une éducation conforme à leur foi ». Me Benoit Boucher, représentant le procureur général du Québec au nom du ministère de l'Éducation, a fait savoir qu'il prendra connaissance du document. De son côté, Me Bélisle a indiqué qu'il entendait s'inspirer de cette lettre circulaire dans
 le contre-interrogatoire de M. Routhier qui se poursuivra demain. Deux autres témoins ont été entendus hier. Jacques Pettigrew, responsable du programme ÉCR, est venu dire, notamment, que la formation des enseignants, pour lequel un budget de 3,5 millions $, a été débloqué, était la responsabilité du Ministère mais que le suivi, visant à s'assurer que cette formation était bien complétée, était celle des commissions scolaires qui embauchent les enseignants. En après-midi, le philosophe George Leroux, qui a travaillé à l'élaboration du contenu du programme ÉCR, a expliqué, de façon très élaborée, les différences entre éthique et morale. Essentiellement, la morale est une prescription concernant la vie juste et bonne, qui finit par avoir une influence sur le législateur ; alors que l'éthique est en quelque sorte la science des principes en voie d'universalisation. Il a de plus fait valoir que le cours ÉCR n'est pas une religion d'état. « Au contraire, ce programme est conçu pour que les jeunes soient capables de reconnaître et de refuser une religion d'état », a dit M. Leroux, faisant remarquer que le Québec n'est pas seul à s'engager dans cette voie. « L'Europe entre aussi dans ce processus ».
 
© 2009 La Tribune (Sherbrooke, Qc). Tous droits réservés.


 
Cours d'éthique et culture religieuse
TQS, Émission Le midi avec André Arthur, 2009-05-13
 
Entrevue avec Jacques Brassard, aller à 6:50 minutes...


 
Gérard Bouchard defends Quebec ethics course
 
CBC, 2009-05-13
 
Educating Québec children about other religious traditions is critical to building a tolerant, pluralistic society, said a prominent sociologist called to testify in a court case challenging a controversial mandatory ethics course. Gérard Bouchard, who two years ago oversaw a divisive provincial commission on religious and cultural accommodations, was asked by the Québec government this spring to testify in defense of the province's new ethics course. The class – compulsory for Grade 1 to Grade 11 students – has drawn the ire of several Catholic parents across Québec who object to the course being mandatory for graduation. A group of parents who are part of the Coalition for Liberty in Education is challenging the course in Québec Superior Court, where expert witnesses have debated the pros and cons of the course this week. Bouchard testified Tuesday afternoon by videolink from Harvard University, where he is now teaching. He talked about his experience chairing the "reasonable accommodation" commission, where he listened to thousands of Quebecers talk about their experience with cultural minorities. In almost every case, the root of the problem was religion, Bouchard testified – which he believed stems from a lack of knowledge of non-Catholic traditions. For someone who knows nothing about Sikhism, a Sikh's refusal to remove his turban and put on a helmet on a construction site seems irrational, Bouchard said. Educating children about other traditions from an early age, when he believes they are still free of stereotypes, is critical to creating citizens at ease in a pluralistic society, Bouchard said. He heartily endorsed the Ethics and Religious Culture course, in stark contrast to other academic experts who have testified the course is confusing and reductionist. Earlier this week, French academic and philosopher David Mascré testified the class is dangerous and even subversive because it interferes with parents' ability to transmit their faith to their own children. The course was officially introduced in September 2008 to replace religious instruction in school. The curriculum includes academic instruction of ethical, moral and religious principals drawn from several faiths. The court case continues this week.

© 2009 CBC Montreal (web site). All rights reserved.


7:05:19 AM

Journal Missa

 Jeudi le 14 mai 2009
La paix durable a sa source dans la reconnaissance que le monde, en dernière analyse, ne nous appartient pas, mais qu'il est plutôt l'horizon à l'intérieur duquel nous sommes invités à participer à l'amour de Dieu et à lui apporter notre coopération pour guider le monde et l'histoire sous son inspiration....nous ne pouvons pas agir avec le monde selon notre bon plaisir ; mais, plutôt, nous sommes appelés à rendre nos choix conformes aux lois subtiles mais néanmoins perceptibles inscrites par le Créateur dans l'univers et à mettre nos actions en accord avec la bonté divine qui imprègne tout le monde créé...former « le cœur des jeunes » revient à former « l'avenir de l'humanité elle-même ». « Les Chrétiens s'unissent volontiers aux Juifs, aux Musulmans, aux Druzes et aux membres d'autres religions dans le désir de protéger les enfants contre le fanatisme et la violence, tout en les préparant à être les bâtisseurs d'un monde meilleur »... Je vous encourage à continuer à mettre en pratique des comportements de respect mutuel alors que vous œuvrez pour apaiser les tensions concernant des lieux de culte, assurant ainsi un environnement serein pour la prière et la réflexion, ici même et dans toute la Galilée... le Pape a invité les « différentes traditions religieuses » à promouvoir « une culture de paix, en particulier par l'enseignement et la prédication des valeurs spirituelles les plus profondes de notre commune humanité ».
12:12:00 PM
Blessed Francis Xavier Seelos, C.Ss.R. (1819-1867)
9:26:22 AM
Marche nationale pour la Vie, 14 mai 2009 à midi, colline parlementaire, Ottawa
9:10:11 AM
Indulgences spéciales durant l’année sacerdotale

L'année sacerdotale, qui sera célébrée du 19 juin 2009 au 19 juin 2010, a été décrétée en l'honneur de saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, dont l'Eglise fête cette année le 150ème anniversaire de la mort.

Cette année sacerdotale sera inaugurée en la solennité du Sacré cœur de Jésus, par la célébration des vêpres présidées par le pape en présence des reliques du saint, portées à Rome par l'évêque de Belley-Ars. 

Benoît XVI conclura cette « sainte période », un an plus tard, place Saint-Pierre, avec les prêtres du monde entier, qui « renouvelleront leur fidélité au Christ et leur lien de fraternité », souligne le texte.

Le décret illustre en détail les modalités pour obtenir ces indulgences. 

En premier lieu, pourront obtenir l'indulgence plénière les prêtres « vraiment repentis, qui réciteront pieusement tous les jours les laudes ou les vêpres devant le Saint Sacrement exposé à l'adoration publique ou qui repose dans le tabernacle et qui, à l'exemple de saint Jean Marie Vianney, l'âme prompte et généreuse, célébreront les sacrements notamment de la confession ». 

Le décret souligne que les prêtres « pourront bénéficier de l'indulgence plénière, applicable aux prêtres défunts comme suffrage, si, en conformité avec les dispositions en vigueur, ils se confessent, communient et prient aux intentions du Saint-Père ». 

Ils recevront l'indulgence partielle, elle aussi accordée aux défunts, « chaque fois qu'ils réciteront pieusement les prières appropriées qui conduisent à une vie sainte et qu'ils accompliront les offices qui leur ont été confiés ».

Pourront également bénéficier d'une indulgence plénière les fidèles qui, « vraiment repentis », assisteront à la messe et prieront Jésus Christ, prêtre souverain et éternel, pour les prêtres de l'Eglise, et ceux qui accompliront ce même jour une bonne œuvre. 

Il faudra aussi qu'« ils se soient confessés et qu'ils aient prié aux intentions du Saint-Père les jours d'ouverture et de clôture de cette année sacerdotale, le jour du 150e anniversaire de la mort de saint Jean-Marie Vianney, les premiers jeudis du mois ou de quelque autre jour établi par les évêques des lieux pour l'utilité des fidèles ».

Les personnes âgées, les malades et tous ceux qui, pour des motifs légitimes, ne peuvent sortir de chez eux, pourront obtenir l'indulgence plénière « s'ils gardent l'âme éloignée du péché et s'ils accomplissement les trois conditions nécessaires dès qu'il leur sera possible, et si, aux jours indiqués, ils prient pour la sanctification des prêtres et offrent à Dieu par l'intercession de Marie, Reine des Apôtres, leurs infirmités et leurs souffrances ». 

Le décret indique aussi que sera accordée l'indulgence partielle à tous les fidèles qui « réciteront cinq Notre Père, Je vous salue Marie et Gloria, ou d'autres prières approuvées « en l'honneur du Sacré Coeur, pour que les prêtres demeurent purs et saints dans leur vie ».
8:56:42 AM
Edel Quinn, La Messagère de Notre-Dame, Légionnaire de Marie. kto Diffusé le 06/05/2009 / Durée 53 mn
6:51:27 AM

Journal Missa

 Mercredi le 13 mai 2009
Edel Quinn, Légionnaire de Marie, (1907-1944)
4:16:57 PM
Les noms de tous "sont inscrits de manière indélébile dans la mémoire de Dieu Tout-puissant". Et donc "on ne peut jamais enlever son nom à un autre être humain", pas même quand on veut tout lui enlever. Le cri de ceux qui ont été tués monte de la terre comme au temps d’Abel, contre toute effusion de sang innocent, et Dieu écoute tout le monde, parce que "ses miséricordes ne sont pas épuisées".
11:40:07 AM

Journal Missa

 Vendredi le 8 mai 2009
Un concert-bénéfice familial pour des jeunes en Centre jeunesse
6:57:11 AM
Dans la vie tout est possible...il suffit d'y croire ! En voici un bel exemple: Un jour, un fils dit à son père: -'Papa, veux-tu courir un marathon avec moi?' - et le père dit 'oui'. Ils courent ensemble leur premier marathon. Une autre fois, le fils redemande: -'Papa, veux-tu courir encore un marathon avec moi ?' - et le père dit 'oui, mon fils'. Un jour, le fils demande à son père : -'Papa, veux-tu courir avec moi le Ironman ?' Le Ironman est le triathlon le plus difficile qui existe : (nager 4km, faire du vélo pendant 180 km et courir 42 km) Et le papa dit 'oui' Le récit semble "simple". Jusqu'à ce qu'à ce que l’on on visionne le vidéo ...
6:53:42 AM

Journal Missa

 Jeudi le 7 mai 2009
Woman with multiple sclerosis throws away crutches at Lourdes
2:14:32 PM
Eight Habits of Highly Effective Bishops
2:12:18 PM

Journal Missa

 Mercredi le 6 mai 2009

Voici l'horaire du procès qui aura lieu la semaine prochaine à Drummondville pour obtenir l’exemption du cours d’éthique et de culture religieuse. Ce procès est public.

 

Il est grandement souhaitable que la salle soit remplie de parents intéressés et de personnes concernées par le sujet...c'est-à-dire: vous-mêmes, nous tous!

 

Que tous ceux qui le peuvent s'organisent pour voyager ensemble et y aller une journée, ou une autre.

 

Soutenons les avocats et les familles qui se battent pour nos droits!

 

Palais de justice de Drummondville

1680, boulevard Saint-Joseph

Drummondville (Québec)  J2C 2G3

 

Heures : de 9h00 à 17h00. Vous pouvez arriver en tout temps durant la journée.

 

LUNDI 11 MAI

Preuve de la demande

MARDI 12 MAI

Preuve de la demande (fin);

Preuve de la défense (Comm. scolaire) et de l’intervenante (Procureur général du Québec)

MERCREDI 13 MAI

Preuve de la défense (Comm. scolaire) et de l’intervenante (Procureur général du Québec)

JEUDI 14 MAI

(Relâche)

VENDREDI 15 MAI

Plaidoiries


4:57:11 AM

Journal Missa

 Mardi le 5 mai 2009
40 ans d'avortement. Un débat public s'impose d'urgence

« Alors que certains médecins s'acharnent à sauver de tout petits bébés prématurés dans des unités de soins intensifs, d'autres s'emploient à mettre fin à la vie d'enfants à naître dont le développement intra-utérin est encore plus avancé » (..). « Nous scandons que l'avortement est un droit des femmes, mais nous ignorons les voix de femmes innombrables qui s'élèvent pour dire que l'avortement a ruiné leur vie » - « Venez marcher pour la vie » La Marche nationale pour la vie, aura lieu à Ottawa le 14 mai 2009
2:54:51 PM
Émission spéciale : Le Je vous salue Marie, l'Angélus et autres prières mariales. (RS), par Raymond Beaugrand-Champagne
2:53:13 PM
Livre des Actes des Apôtres 11,19-26.
Le violent mouvement soulevé contre Étienne avait provoqué la dispersion des frères. Ils allèrent jusqu'en Phénicie, à Chypre et à Antioche. Ils annonçaient la Parole exclusivement aux Juifs.
Et pourtant, il y avait parmi eux des hommes, originaires de Chypre et de Cyrénaïque, qui, en arrivant à Antioche, s'adressaient aussi aux Grecs pour leur annoncer cette Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur.
La puissance du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se convertirent au Seigneur.
L'Église de Jérusalem entendit parler de tout cela, et l'on envoya Barnabé jusqu'à Antioche.
A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie.
Il les exhortait tous à rester d'un coeur ferme attachés au Seigneur ; c'était un homme de valeur, rempli d'Esprit Saint et de foi. Une foule considérable adhéra au Seigneur.
Barnabé repartit pour aller à Tarse chercher Saul. Il le trouva et le ramena à Antioche.
Pendant toute une année, ils furent ensemble les hôtes de l'Église, ils instruisirent une foule considérable ; et c'est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».

Psaume 87(86),1-3.4-5.6-7.
Elle est fondée sur les montagnes saintes.
Le Seigneur aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob.
Pour ta gloire on parle de toi, ville de Dieu !
« Je cite l'Égypte et Babylone entre celles qui me connaissent. » Voyez Tyr, la Philistie, l'Éthiopie : chacune est née là-bas.
Mais on appelle Sion : « Ma mère ! » car en elle, tout homme est né. C'est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit : « Chacun est né là-bas. »
Tous ensemble ils dansent, et ils chantent : « En toi, toutes nos sources ! »

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,22-30.
On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était l'hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »

Evangelizo.org

Commentaire du jour
Léon XIII, pape de 1878 à 1903
Encyclique « Divinum Illud Munus » du 9 mai 1897

« Le Père et moi, nous sommes Un »

Le mystère de la très sainte Trinité est appelé par les docteurs de l'Église la substance du Nouveau Testament, c'est-à-dire le plus grand de tous les mystères, la source et le fondement des autres. C'est pour le connaître et le contempler que les anges ont été créés dans le ciel et les hommes sur la terre... C'est pour manifester ce mystère plus clairement que Dieu lui même est descendu du séjour des anges vers les hommes...

      L'apôtre Paul annonce la Trinité des personnes et l'unité de leur nature quand il écrit : « Tout est de lui, et par lui, et en lui ; à lui la gloire pour l'éternité ! » (Rm 11,36)... Saint Augustin écrit, en commentant ce passage : « Ces paroles ne sont pas à prendre au hasard. ' De lui ' désigne le Père, ' par lui ' le Fils, ' en lui ' le Saint Esprit ». Avec justesse l'Église a l'habitude d'attribuer au Père les oeuvres de la Divinité où resplendit la puissance, au Fils celles où resplendit la sagesse, à l'Esprit Saint celles où resplendit l'amour. Non pas que toutes les perfections et les oeuvres extérieures ne sont communes aux personnes divines : « les oeuvres de la Trinité sont indivisibles, comme l'essence de la Trinité est indivisible... » (St Augustin).

      Mais, par une certaine comparaison, une certaine affinité entre ces oeuvres et les propriétés des personnes, les oeuvres sont attribuées ou « appropriées », comme l'on dit, à une des personnes plutôt qu'aux autres... De cette façon, le Père, qui est « le principe de toute la divinité » (St Augustin), est aussi la cause efficiente de toute chose, de l'incarnation du Verbe, et de la sanctification des âmes : « tout est de lui ». Mais le Fils, le Verbe, la Parole de Dieu et l'image de Dieu, est aussi la cause-modèle, l'archétype ; de lui tout ce qui a été créé reçoit sa forme et sa beauté, l'ordre et l'harmonie. Il est pour nous « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6), le réconciliateur de l'homme avec Dieu : « tout est par lui ». Le Saint Esprit est la cause ultime de toute chose..., la bonté divine et l'amour mutuel du Père et du Fils ; par sa force puissante mais douce, il complète l'amour mutuel du Père et du Fils ; par sa force puissante mais douce, il complète l'oeuvre cachée du salut éternel de l'homme et la mène à sa perfection : « tout est en lui ».
2:47:31 PM
Muslim Demographics
2:37:48 PM

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